extrait du journal l'essentiel au luxembourg
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extrait du journal l'essentiel au luxembourg
L'Islande en passe de régler ses différends bancaires à l'étranger
L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'...
L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'une banque islandaise aux Pays-Bas et d'un "progrès significatif" avec Londres sur un contentieux identique. (Photo: AFP/Archives, Olivier Morin)L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'une banque islandaise aux Pays-Bas et d'un "progrès significatif" avec Londres sur un contentieux identique.
"L'accord prévoit que le gouvernement islandais compensera chaque épargnant néerlandais à hauteur de 20.887 euros maximum. Le gouvernement néerlandais fournira (de son côté) un prêt à l'Islande lui permettant cette restitution et la Banque centrale des Pays-Bas se charge de régler les réclamations", indique le texte rédigé en commun par les deux parties.
"Le ministre des Finances islandais Arni M. Mathiesen et son homologue néerlandais sont satisfaits d'avoir trouvé une solution", ajoute le communiqué, relevant que le contentieux est désormais "réglé".
Les Pays-Bas avaient déjà annoncé cette semaine qu'ils garantiraient jusqu'à 100.000 euros les épargnes des clients néerlandais de la banque en ligne Icesave, filiale de l'islandaise Landsbanki contrôlée par l'Etat depuis mardi.
Dans le volet britannique, "un progrès significatif a été fait sur les épargnants de Icesave avec des accords de principe pour un remboursement rapide", selon un communiqué commun.
"Les délégations vont continuer, dans les jours qui viennent, à travailler sur les problèmes persistants", précise le même communiqué, assurant que "les délégations d'Islande et du Royaume Uni se sont rencontrées (samedi) à Reykjavik dans une atmosphère amicale (...) avec l'objectif de trouver une solution satisfaisant les deux parties sur le problèmes persistants".
Après de vives critiques du Premier ministre britannique Gordon Brown, qui avait qualifié l'attitude de Reykjavik de "totalement inacceptable", Londres a dépêché vendredi en Islande une délégation pour trouver une issue par la voie diplomatique à la crise bancaire entre les deux pays.
Face à ces avancées, la délégation a quitté Reykjavik samedi après-midi.
Depuis mardi, les clients britanniques de la banque Icesave n'ont plus accès à leur compte bancaire. Selon les médias britanniques, plus de 300.000 Britanniques y détiennent un compte pour un encours total estimé à 5,1 milliards d'euros.
Ces annonces éclaircissent un peu le ciel du pays nordique même si le Premier ministre belge Yves Leterme a écrit à son homologue luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour plaider la cause des clients belges de la filiale luxembourgeoise de Kaupthing, la plus grande banque d'Islande, dont les avoirs viennent d'être gelés.
L'Islande est terrassée par la crise financière internationale qui a ébranlé en quelques jours l'ensemble de son système bancaire.
En une semaine, elle est passée du statut de riche nation à la réussite économique insolente à celui de pays exsangue au bord de la faillite.
Face à un secteur financier hypertrophié (huit à dix fois le PIB) désormais coupé des capitaux étrangers, le gouvernement a choisi la méthode forte, voire dirigiste.
Se dotant préalablement d'un arsenal législatif sans précédent en Europe conférant à l'Etat la possibilité de diriger l'ensemble du secteur bancaire, il a pris ou annoncé le contrôle des trois grandes banques du pays: Glitnir, Landsbanki, enfin Kaupthing, provoquant la stupeur dans les milieux d'affaires et achevant la perte de confiance dans l'économie du pays nordique.
Il a en outre appelé au secours Moscou avec qui il doit négocier mardi l'octroi d'un prêt de 4 milliards d'euros.
L'Islande, île de 313.000 habitants et non membre de l'Union européenne, était jusqu'alors l'un des Etats les plus riches de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Au cours des 10 dernières années, la croissance a grimpé en moyenne de 4% par an avec un pic de 7,7% en 2004.
L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'...
L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'une banque islandaise aux Pays-Bas et d'un "progrès significatif" avec Londres sur un contentieux identique. (Photo: AFP/Archives, Olivier Morin)L'Islande semblait samedi en passe de régler ses principaux différends bancaires à l'étranger après l'annonce d'un accord sur le remboursement des épargnants d'une banque islandaise aux Pays-Bas et d'un "progrès significatif" avec Londres sur un contentieux identique.
"L'accord prévoit que le gouvernement islandais compensera chaque épargnant néerlandais à hauteur de 20.887 euros maximum. Le gouvernement néerlandais fournira (de son côté) un prêt à l'Islande lui permettant cette restitution et la Banque centrale des Pays-Bas se charge de régler les réclamations", indique le texte rédigé en commun par les deux parties.
"Le ministre des Finances islandais Arni M. Mathiesen et son homologue néerlandais sont satisfaits d'avoir trouvé une solution", ajoute le communiqué, relevant que le contentieux est désormais "réglé".
Les Pays-Bas avaient déjà annoncé cette semaine qu'ils garantiraient jusqu'à 100.000 euros les épargnes des clients néerlandais de la banque en ligne Icesave, filiale de l'islandaise Landsbanki contrôlée par l'Etat depuis mardi.
Dans le volet britannique, "un progrès significatif a été fait sur les épargnants de Icesave avec des accords de principe pour un remboursement rapide", selon un communiqué commun.
"Les délégations vont continuer, dans les jours qui viennent, à travailler sur les problèmes persistants", précise le même communiqué, assurant que "les délégations d'Islande et du Royaume Uni se sont rencontrées (samedi) à Reykjavik dans une atmosphère amicale (...) avec l'objectif de trouver une solution satisfaisant les deux parties sur le problèmes persistants".
Après de vives critiques du Premier ministre britannique Gordon Brown, qui avait qualifié l'attitude de Reykjavik de "totalement inacceptable", Londres a dépêché vendredi en Islande une délégation pour trouver une issue par la voie diplomatique à la crise bancaire entre les deux pays.
Face à ces avancées, la délégation a quitté Reykjavik samedi après-midi.
Depuis mardi, les clients britanniques de la banque Icesave n'ont plus accès à leur compte bancaire. Selon les médias britanniques, plus de 300.000 Britanniques y détiennent un compte pour un encours total estimé à 5,1 milliards d'euros.
Ces annonces éclaircissent un peu le ciel du pays nordique même si le Premier ministre belge Yves Leterme a écrit à son homologue luxembourgeois Jean-Claude Juncker pour plaider la cause des clients belges de la filiale luxembourgeoise de Kaupthing, la plus grande banque d'Islande, dont les avoirs viennent d'être gelés.
L'Islande est terrassée par la crise financière internationale qui a ébranlé en quelques jours l'ensemble de son système bancaire.
En une semaine, elle est passée du statut de riche nation à la réussite économique insolente à celui de pays exsangue au bord de la faillite.
Face à un secteur financier hypertrophié (huit à dix fois le PIB) désormais coupé des capitaux étrangers, le gouvernement a choisi la méthode forte, voire dirigiste.
Se dotant préalablement d'un arsenal législatif sans précédent en Europe conférant à l'Etat la possibilité de diriger l'ensemble du secteur bancaire, il a pris ou annoncé le contrôle des trois grandes banques du pays: Glitnir, Landsbanki, enfin Kaupthing, provoquant la stupeur dans les milieux d'affaires et achevant la perte de confiance dans l'économie du pays nordique.
Il a en outre appelé au secours Moscou avec qui il doit négocier mardi l'octroi d'un prêt de 4 milliards d'euros.
L'Islande, île de 313.000 habitants et non membre de l'Union européenne, était jusqu'alors l'un des Etats les plus riches de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Au cours des 10 dernières années, la croissance a grimpé en moyenne de 4% par an avec un pic de 7,7% en 2004.
PASEN- Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 11/10/2008
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