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2008-11-27 :: birminghampost.net :: UK needs to be careful it doesn't end up like Iceland

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Message  Invité Jeu 27 Nov - 14:40

http://www.birminghampost.net/birmingham-business/business-comment/post-business-desk/2008/11/27/uk-needs-to-be-careful-it-doesn-t-end-up-like-iceland-65233-22354164/


UK needs to be careful it doesn't end up like Iceland

Nov 27 2008 By Neville Boyd Maunsell

Alistair Darling is set to borrow the mind-numbing sum of £118billion next year – providing that his Treasury forecasters have not grossly under-estimated the strain on the public finances as they have done every year for a decade. Chances are that he will need more, as his tax receipts dry up.

No doubt our chancellor takes it for granted that he will get the money, tolerably cheaply, too.

Interest rates are crashing round the world as central banks do their bit to ward off the recession. Inflation that has made conventional government bonds a rotten long-term investment, is yesterday’s menace.

Today’s bogey, deflation, only adds to their attraction.

Above all, British government bonds are the ultimate safe haven in troubled times – that is why they are called “gilt-edged”. Yet on Tuesday, the day after Mr Darling’s Pre-Budget, the cost of insuring against the British government defaulting on its debts suddenly rocketed.

Someone out there was thinking the unthinkable. If Iceland can go bust, is Britain right off the radar?

The Treasury was understandably dismissive, pointing out, that British governments don’t default. They never have since they started piling up the national debt in 1694.

Well, that depends what you mean by default. Birmingham’s last chancellor of the exchequer was Neville Chamberlain.

He did the job for six gruelling years in the 1930s and won so much respect that he became Prime Minister – a less happy story.

Chamberlain’s first task was to tackle the daunting debt left over from World War I. Patriotic savers had subscribed more than £2billion to War Loan – very serious money at the time. It was an undated gilt, with no promise to repay. But investors received a generous five per cent.

That was too generous for cash-strapped chancellor Chamberlain in 1932. He cut the coupon to 3.5 per cent, where it has remained ever since. War Loan holders who didn’t like that could have their cash back, he said.

There was no need to spell out that if many of them did, the government could not possibly find the money.

It would have to print it outright and inflate away the value of all its debt – as happened in double digit-inflation of the 70s and 80s.

Chamberlain’s cut was applauded as a stroke of ruthless genius, not a default, oh no. That way, you can trust chancellor Darling and his successors not to default either.

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2008-11-27 :: birminghampost.net :: UK needs to be careful it doesn't end up like Iceland Empty Le syndrome islandais

Message  bdb Jeu 27 Nov - 14:59

Voir aussi Le Monde : http://abonnes.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/11/17/le-syndrome-islandais-guette-le-royaume-uni_1119567_1101386.html

Le syndrome islandais guette le Royaume-Uni
LE MONDE | 17.11.08 | 13h51 • Mis à jour le 17.11.08 | 13h51

George Osborne, le porte-parole de l'opposition sur les affaires financières, a été mal avisé de déclarer que la livre sterling pourrait "s'effondrer" si Gordon Brown laissait filer la dette nationale. Il est regrettable de voir des hommes politiques chevronnés pronostiquer en public la dépréciation de leur monnaie. De telles déclarations peuvent déclencher la panique, même s'il faut reconnaître que la remarque ne manque pas de pertinence.

Pour dire les choses clairement, il y a comme un air de ressemblance entre le Royaume-Uni et l'Islande. Le petit Etat insulaire s'est écroulé aussitôt que les investisseurs étrangers ont jugé l'Etat islandais incapable de secourir ses banques écrasées de dettes libellées en devises, dans un contexte de déficit commercial lourd. Lorsque ces dernières se sont vu refuser le secours des investisseurs étrangers, elles ont implosé, et la devise nationale a coulé comme un lingot de plomb.

LES EXCÈS D'ALBION

Les excès d'Albion sont moins extrêmes, même s'ils sont assez importants pour nourrir l'inquiétude. Fin juin, les banques britanniques avaient accumulé une dette en devises équivalant au triple du produit national brut (PNB), quand, en Islande, le rapport était de un à sept. Bien évidemment, elles disposaient par ailleurs d'un montant considérable d'actifs en devises, mais le solde était négatif : les dettes excédaient les avoirs de 381 milliards de dollars (300 milliards d'euros). Le corollaire de ce déséquilibre est que les banques détiennent beaucoup d'actifs en livres sterling. Si cette monnaie continue de se déprécier, la valeur des dettes libellées en devises s'en trouvera augmentée d'autant dans le bilan des banques, où elle est convertie en livres : un foyer de pertes pourrait se développer.

Certains penseront que tout ceci n'est pas très grave. Après tout, l'Etat britannique vient de recapitaliser les banques et de garantir 250 milliards de livres (292 milliards d'euros) d'emprunts. Il a aussi donné sa caution sur des emprunts libellés en devises. Le hic, c'est que ses réserves en devises stagnent à un niveau très bas. Elles ne couvrent qu'un dixième de la dette nette en devises des banques. Si la situation s'envenimait, l'Etat devrait, pour honorer sa garantie, se procurer des devises fortes à tout prix, en mendiant de l'aide ou en ayant recours à l'emprunt.

ENORME DÉFICIT COMMERCIAL

Si le secteur privé drainait beaucoup de devises via les échanges commerciaux, l'Etat pourrait trouver des ressources sur son territoire. Mais ce n'est pas le cas. Le déficit commercial britannique est énorme. Là encore, la ressemblance avec l'Islande est assez lointaine. Le déficit commercial islandais a régulièrement franchi la barre des 10 % du PNB depuis 2004 ; au Royaume-Uni, il n'atteint que 3 % du PNB, mais c'est suffisant pour que le pays ait besoin chaque année d'attirer 40 milliards de livres de capitaux étrangers pour compenser le déficit commercial.

Enfin, il y a la question soulevée par M. Osborne : le recours du gouvernement à l'emprunt. Le déficit budgétaire de l'Etat est important, et il ne pourra que s'accentuer du fait de la récession et de la baisse prévisible des recettes fiscales. M. Brown envisage aujourd'hui de l'accroître pour empêcher la récession de se transformer en profonde dépression économique. L'un dans l'autre, le déficit budgétaire pourrait atteindre 5 % du PNB en 2009.

En temps normal, il suffirait à M. Brown de lancer un solide emprunt d'Etat, en faisant notamment appel aux souscripteurs étrangers. Mais la nervosité ambiante des marchés pourrait rendre les emprunts libellés en livres moins attractifs aux yeux du reste du monde.

La livre s'est déjà beaucoup dépréciée : son taux de change vient de reculer de 10 % en un mois, et elle a perdu encore plus de valeur vis-à-vis du dollar. Si une crise de confiance se déclarait, la situation pourrait dégénérer. Le Royaume-Uni ne trouverait plus forcément à emprunter, ni auprès des investisseurs étrangers, ni auprès des investisseurs nationaux, lesquels seraient tentés de convertir leurs avoirs en devises fortes pour les mettre à l'abri. Un tel scénario est peu probable, mais il vaut mieux ne pas jouer avec le feu.

bdb

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