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Islande: le gouverneur de la Banque centrale contraint à la démission

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Islande: le gouverneur de la Banque centrale contraint à la démission Empty Islande: le gouverneur de la Banque centrale contraint à la démission

Message  Invité Ven 27 Fév - 20:49

Islande: le gouverneur de la Banque centrale contraint à la démission

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gTZFZYXW5J3iXRskWRsoM4gZGGcA

REYKJAVIK (AFP) — Le gouverneur de la Banque centrale d'Islande et ancien Premier ministre, David Oddsson, jugé comme l'un des responsables de l'effondrement de l'économie de l'île, a été contraint par la loi, jeudi, de démissionner, un départ considéré comme indispensable au redressement du pays.

Le parlement a adopté jeudi une loi modifiant la gouvernance de l'institut d'émission pour le contraindre à quitter ses fonctions, ce qu'il refusait de faire jusqu'à présent.

La loi a été adoptée avec 33 oui et 18 non, tandis que 12 parlementaires étaient absents.

Elle prévoit entre autres la désignation d'un seul gouverneur et d'un vice-gouverneur au lieu de trois gouverneurs précédemment.

"Le niveau d'exigence en ce qui concerne le profil professionnel des candidats au poste de gouverneur sera très élevé", a prévenu le cabinet du Premier ministre dans un communiqué.

"Ce changement va accroître la confiance dans le système financier islandais", a ajouté la même source.

Dès la formation de son nouveau gouvernement de centre gauche, le 1er février, la dirigeante sociale-démocrate, Johanna Sigurdardottir avait assuré qu'une des premières mesures du nouveau cabinet serait de remplacer la direction de la banque, dont les manifestants avaient réclamé en vain, la démission de David Oddsson.

"Nous devons regagner la confiance internationale. C'est crucial", avait-elle alors insisté alors que les investisseurs étrangers ont déserté l'île de 320.000 habitants dont l'économie a été terrassée en quelques semaines à l'automne par la crise financière internationale.

Le 2 février, le gouvernement avait envoyé un courrier à M. Oddsson, 61 ans, l'exhortant à quitter ses fonctions mais il avait continué farouchement à s'accrocher à son poste.

M. Oddsson a été l'artisan, lors de son mandat de chef de gouvernement entre 1991 et 2004, de la libéralisation économique de l'Islande.

Une large majorité d'Islandais estime qu'il a édifié une économie ultra volatile, avec un secteur bancaire hypertrophié qui n'a pas résisté à la crise.

Car les actifs gérés par les banques dont les trois principales Kaupthing, Landsbanki et Glitnir, aujourd'hui nationalisées, ont représenté jusqu'à neuf fois le Produit intérieur brut islandais.

En outre, les Islandais estiment qu'il n'a pas su prendre les bonnes décisions au plus fort de la crise, laissant les banques à court de liquidités et conduisant à la reprise en main des banques par l'Etat, suscitant la colère des habitants dont bon nombre ont été ruinés.

Face à l'effondrement de la couronne islandaise, qui a perdu près de la moitié de sa valeur l'an passé, la Banque centrale avait en outre relevé ses taux à un niveau record de 18%, rendant le coût des emprunts prohibitifs.

Selon un récent sondage, près de 90% des habitants de l'île ne lui faisaient plus confiance en tant que gouverneur.

Peu avant, l'adoption de loi jeudi après-midi, M. Oddsson avait réuni son personnel pour les remercier. Les employés l'avaient alors ovationné, selon une source interne.

La démission de M. Oddsson coïncide avec l'arrivée d'une mission du Fonds monétaire international (FMI), qui a octroyé un prêt de 2,1 milliards de dollars pour le redressement de l'île.

La mission doit durer une douzaine de jours. Les personnels du FMI doivent rencontrer les responsables économiques et examiner l'évolution de l'économie.


Avant la crise, l'Islande était l'un des pays les plus prospères de la planète avec avec une croissance moyenne de son PIB de 4% par an, dont un pic de 7,7% en 2004 et encore de 4,9% en 2007.

Fin janvier, la Banque centrale tablait sur une contraction de 9,9% du PIB cette année et un retour à la croissance en 2011.

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