08/07/2009 Le soir La saga Kaupthing Episode 3 : Le mirage de Reykjavík
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08/07/2009 Le soir La saga Kaupthing Episode 3 : Le mirage de Reykjavík
La saga Kaupthing : les politiques entrent en scène
Philippe DeBOECK
mercredi 08 juillet 2009, 06:22
3e épisode Le troisième épisode de notre série Kaupthing revient sur l'implication des gouvernements belge et luxembourgeois pour tenter de sauver la banque de la faillite.
Lire Le Soir en PDF / Lire aussi : "Kaupthing : un prêt pour le remboursement des clients"
Pierre-Yves Thienpont, Le Soir
Lors du passage d'Yves Leterme à Reykjavik, le 17 octobre 2008, les dirigeants du comité de sauvetage de la banque islandaise nationalisée lui disent que « le problème est réglé ».
Le mirage de ReykjavíkIl y avait dans la guest-house du gouvernement islandais presque la moitié du gouvernement de l’île », se souvient un membre de la délégation belgo-luxembourgeoise. Ce 17 octobre, l’avion d’Yves Leterme, qui se rend à Québec pour le Sommet de la Francophonie, fait une escale à Reykjavík. Le Premier ministre doit avoir une entrevue avec son homologue islandais Geir Haarde. Le sujet : comment sauver la filiale belgo-luxembourgeoise de Kaupthing, le géant bancaire islandais en détresse ?
Avant de discuter avec les Islandais, le conseiller d’Yves Leterme Luk Van Eylen, le chef de cabinet de Didier Reynders, Pierre Wunsch, et Jean-Lou Siweck, le conseiller économique du Premier ministre luxembourgeois, se concertent : quelle structure de reprise proposer ? Quelle forme pourrait prendre un soutien financier à l’Islande pour permettre à Kaupthing de tenir ses engagements ?
La réunion commence. Il y a beaucoup d’Islandais autour de la table : des membres du gouvernement, de la Banque centrale et du « resolution committee », le comité de sauvetage des banques mis en place par le gouvernement islandais quelques jours auparavant.
Après un premier échange courtois sur la solidarité nécessaire entre petits pays, on passe aux choses sérieuses. Et là, le représentant du Resolution committee lance : « Tout est réglé. » Etonnement des Belges et des Luxembourgeois : « Comment allez-vous procéder ? » « Nous allons tout payer en liquide », répond, imperturbable, le représentant du comité de sauvetage.
Belges et Luxembourgeois sont soulagés. Avant de remonter dans l’avion qui doit le mener à Québec, Yves Leterme rassure devant les caméras de télévision : « Il y aura une solution d’ici à la fin de la semaine prochaine… »
« Encore aujourd’hui, nous confie un conseiller belgo-luxembourgeois, nous n’avons pas compris pourquoi le représentant du comité nous a déclaré cela… »
Parallèlement, à Bruxelles, le Crédit Agricole planche sur le dossier de reprise de l’activité belge : on parle de 21.000 clients, disposant de 200 millions d’avoirs sur des comptes titres, et 700 millions de dépôts. Peu après la mise en sursis de paiement de Kaupthing, Thierry Ternier, le président du comité de direction de Keytrade, a en effet reçu un coup de fil des administrateurs luxembourgeois de Kaupthing. Keytrade, filiale du Crédit Agricole, pourrait être intéressée. C’est une banque en ligne avec une plate-forme informatique visiblement efficiente, et suffisamment transparente pour reprendre rapidement les comptes des clients Kaupthing.
Luc Versele, le président du Crédit Agricole, est d’accord. Depuis des années, le Crédit Agricole réfléchit à la création d’un département « banque privée », afin d’éviter que ses clients fortunés retirent une partie de leurs avoirs parce qu’ils ne trouvent pas les produits ou le type de gestion qu’ils désirent. Justement, au cours de cet automne 2008, la banque verte met au point un partenariat avec Petercam. La grande société de Bourse bruxelloise s’occupera de la gestion des clients qui disposent de plus de 500.000 euros d’avoirs ; et aidera à la mise sur pied du département « banque privée » du Crédit Agricole qui, lui, s’occupera des fortunes plus modestes, entre 100.000 et 500.000 euros. Les anciens clients de Robeco entrent parfaitement dans cette stratégie. Quant aux détenteurs des comptes en ligne Kaupthing Edge, ils viendraient gonfler la clientèle de Keytrade.
Mais les clients de Kaupthing, eux, commencent à s’énerver. D’autant que certaines déclarations mettent de l’huile sur le feu. Invité de la RTBF radio, le ministre des Finances Didier Reynders laisse entendre que les clients de Kaupthing ne méritent pas beaucoup de commisération, qu’ils ont spéculé, entraînés par Test-Achats. Test-Achats se sent une sorte de devoir moral de soutenir les « Kaupthing », car le compte Edge avait été recommandé (certes dans la limite de 20.000 euros), comme maître-achat. Après avoir lu un entrefilet dans la presse concernant le rôle de Baudouin Velge et d’Interel, le porte-parole de l’association, Jean-Philippe Ducart, contacte le lobbyiste.
Il faut faire pression sur les politiques. Le 28 octobre, Test-Achats lance sur son site internet une pétition, qui reçoit en quelques heures plus de 3.000 signatures (elle en réunira in fine 8.000). Et le même jour, Jean-Philippe Ducart, Stefan Richter (le patron de Kaupthing Belgique) et Baudouin Velge se rendent au 75 avenue de Cortenbergh, chez l’ambassadeur du Luxembourg à Bruxelles, Alphonse Berns.
Mais il faut aller plus haut, toucher le gouvernement luxembourgeois. Baudouin Velge, qui avait prévu de partir en famille aux Etats-Unis, annule ses vacances. Il décroche un rendez-vous pour le 31 octobre à Luxembourg. Ce vendredi-là, les représentants du Groupe K et de Test-Achats retrouvent Luc Frieden, le ministre du Trésor luxembourgeois. Au départ, Luc Frieden est assez froid. Puis arrive le Premier ministre Jean-Claude Juncker qui allume une cigarette et, dans son style inimitable, détend l’atmosphère. Certes, il incrimine Test-Achats : si autant de Belges ont des dépôts chez Kaupthing, c’est à cause de l’association, lance-t-il. Mais il ajoute : « Il faut trouver une solution. »
À l’issue de la réunion, les Belges, qui avaient amené les télévisions dans la capitale grand-ducale, poussent les ministres luxembourgeois à s’exprimer. Face caméra, le gouvernement grand-ducal s’engage à au moins faire jouer le fonds de garantie luxembourgeois qui peut rembourser les déposants à hauteur de 20.000 euros. Et il s’engage aussi à ébaucher une solution pour le 15 novembre.
C’est qu’à ce moment, on est encore optimiste sur un dénouement relativement rapide de la crise. Le management de Kaupthing et les administrateurs font jouer leurs carnets d’adresses. Une quarantaine d’établissements susceptibles d’être intéressés par Kaupthing Luxembourg sont contactés. Une dizaine se déplacent dans la « data room » pour analyser les chiffres. Et début novembre, administrateurs et managers de Kaupthing Luxembourg pensent avoir trouvé le candidat idéal. Norddeutsche Landesbank, la filiale grand-ducale de la banque régionale du Land de Hanovre, cherche à accroître son activité de banque privée dans les pays scandinaves. Les Allemands signent une lettre d’intention le 7 novembre. Mais ils doivent déchanter une semaine plus tard. Le 14 novembre, NordLB retire son offre. Car au siège central à Hanovre, on a tancé la filiale luxembourgeoise : « En pleine crise, vous avez d’autres chats à fouetter que de vous mettre sur le dos une nouvelle acquisition. »
Les « Kaupthing », eux, ne relâchent pas la pression. Le lendemain du « non » allemand, le samedi 15 novembre, c’est la fête du Roi. Il y a un Te Deum à la cathédrale, auquel assiste l’ambassadeur luxembourgeois, qui doit se rendre ensuite à la fête de la Communauté germanophone. Mais il doit annuler : au même moment, environ 700 épargnants défilent dans les rues de Bruxelles. Alphonse Berns reçoit une délégation du Groupe K dans ses bureaux. Ils lui demandent de dire quelques mots devant les caméras de télévision. Quand il descend, il est pris à partie par quelques manifestants. Il réussit néanmoins à articuler deux ou trois phrases : « Les gouvernements travaillent à la reprise, cela prend du temps. Mais c’est le seul moyen pour les clients de rentrer dans leurs fonds. » Il est vrai qu’en coulisse, de nouveaux candidats s’intéressent à Kaupthing Luxembourg.
TémoignageASBL coincée
« C’était une des rares banques qui rémunérait les comptes courants », nous expliquait Luc Somers, le directeur de l’ASBL « Les sentiers », au début du blocage des comptes. Du jour au lendemain, l’ASBL perdait l’accès aux 500.000 euros de subside de la Communauté française qu’elle venait de déposer sur un compte « de réserve ». Comme beaucoup d’autres, l’ASBL active dans le secteur d’aide à la jeunesse était cliente chez Robeco avant sa reprise par Kaupthing.
« Nous avons toujours géré nos comptes sérieusement. On ne s’attendait pas à cela et je suis abasourdi par ce qui nous arrive, parce que nous n’avions jamais imaginé une chose pareille. Après coup, je me dis que j’aurais dû être plus attentif à certains détails. Le plus dur, c’est cette longue attente qui ne semble pas avoir de fin. Cette incertitude nous pose beaucoup de problèmes de gestion », poursuit Luc Somers.
L’ONSS a accepté un premier puis un second étalement des paiements des charges patronales de l’ASBL. Il vient à échéance le 31 juillet.
http://archives.lesoir.be/serie-1-5_t-20090708-00NZGG.a.html?&v5=1
Philippe DeBOECK
mercredi 08 juillet 2009, 06:22
3e épisode Le troisième épisode de notre série Kaupthing revient sur l'implication des gouvernements belge et luxembourgeois pour tenter de sauver la banque de la faillite.
Lire Le Soir en PDF / Lire aussi : "Kaupthing : un prêt pour le remboursement des clients"
Pierre-Yves Thienpont, Le Soir
Lors du passage d'Yves Leterme à Reykjavik, le 17 octobre 2008, les dirigeants du comité de sauvetage de la banque islandaise nationalisée lui disent que « le problème est réglé ».
Le mirage de ReykjavíkIl y avait dans la guest-house du gouvernement islandais presque la moitié du gouvernement de l’île », se souvient un membre de la délégation belgo-luxembourgeoise. Ce 17 octobre, l’avion d’Yves Leterme, qui se rend à Québec pour le Sommet de la Francophonie, fait une escale à Reykjavík. Le Premier ministre doit avoir une entrevue avec son homologue islandais Geir Haarde. Le sujet : comment sauver la filiale belgo-luxembourgeoise de Kaupthing, le géant bancaire islandais en détresse ?
Avant de discuter avec les Islandais, le conseiller d’Yves Leterme Luk Van Eylen, le chef de cabinet de Didier Reynders, Pierre Wunsch, et Jean-Lou Siweck, le conseiller économique du Premier ministre luxembourgeois, se concertent : quelle structure de reprise proposer ? Quelle forme pourrait prendre un soutien financier à l’Islande pour permettre à Kaupthing de tenir ses engagements ?
La réunion commence. Il y a beaucoup d’Islandais autour de la table : des membres du gouvernement, de la Banque centrale et du « resolution committee », le comité de sauvetage des banques mis en place par le gouvernement islandais quelques jours auparavant.
Après un premier échange courtois sur la solidarité nécessaire entre petits pays, on passe aux choses sérieuses. Et là, le représentant du Resolution committee lance : « Tout est réglé. » Etonnement des Belges et des Luxembourgeois : « Comment allez-vous procéder ? » « Nous allons tout payer en liquide », répond, imperturbable, le représentant du comité de sauvetage.
Belges et Luxembourgeois sont soulagés. Avant de remonter dans l’avion qui doit le mener à Québec, Yves Leterme rassure devant les caméras de télévision : « Il y aura une solution d’ici à la fin de la semaine prochaine… »
« Encore aujourd’hui, nous confie un conseiller belgo-luxembourgeois, nous n’avons pas compris pourquoi le représentant du comité nous a déclaré cela… »
Parallèlement, à Bruxelles, le Crédit Agricole planche sur le dossier de reprise de l’activité belge : on parle de 21.000 clients, disposant de 200 millions d’avoirs sur des comptes titres, et 700 millions de dépôts. Peu après la mise en sursis de paiement de Kaupthing, Thierry Ternier, le président du comité de direction de Keytrade, a en effet reçu un coup de fil des administrateurs luxembourgeois de Kaupthing. Keytrade, filiale du Crédit Agricole, pourrait être intéressée. C’est une banque en ligne avec une plate-forme informatique visiblement efficiente, et suffisamment transparente pour reprendre rapidement les comptes des clients Kaupthing.
Luc Versele, le président du Crédit Agricole, est d’accord. Depuis des années, le Crédit Agricole réfléchit à la création d’un département « banque privée », afin d’éviter que ses clients fortunés retirent une partie de leurs avoirs parce qu’ils ne trouvent pas les produits ou le type de gestion qu’ils désirent. Justement, au cours de cet automne 2008, la banque verte met au point un partenariat avec Petercam. La grande société de Bourse bruxelloise s’occupera de la gestion des clients qui disposent de plus de 500.000 euros d’avoirs ; et aidera à la mise sur pied du département « banque privée » du Crédit Agricole qui, lui, s’occupera des fortunes plus modestes, entre 100.000 et 500.000 euros. Les anciens clients de Robeco entrent parfaitement dans cette stratégie. Quant aux détenteurs des comptes en ligne Kaupthing Edge, ils viendraient gonfler la clientèle de Keytrade.
Mais les clients de Kaupthing, eux, commencent à s’énerver. D’autant que certaines déclarations mettent de l’huile sur le feu. Invité de la RTBF radio, le ministre des Finances Didier Reynders laisse entendre que les clients de Kaupthing ne méritent pas beaucoup de commisération, qu’ils ont spéculé, entraînés par Test-Achats. Test-Achats se sent une sorte de devoir moral de soutenir les « Kaupthing », car le compte Edge avait été recommandé (certes dans la limite de 20.000 euros), comme maître-achat. Après avoir lu un entrefilet dans la presse concernant le rôle de Baudouin Velge et d’Interel, le porte-parole de l’association, Jean-Philippe Ducart, contacte le lobbyiste.
Il faut faire pression sur les politiques. Le 28 octobre, Test-Achats lance sur son site internet une pétition, qui reçoit en quelques heures plus de 3.000 signatures (elle en réunira in fine 8.000). Et le même jour, Jean-Philippe Ducart, Stefan Richter (le patron de Kaupthing Belgique) et Baudouin Velge se rendent au 75 avenue de Cortenbergh, chez l’ambassadeur du Luxembourg à Bruxelles, Alphonse Berns.
Mais il faut aller plus haut, toucher le gouvernement luxembourgeois. Baudouin Velge, qui avait prévu de partir en famille aux Etats-Unis, annule ses vacances. Il décroche un rendez-vous pour le 31 octobre à Luxembourg. Ce vendredi-là, les représentants du Groupe K et de Test-Achats retrouvent Luc Frieden, le ministre du Trésor luxembourgeois. Au départ, Luc Frieden est assez froid. Puis arrive le Premier ministre Jean-Claude Juncker qui allume une cigarette et, dans son style inimitable, détend l’atmosphère. Certes, il incrimine Test-Achats : si autant de Belges ont des dépôts chez Kaupthing, c’est à cause de l’association, lance-t-il. Mais il ajoute : « Il faut trouver une solution. »
À l’issue de la réunion, les Belges, qui avaient amené les télévisions dans la capitale grand-ducale, poussent les ministres luxembourgeois à s’exprimer. Face caméra, le gouvernement grand-ducal s’engage à au moins faire jouer le fonds de garantie luxembourgeois qui peut rembourser les déposants à hauteur de 20.000 euros. Et il s’engage aussi à ébaucher une solution pour le 15 novembre.
C’est qu’à ce moment, on est encore optimiste sur un dénouement relativement rapide de la crise. Le management de Kaupthing et les administrateurs font jouer leurs carnets d’adresses. Une quarantaine d’établissements susceptibles d’être intéressés par Kaupthing Luxembourg sont contactés. Une dizaine se déplacent dans la « data room » pour analyser les chiffres. Et début novembre, administrateurs et managers de Kaupthing Luxembourg pensent avoir trouvé le candidat idéal. Norddeutsche Landesbank, la filiale grand-ducale de la banque régionale du Land de Hanovre, cherche à accroître son activité de banque privée dans les pays scandinaves. Les Allemands signent une lettre d’intention le 7 novembre. Mais ils doivent déchanter une semaine plus tard. Le 14 novembre, NordLB retire son offre. Car au siège central à Hanovre, on a tancé la filiale luxembourgeoise : « En pleine crise, vous avez d’autres chats à fouetter que de vous mettre sur le dos une nouvelle acquisition. »
Les « Kaupthing », eux, ne relâchent pas la pression. Le lendemain du « non » allemand, le samedi 15 novembre, c’est la fête du Roi. Il y a un Te Deum à la cathédrale, auquel assiste l’ambassadeur luxembourgeois, qui doit se rendre ensuite à la fête de la Communauté germanophone. Mais il doit annuler : au même moment, environ 700 épargnants défilent dans les rues de Bruxelles. Alphonse Berns reçoit une délégation du Groupe K dans ses bureaux. Ils lui demandent de dire quelques mots devant les caméras de télévision. Quand il descend, il est pris à partie par quelques manifestants. Il réussit néanmoins à articuler deux ou trois phrases : « Les gouvernements travaillent à la reprise, cela prend du temps. Mais c’est le seul moyen pour les clients de rentrer dans leurs fonds. » Il est vrai qu’en coulisse, de nouveaux candidats s’intéressent à Kaupthing Luxembourg.
TémoignageASBL coincée
« C’était une des rares banques qui rémunérait les comptes courants », nous expliquait Luc Somers, le directeur de l’ASBL « Les sentiers », au début du blocage des comptes. Du jour au lendemain, l’ASBL perdait l’accès aux 500.000 euros de subside de la Communauté française qu’elle venait de déposer sur un compte « de réserve ». Comme beaucoup d’autres, l’ASBL active dans le secteur d’aide à la jeunesse était cliente chez Robeco avant sa reprise par Kaupthing.
« Nous avons toujours géré nos comptes sérieusement. On ne s’attendait pas à cela et je suis abasourdi par ce qui nous arrive, parce que nous n’avions jamais imaginé une chose pareille. Après coup, je me dis que j’aurais dû être plus attentif à certains détails. Le plus dur, c’est cette longue attente qui ne semble pas avoir de fin. Cette incertitude nous pose beaucoup de problèmes de gestion », poursuit Luc Somers.
L’ONSS a accepté un premier puis un second étalement des paiements des charges patronales de l’ASBL. Il vient à échéance le 31 juillet.
http://archives.lesoir.be/serie-1-5_t-20090708-00NZGG.a.html?&v5=1
Dernière édition par bankrun le Mer 15 Juil - 19:00, édité 2 fois (Raison : Rajout du lien avec la photo fournie par Dexx !)
bankrun- Nombre de messages : 718
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: 08/07/2009 Le soir La saga Kaupthing Episode 3 : Le mirage de Reykjavík
Bonjour.
Encore du neuf pour moi au niveau des informations de l'article du Soir, de ce mercredi.
Notamment: sur l'intervention de Test achats, combinée avec le patron de Kaupthing Belgique et de son spécialiste en communication de crise B.Velge.
Aussi: la déclaration du représentant du Comité de sauvetage Islandais: "nous allons tout payer en liquide."
Que de péripéties, que de mensonges ou d'oublis!
Lors de notre première manif du 15.11 (en fait la deuxième), je n'ai pas "capté" que l'Ambassadeur du Luxembourg était au Te Deum de la Fête du Roi...De fait j'ai le souvenir d'un homme fatigué et préoccupé prenant la parole devant nous.
Si André rédige "sa" version du polar Kaupthing: je suis preneur, il a aussi très certainement des infos "non-publiées" sur le sujet...Mais je n'ai pas de difficulté à accepter son éventuel devoir de réserve.
Bonne journée.
Encore du neuf pour moi au niveau des informations de l'article du Soir, de ce mercredi.
Notamment: sur l'intervention de Test achats, combinée avec le patron de Kaupthing Belgique et de son spécialiste en communication de crise B.Velge.
Aussi: la déclaration du représentant du Comité de sauvetage Islandais: "nous allons tout payer en liquide."
Que de péripéties, que de mensonges ou d'oublis!
Lors de notre première manif du 15.11 (en fait la deuxième), je n'ai pas "capté" que l'Ambassadeur du Luxembourg était au Te Deum de la Fête du Roi...De fait j'ai le souvenir d'un homme fatigué et préoccupé prenant la parole devant nous.
Si André rédige "sa" version du polar Kaupthing: je suis preneur, il a aussi très certainement des infos "non-publiées" sur le sujet...Mais je n'ai pas de difficulté à accepter son éventuel devoir de réserve.
Bonne journée.
HANQUET- Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008
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