La solvabilité de KAUPTHING était déjà douteuse depuis plus de 6 mois...

Quand on place des fonds auprès d'une banque qui n'a pas pignon sur rue dans notre pays, la Belgique, il est important d'essayer d'obtenir des renseignements régulièrement quand des nouvelles sont publiées à son sujet à l'échelle internationale.

Personnellement, je me suis inscrite très tôt sur Google Actualités et j'ai demandé à recevoir un avis par email sitôt que quelque chose est publié sur les sites d'actu au sujet de Kaupthing Bank.

C'est ainsi que dès mars 2008, j'ai appris que suite à l'importante dépréciation de la monnaie islandaise face à l'euro, la solvabilité de Kaupthing était mise en question même si ses dirigeants se voulaient rassurants.

Récemment, càd vers la mi-septembre 2008, via ce même canal (Google Actu - envoi automatique d'alertes), j'ai appris, avant que cela ne paraisse dans la presse belge, que la situation en Islande était catastrophique et que la faillite d'au moins deux banques était inéluctable sauf nationalisation par l'état. Comme cela confirmait les infos déjà disponibles dès le mois de mai et les soupçons que je nourrissais au sujet de cette banque, j'ai prudemment tout retiré de mes comptes vers le 20 septembre, car mieux vaut prévenir que guérir voire périr.

Mes soupçons se sont confirmés quelques jours plus tard : les comptes étaient bloqués et les fonds aussi.

Moralité : inscrivez-vous sur les actualités Google et l'envoi automatique d'alerte par emails quand une info sort au sujet de toutes les banques où vous détenez des fonds, car le web est worldwide et l'info aussi et vous aurez ainsi l'occasion de retirer vos bille(t)s avant que les nouvelles remontent au grand public via les canaux traditionnels et que le blocage des comptes ne soient décrétés.

Un épargnant averti en vaut deux !

Bonjour ma sau(r)cière bien-aimée.

Je suis plein d'admiration pour votre clairvoyance et j'apprécie votre conclusion « un épargnant averti en vaut deux » ; laquelle reflète parfaitement les conclusions que l'on peut tirer actuellement de l'évolution du monde financier.

Votre conclusion, bien que très logique, est pourtant profondément immorale.

Car tous les épargnants n'ont pas les mêmes ressources matérielles, intellectuelles, de compétence, etc. Ils n'ont pas tous la même présence d'esprit. Et beaucoup n'ont pas non plus le temps, au moment qu'il faudrait, pour collecter de telles informations.
Il faut aussi avoir le temps de lire celles-ci, de les décoder, d'en supputer les conséquences.
(Pourquoi, par exemple, une société de droit luxembourgeois devrait-elle subir les effets d'événements survenus en Islande ? C'est peut-être dans la logique du système financier, mais réagir à cela cela doit-il figurer automatiquement dans les réflexes d'un simple petit épargnant qui place ses avoirs sur un compte-épargne tout ce qu'il y a de plus simple ?)

Selon votre raisonnement, les profits et la sécurité iraient aux mieux informés. On appelle cela des « initiés ». N'est-ce pourtant pas déjà défini comme un délit ? Non pas bien sûr en ce qui concerne votre réaction pertinente en vertu des informations que vous avez pu glaner par votre dynamisme. Mais où se trouve la limite ? Vivrions-nous déjà dans un monde où ce n'est plus le plus fort qui gagne, mais le mieux informé ?

Mais vous avez raison, nous y allons tout droit. Nous verrons si vous aurez toujours autant de chance et si vos réflexes restent aussi bons...

sur base d'autres infos

:> k a racheté Robeco (

Pour les clients de Robeco, rien ne change. On savait dans le milieu bancaire que la jeune banque belge Robeco était à vendre. La Banque luxembourgeoise Kaupthing a apparemment sauté sur l'occasion pour s'installer dans notre pays. Le nom de cette banque ne dit pas grand-chose au quidam, mais Kaupthing Bank existe bel et bien, avec 240 employés et quelque 10,6 milliards d'euros d'actifs. Cette institution est spécialisée dans le private banking, la banque d'affaires et d'investissement. Il s'agit d'une banque qui affiche aussi de grandes ambitions et une croissance rapide. "Le groupe est implanté dans tous les pays nordiques ainsi qu'au Royaume-Uni, à New York, Genève et Luxembourg. Et depuis sa récente acquisition de la banque NIBC, il opère également aux Pays-Bas, à Singapour, Francfort et Bruxelles", explique la banque dans un communiqué. Le directeur général de Kaupthing Luxembourg, Magnus Gudmundsson, cité dans un communiqué de la banque, a expliqué que "Robeco Bank Belgium s'intègre de façon excellente dans notre stratégie, tant sur le plan de la diversification géographique que des produits et de la culture d'entreprise. Cette acquisition est une étape logique dans la constitution d'offres de services de banque privée dans les pays du Benelux. En reprenant les activités de Robeco Bank Belgium, nous serons immédiatement opérationnels en Belgique et nous disposerons d'une plate-forme qui nous permettra de nous développer davantage." Une présence immédiate sur le terrain de la banque privée d'où l'enseigne Robeco va donc disparaître. Robeco n'a pourtant acquis le statut bancaire en Belgique qu'en 2002. Elle occupe actuellement 32 personnes, dans les sièges dont elle dispose à Anvers et à Bruxelles. Robeco Belgique affiche 6800 clients et un total de 300 millions d'euros de dépôts.

Pourquoi Robeco lâche-t-il sa banque belge ? Selon le patron de Robeco, George Möller, il s'agit là d'une réorientation sur la distribution de produits d'investissement de tiers auprès des institutionnels en Belgique. Et la clientèle ? Pour Stéfan Richter, le patron de Robeco Belgique et du futur ensemble, "l'opération ne présente que des avantages pour tous nos clients. Tout d'abord, ils resteront en contact avec les mêmes employés. Deuxièmement, ils conserveront un accès aux produits Robeco. Troisièmement, notre intégration dans Kaupthing Bank Luxembourg, spécialisée dans les services financiers privés, nous permettra d'améliorer notre gamme de produits et de services par la suite".)
- voulait devenir intervenant sur le marché libre de bxl (http://www.lecho.be/article/EXCLU_-_Kaupthing_(ex-Robeco_Belgium)_pressenti_pour_rendre_du_tonus_au_Marche_libre.6441516)
- a 30% de ses revenus libellé en ISK, edgé et couvert par des positions sur cette devise
- la banque a gagné pas mal d'argent sur la baisse de la couronne islandaise, dixit le ceo de la belgique
- voir l'article du 5 avril de la Libre Belgique
- toute la communication faite sur site quant aux résultats qui étaient corrects et bien réels.
- c une suite d'évenements qui a mis banque en difficulté comme ce qui est arrivé a fortis bien que différent
-> l'islande a nationalisé Glitenir et Landbanski, le UK a pris des mesures avec des lois anti terroristes contre les intérêts islandais, les anglais ont retirés en masse leurs dépots, appel de fonds de l'islande et blocages a répétition
-> De mauvaises langues ont insinué récemment que Kaupthing "vendait à perte" ses comptes d'épargne... Une réalité ? Pour Yves Delacollette, le patron de la Deutsche Bank Belgique, que l'on ne saurait taxer de complaisance pour la concurrence, il n'y a pas de vente à perte imaginable dans l'offre de Kaupthing: "Voyez les taux du marché de refinancement actuels, et le comportement normal des épargnants belges. L'offre de Kaupthing, très proche des nôtres, est tout à fait tenable." Mais, pour celui qui a fait grandir sa banque en proposant des taux très élevés sur les comptes d'épargne, on évolue ici dans un marché "en guerre permanente".
->"On a mis dans le même sac les tensions sur la couronne islandaise et la santé de la banque, d'origine islandaise. Mais Kaupthing réalise aujourd'hui moins de 25 pc de son chiffre d'affaires en Islande et le reste en Europe continentale et en Grande-Bretagne. Quant à ce taux de 1 000 points de base, il est lié à des produits évoluant actuellement dans un marché totalement illiquide, donc absolument pas représentatif de leur valeur."

Alexandre De Groote, administrateur délégué de Petercam Institutional Bonds, confirme que, "pour l'instant, toutes les analyses qualifient Kaupthing de banque saine. Elle a des besoins de refinancement importants mais c'est le cas de toutes les banques. En réalité, il y a, dans le marché, une crise de confiance envers l'Etat islandais."

En outre, depuis les dernières semaines où les "spreads" (écart entre le taux moyen de refinancement du marché et celui de la banque) de Kaupthing avaient dépassé 900 points de base, les choses se sont un peu améliorées. "Les spreads sont légèrement à la baisse", indique Alexandre De Groote. "Il y aurait un problème en cas de crise de confiance matérialisée par des files devant les agences, comme pour Northern Rock. Mais ce n'est pas le cas", souligne Alexandre De Groote.

Contrôle luxembourgeois

Quid des investisseurs belges qui ont confié leur patrimoine à Kaupthing bank Belgique ? "Ici aussi, il faut savoir que la banque belge est une filiale de Kaupthing Luxembourg qui est une entité indépendante (SA) contrôlée au Luxembourg. Et qui est aussi la 20e institution luxembourgeoise. Rien à voir, financièrement avec la banque islandaise... Conscients toutefois du risque d'amalgame, nous avons contacté la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) de manière proactive afin de dissiper d'éventuels malentendus", explique Stefan Richter. La CBFA indique qu'elle ne peut confirmer un contact sur un dossier particulier en raison du secret professionnel. Mais selon nos sources, l'autorité financière est bien en relation avec Kaupthing, même si c'est de façon limitée puisque celle-ci relève avant tout de la Commission de surveillance du secteur financier, le gendarme des marchés luxembourgeois.

Reste que l'on dit Kaupthing impliquée dans le "subprime", ces emprunts à risque, eux aussi repris dans des obligations synthétiques. "Nous avions étudié la reprise de NIB Capital, mais dès que nous avons repéré le risque "subprime", nous avons abandonné les discussions. Vous pouvez d'ailleurs le constater à la lecture de notre rapport annuel 2007", indique Stefan Richter. Et la banque bénéficie de la confiance des investisseurs institutionnels ? "Oui, on a levé 1,3 milliard d'euros fin mars par le biais d'un placement privé à des conditions de marché correctes. C'est dire que nous sommes à l'aise. Enfin, je dois ajouter que nous avons aussi 400 jours de liquidités devant nous !"

par apres il est toujours facile de faire la lecon , evidemment nous devrions tous avoir une boule de crystal.

on ne pourra de toute facon pas changer ce qu'il s'est passé,

n'oublions pas que nous vivons des circonstances de marché et des évenements extraordinaires.

- dans les pays limitrophes et en UK ce sont des dizaines de milliers de gens en détresse ....

espérons que tout se termine bien, si cela ne devrait pas etre le cas, nous serions ruinés moi et ma femme

Sans tirer la même conclusion que Madame, je voudrais vous dire pourquoi je vous suis avec le plus grand intérêt, et pourquoi vous avez, tous, mon plus grand soutien.

Début janvier 2008, j'avais fait les formalités pour obtenir un compte Kaupthing, en m'inscrivant sur le site. Malheureusement, mon mari est décédé inopinément, tant et si bien que j'ai complètement perdu de vue le compte et les formalités suivantes (envoi de photocopie de carte d'identité + certificat d'adresse).

A ma grande surprise, fin mars, je reçois un coup de téléphone, d'une déléguée de la banque Kaupthing, qui me demande pourquoi je n'ai pas finalisé mon inscription, et si je compte toujours épargner chez eux. Je réponds évasivement que le moment est mal choisi, que je suis veuve depuis peu et que je n'ai pas encore retrouvé mes esprits.

Lors d'une rencontre entre photographes à Paris, je fais la connaissance d'un Monsieur qui est banquier dans une banque Belge dont je tairai le nom. Son épouse et moi-même sympathisons, et nous restons en contact.

Je me souviens alors ce coup de téléphone, qui m'intrigue, parce que je trouvais qu'un "appel du pied" venant d'une banque n'était pas procédure courante. Je demande donc au banquier ce qu'il en est, et si je peux faire confiance à Kaupthing. Il me répond "non" en argumentant, et en m'envoyant un site où je peux trouver les ratings des différentes banques. Confiante dans sa parole, j'ai donc choisi de placer mes économies ailleurs.

Sans cet avis éclairé, j'aurais fait comme tout le monde ici, et je serais logée à la même enseigne que vous.

C'est pourquoi j'enrage quand je lis des personnes qui vous critiquent et qui disent que vous étiez à la recherche d'un intérêt supérieur aux banques dites "normales". J'enrage parce que c'est une réaction tout à fait légitime, et personnellement je n'y vois rien de répréhensible.

Encore une fois, courage, je pense que ce que j'ai vu et entendu ce soir à la télé est un fameux encouragement, et la parole de 2 personnes en vue comme Leterme et Reynders est, je pense, un gage de confiance.

c'est très interessant. Pourriez vous ajouter les références de ces sources
merci
bien à vous
g willeme

fundee a écrit:sur base d'autres infos

:> k a racheté Robeco (

Pour les clients de Robeco, rien ne change. On savait dans le milieu bancaire que la jeune banque belge Robeco était à vendre. La Banque luxembourgeoise Kaupthing a apparemment sauté sur l'occasion pour s'installer dans notre pays. Le nom de cette banque ne dit pas grand-chose au quidam, mais Kaupthing Bank existe bel et bien, avec 240 employés et quelque 10,6 milliards d'euros d'actifs. Cette institution est spécialisée dans le private banking, la banque d'affaires et d'investissement. Il s'agit d'une banque qui affiche aussi de grandes ambitions et une croissance rapide. "Le groupe est implanté dans tous les pays nordiques ainsi qu'au Royaume-Uni, à New York, Genève et Luxembourg. Et depuis sa récente acquisition de la banque NIBC, il opère également aux Pays-Bas, à Singapour, Francfort et Bruxelles", explique la banque dans un communiqué. Le directeur général de Kaupthing Luxembourg, Magnus Gudmundsson, cité dans un communiqué de la banque, a expliqué que "Robeco Bank Belgium s'intègre de façon excellente dans notre stratégie, tant sur le plan de la diversification géographique que des produits et de la culture d'entreprise. Cette acquisition est une étape logique dans la constitution d'offres de services de banque privée dans les pays du Benelux. En reprenant les activités de Robeco Bank Belgium, nous serons immédiatement opérationnels en Belgique et nous disposerons d'une plate-forme qui nous permettra de nous développer davantage." Une présence immédiate sur le terrain de la banque privée d'où l'enseigne Robeco va donc disparaître. Robeco n'a pourtant acquis le statut bancaire en Belgique qu'en 2002. Elle occupe actuellement 32 personnes, dans les sièges dont elle dispose à Anvers et à Bruxelles. Robeco Belgique affiche 6800 clients et un total de 300 millions d'euros de dépôts.

Pourquoi Robeco lâche-t-il sa banque belge ? Selon le patron de Robeco, George Möller, il s'agit là d'une réorientation sur la distribution de produits d'investissement de tiers auprès des institutionnels en Belgique. Et la clientèle ? Pour Stéfan Richter, le patron de Robeco Belgique et du futur ensemble, "l'opération ne présente que des avantages pour tous nos clients. Tout d'abord, ils resteront en contact avec les mêmes employés. Deuxièmement, ils conserveront un accès aux produits Robeco. Troisièmement, notre intégration dans Kaupthing Bank Luxembourg, spécialisée dans les services financiers privés, nous permettra d'améliorer notre gamme de produits et de services par la suite".)
- voulait devenir intervenant sur le marché libre de bxl (http://www.lecho.be/article/EXCLU_-_Kaupthing_(ex-Robeco_Belgium)_pressenti_pour_rendre_du_tonus_au_Marche_libre.6441516)
- a 30% de ses revenus libellé en ISK, edgé et couvert par des positions sur cette devise
- la banque a gagné pas mal d'argent sur la baisse de la couronne islandaise, dixit le ceo de la belgique
- voir l'article du 5 avril de la Libre Belgique
- toute la communication faite sur site quant aux résultats qui étaient corrects et bien réels.
- c une suite d'évenements qui a mis banque en difficulté comme ce qui est arrivé a fortis bien que différent
-> l'islande a nationalisé Glitenir et Landbanski, le UK a pris des mesures avec des lois anti terroristes contre les intérêts islandais, les anglais ont retirés en masse leurs dépots, appel de fonds de l'islande et blocages a répétition
-> De mauvaises langues ont insinué récemment que Kaupthing "vendait à perte" ses comptes d'épargne... Une réalité ? Pour Yves Delacollette, le patron de la Deutsche Bank Belgique, que l'on ne saurait taxer de complaisance pour la concurrence, il n'y a pas de vente à perte imaginable dans l'offre de Kaupthing: "Voyez les taux du marché de refinancement actuels, et le comportement normal des épargnants belges. L'offre de Kaupthing, très proche des nôtres, est tout à fait tenable." Mais, pour celui qui a fait grandir sa banque en proposant des taux très élevés sur les comptes d'épargne, on évolue ici dans un marché "en guerre permanente".
->"On a mis dans le même sac les tensions sur la couronne islandaise et la santé de la banque, d'origine islandaise. Mais Kaupthing réalise aujourd'hui moins de 25 pc de son chiffre d'affaires en Islande et le reste en Europe continentale et en Grande-Bretagne. Quant à ce taux de 1 000 points de base, il est lié à des produits évoluant actuellement dans un marché totalement illiquide, donc absolument pas représentatif de leur valeur."

Alexandre De Groote, administrateur délégué de Petercam Institutional Bonds, confirme que, "pour l'instant, toutes les analyses qualifient Kaupthing de banque saine. Elle a des besoins de refinancement importants mais c'est le cas de toutes les banques. En réalité, il y a, dans le marché, une crise de confiance envers l'Etat islandais."

En outre, depuis les dernières semaines où les "spreads" (écart entre le taux moyen de refinancement du marché et celui de la banque) de Kaupthing avaient dépassé 900 points de base, les choses se sont un peu améliorées. "Les spreads sont légèrement à la baisse", indique Alexandre De Groote. "Il y aurait un problème en cas de crise de confiance matérialisée par des files devant les agences, comme pour Northern Rock. Mais ce n'est pas le cas", souligne Alexandre De Groote.

Contrôle luxembourgeois

Quid des investisseurs belges qui ont confié leur patrimoine à Kaupthing bank Belgique ? "Ici aussi, il faut savoir que la banque belge est une filiale de Kaupthing Luxembourg qui est une entité indépendante (SA) contrôlée au Luxembourg. Et qui est aussi la 20e institution luxembourgeoise. Rien à voir, financièrement avec la banque islandaise... Conscients toutefois du risque d'amalgame, nous avons contacté la Commission bancaire, financière et des assurances (CBFA) de manière proactive afin de dissiper d'éventuels malentendus", explique Stefan Richter. La CBFA indique qu'elle ne peut confirmer un contact sur un dossier particulier en raison du secret professionnel. Mais selon nos sources, l'autorité financière est bien en relation avec Kaupthing, même si c'est de façon limitée puisque celle-ci relève avant tout de la Commission de surveillance du secteur financier, le gendarme des marchés luxembourgeois.

Reste que l'on dit Kaupthing impliquée dans le "subprime", ces emprunts à risque, eux aussi repris dans des obligations synthétiques. "Nous avions étudié la reprise de NIB Capital, mais dès que nous avons repéré le risque "subprime", nous avons abandonné les discussions. Vous pouvez d'ailleurs le constater à la lecture de notre rapport annuel 2007", indique Stefan Richter. Et la banque bénéficie de la confiance des investisseurs institutionnels ? "Oui, on a levé 1,3 milliard d'euros fin mars par le biais d'un placement privé à des conditions de marché correctes. C'est dire que nous sommes à l'aise. Enfin, je dois ajouter que nous avons aussi 400 jours de liquidités devant nous !"

par apres il est toujours facile de faire la lecon , evidemment nous devrions tous avoir une boule de crystal.

on ne pourra de toute facon pas changer ce qu'il s'est passé,

n'oublions pas que nous vivons des circonstances de marché et des évenements extraordinaires.

- dans les pays limitrophes et en UK ce sont des dizaines de milliers de gens en détresse ....

espérons que tout se termine bien, si cela ne devrait pas etre le cas, nous serions ruinés moi et ma femme

Bonsoir,

Je suis d'accord avec vous, je trouve que c'est toujours très facile et malsain de venir narguer ceux qui sont dans le pétrain en mettant en avant qu'on ne s'est pas fait avoir et que finalement on est des idiots.

Je tiens à faire remarquer à Madame masaucierebienaimée que si le gouvernement belge n'avait pas injecté à coup de milliards DEXIA et FORTIS, elles seraient maintenant en faillite et de plus avant Kaupthing. Cela me fait enrager car j'ai l'impression que beaucoup l'oublie en se disant ouff!!!!

C'était les deux plus grosses banques belges !!!!!! A MEDITER

De plus, il y a des petits épargnants qui sont encore lésés avec Fortis et je ne parle pas d'action et de la prise de risque.

Ma mère a une épargne pension chez Fortis et après les événements a pris conscience que son épargne pension n'était pas protégée. Confirmé par l'employé de banque qui l'a reçu ce matin. A l'époque, on ne lui a pas expliqué qu'il y en avait de plusiseurs sortes. Ce banquier , très gentil et très honnête, lui a dit très clairement, Madame au moment où vous avez contracté votre épargne pension c'était un bon produit et personne n'aurait imaginé que l'on se retrouverait un jour dans une telle situation.

Sans doute que Madame avait aussi prévu la chute de Dexia et Fortis et a retiré toutes ses actions....

Pour ma part, je dois bien vous avouer que je me considère comme chanceuse car je ne dépasse pas la garantie de l'AGDL alors que des épargants ont dans cette banque bien plus, fruit d'un travail acharné pour certains ce sont 40 années et c'est le pécule qu'ils ont mis des années à se constituer pour avoir une paisible retraite, faire face aux imprévus, payer les études à leurs enfants (c'est mon cas). Mais franchement comment pouvez-vous faire la leçon aux épargnants qui ont tout simplement placé leur épargne en bon père de famille.
Comme l'a bien dit Monsieur , tout le monde n'est pas branché sur google. J'ajouterai aussi que certaines presses et certaines revues avaient aussi fait la publicité de cette banque. Certains ont retrouvé des articles qui annoncaient cette banque comme très solide et dans une presse crédible et à large diffusion.

Alors, cessez de glousser sur le malheur des autres, que vous donniez le filon on vous en remercie mais pour le reste un peu dhumilité.

J'ajouterai aussi qu'il serait grand temps que vous reconsultiez votre boule de cristal car à mon avis la crise n'est pas finie et d'autres banques pourraient avoir des difficultés.

Nous, épargnants chez Kaupthing, qui travaillons et payons nos impôts en Belgique, sommes d'honnêtes citoyens qui ont juste voulu mettre leur argent sur le premier produit le plus sûre qui s'appelle un livret d'épargne en vue de projets de vie ou tout simplement gérer leur budget en bon père de famille de manière à prévoir les coups durs et éviter le surendettement.

Nous avons besoin de messages encourageants et de personnes qui soutiennent notre action , car ce qui nous arrive aujourd'hui pend au nez de tout le monde et NOUS NE LE SOUHAITONS A PERSONNE
mais j'ose espérer que c'était le message que vous vouliez nous faire passer et que les touches de votre clavier ont quelques peu glissés.

Je remercie petitspas pour son soutien et son message car au moins c'est un message constructif

Marina a écrit:Bonsoir,



Nous avons besoin de messages encourageants et de personnes qui soutiennent notre action , car ce qui nous arrive aujourd'hui pend au nez de tout le monde et NOUS NE LE SOUHAITONS A PERSONNE

Parfaitement !

Personnellement je ne savais même pas que K était une banque islandaise, j'ai investi l'argent dans une banque localisée avenue Louise à Bruxelles, avec un compte IBAN BE. Naïvement je pensais donc qu'en cas de problème, j'aurais exclusivement à faire à l'Etat Belge surtout que le précompte est payable en Belgique et nul part ailleurs.

Le monde entier vit à crédit, tous les pays sont endettés.
Et l'on ne peut décemment pas reprocher à un petit épargnant de décrypter les comptabilités internationales et les montages financiers et légaux des banques.

Ne vous laissez rien reprocher, ne culpabilisez pas.
CONTINUEZ VOTRE ACTION.

masaucierebienaimee, lorsque j'ai investi chez Kaupthing en juillet 2008, je savais très bien que la maison mère de Kaupthing en Islande avait une solvabilité des plus douteuses. Je savais aussi que je placais mon épargne dans une filiale luxembourgeoise, 100% indépendante de la maison mère et dont le rating était très bon. Je ne suis donc pas un client "naif" ou mal renseigné comme vous semblez le penser mais j'ai fais confiance au système de protection des épargnants.

Par sécurité j'ai limité mon épargne à 2 X 20000 EUR (moi et ma compagne).
Cela n'empèche que si la situation reste en état, je récupérerais tout juste ma mise, sans les 6,25% d'intérets que j'aurais du toucher fin décembre. Cela n'est pas acceptable et cela touche donc même les épargnants "bien informés" comme moi...

Avant de venir donner des leçons masaucierebienaimee, réfléchissez un peu....

Je ne donne pas de leçons, je comprends simplement qu'il est difficile pour qui que ce soit de maîtriser toute l'information sur tous les produits, financiers ou autres.
Parmi ceux qui ont investi dans un fonds de pensions, starfund ou autres, sicavs diverses, ....
QUI peut me donner la composition précise des avoirs de ce fond? Et pas celle de la brochure d'il y a un an, l'actuelle!
Même pas votre banquier, il vous dira tout au plus le % des valeurs les plus importantes dans le passé.

deleted

Evidemment que l'on pouvait se renseigner, que l'on devait être prudent, que l'on aurait dû savoir...il en est ainsi avec tout mon cher monsieur. attention, à l'avenir renseignez vous sur le produit que vous compter acheter, liser toutes les informations du packaging, renseignez vous sur la société de fabrication etc... etc... car il risque de vous sauter à la figure ou de vous faire exploser l'estomac...

Ce serait maintenant de notre faute que Robeco ait annoncé qu'elle est devenue Kaupthing etc... etc... honte plutôt à ces fous furieux de la finance qui n'ont pas respecté l'épargnant lambda on ne donnant pas une information simple, claire.
En plus passer d'une banque 'Belge' à une banque 'Luxembourgeoise' sans que rien ni personne n'ait été suffisamment alerté à commencer par test achat GRAND défenseur de consommateur mais aussi grand racoleur pour avoir des abonnés...
Marre des donneurs de leçons mais bravo à ceux qui prennent des intiatives pour éviter que nous soyons à l'avenir des pigeons

Gérald a écrit:Je ne donne pas de leçons, je comprends simplement qu'il est difficile pour qui que ce soit de maîtriser toute l'information sur tous les produits, financiers ou autres.
Parmi ceux qui ont investi dans un fonds de pensions, starfund ou autres, sicavs diverses, ....
QUI peut me donner la composition précise des avoirs de ce fond? Et pas celle de la brochure d'il y a un an, l'actuelle!
Même pas votre banquier, il vous dira tout au plus le % des valeurs les plus importantes dans le passé.

Mon message ne vous visait pas, il était adressé à l'initiateur de ce topic, masaucierebienaimee !

Ben oui, j'ai vu mais un peu tard. (une nuit sous café pour terminer un travail, ça n'aide pas à rester lucide). Mea culpa.
Merci