PAS d'avancée et pourtant la presse continue à nous alimenter d'articles vides

http://www.lessentiel.lu/news/economie/story/21860129

Un nouvel article qui ne donne encore une fois qu'une seule certitude : notre garantie ne sera que de 20000 euros et pour le reste on y travaille mais c'est compliqué.
Je trouve cette attente intolérable et ce langage vide de sens. Ce que ce genre d'article donne comme sentiment c'est que le dossier n'a pas de solutions. On nous prépare à recevoir les 20000 euros rien de plus.
On est pris en otage par le monde des finances et politiques. J'en suis dégoûtée et furieuse.
Pendant ce temps là, on n'arrive plus à fonctionner!! On nous a agressé en gelant notre argent!! Sorry mais la colère monte.

On parle de nous, c'est déjà ça... Les journalistes n'ont pas plus d'informations que nous n'en avons, ils doivent donc faire avec ce dont ils disposent. Personnellement je préfère ce genre d'article qui ne nous apprend rien, plutôt que le silence radio... Au moins le reste de la population est informée de ce qui nous arrive.

D'habitude les dirigants politiques ne sont pas avares de promesseses. Mais dans notre cas, rien. Si la situation va prendre des semaines à évoluer, il nous faut une promesse du style : "Ne vous inquiétez pas, mais dans le pire des cas, le gouvernement ne laissera pas tomber ses épargnants". Ce genre de promesse qu'on a entendu plusieurs fois avant la mise en sursis de Kaupthing. Maintenant, on entend plus ce genre de promesses. Ce silence pour moi équivaut à dire : "Dans le pire des cas, tant pis pour vous".

On attend aussi une information plus engagée de la part de la presse pas toujours un copier/coller de ce qui est repris dans des communiqués. Un journalisme qui pose des questions qui dérange et qui confronte les dirigeants avec leurs discours changeants. Pas un journalisme qui dort avec les décideurs mais qui réveille. Je ne vois rien de cela. Si l'on travaille dans les coulisses qu'on le dise clairement. Mais des paroles du style : on pense à vous je préfère l'entendre d'autres personnes. A ce stade on n'a pas besoin de pensées mais d'actions. C'est comme cela que l'économie fonctionne et que la politique est jugée. On est bien éveillé et que l'on arrête de nous donner des articles somnifères!