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2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe)

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2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe) Empty 2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe)

Message  Invité Sam 25 Oct - 3:49

09 octobre 2008 http://geographie.blog.lemonde.fr/2008/10/09/cccxii-histoire-drole-islandaise-de-la-crise-financiere-mondiale-vue-a-travers-un-biais-xenophobe/
CCCXII.

Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe)
Au coeur de la dorsale médio-Atlantique et au pays de la géothermie, les Islandais étaient gros consommateurs d’électricité (Une Poignée de Noix Fraîches). Ils se mariaient peu, divorçaient beaucoup (39,5 divorces pour 100 mariages, à la sixième place mondiale) mais se targuaient d’avoir un des meilleurs taux de fécondité du monde occidental : 1,9 enfant par femme en 2001. Deux enfants sur trois naissaient hors mariage. On pouvait également ajouter qu’en Islande 78,5 % des femmes ont un travail rémunéré (Idem). L’Islande concentrait tous les mérites de la modernité, sans aucun de ses inconvénients : un petit paradis sur terre.
Les Occidentaux rêvaient à cette île de l’Atlantique nord plus encore qu’aux sociétés nord-américaines. Ils y trouvaient - cela demeure vrai - une société moins mélangée au plan racial - vieux fantasme - riche, démilitarisée [1], écologique et puritaine. Il fallait des films comme Back soon pour saisir l’envers du décor, l’ennui généralisé d’une population occupant une terre septentrionale éloignée des grands continents habités, la perte de repère frôlant le désespoir pour des Islandais ayant majoritairement abandonné l’exploitation de la seule richesse de la région - les produits de la mer -, et les maux courants de l’Occident décadent : la consommation irraisonnée d’alcool et de cannabis.

Cet envers du décor restait toutefois à sa place, c’est-à-dire en arrière-fond. Certes, le modèle nordique ne se résumait pas à l’Islande, mais celle-ci occupait une place spécifique. Et puis la crise a frappé. L’admiration béate et l’aveuglement confondant (en un mot) ont alors cédé la place à un dénigrement bête et méchant. René Girard y verrait peut-être l’application de ses théories sur les boucs émissaires ? On observe en tout cas que les médias se précipitent à nouveau vers l’Islande, mais pour des raisons les moins louables. Elle s’avère moins anxiogène que les Etats-Unis - tout ce qui se passe outre-Atlantique résonne en Europe -, assez proche de l’Europe tout en paraissant éloignée ; le tout teinté de vieille jalousie par rapport à l’ancien exemple du modèle nordique. Que se passe-t-il à Reykjavik à l’automne 2008 pour susciter ces articles ? La grande Crise fait trembler le pays du volcanisme.
Dans le Monde, trois articles se sont télescopés. Le 7 octobre, Breakingviews (George Hay) commence par ces quelques mots : « L’île est au bord du naufrage. » L’analyste se justifie par le rapprochement d’ordres de grandeur. Les 330.000 Islandais se sont très lourdement endettés : « Les ressources bancaires garanties représentent 8,6 fois le PNB du pays, contre 2,6 en Irlande. » Le taux d’intérêt réel est très faible (1 %), que l’on calcule en retranchant du taux d’intérêt nominal (15 %) le taux d’inflation (14 %). Les autorités ont de ce fait mis en place un système dans lequel l’argent tombait du ciel. Elles ont poussé les Islandais à emprunter sans compter. Alors que Reykjavik prépare une nationalisation des trois banques nationales, le pays se rapprocherait du gouffre ? George Hay bat en brèche sa propre démonstration en indiquant que la dette publique représente 20 % du PNB. Que l’euro ait gagné 14 % en une semaine par rapport à la couronne islandaise ne signifie même pas grand chose ; au contraire, si l’Islande exporte vers l’UE, cette dévaluation de fait lui donne un surcroît de compétitivité.
Gérard Lemarquis revient sur l’Islande le lendemain (8 octobre), avec les mêmes nouvelles : nationalisation des banques en cours (Glitnir, à 75 %) ou annoncée (Landsbanki et Kaupthing). La couronne islandaise dérape par rapport au dollar : - 45 % de sa valeur en un mois. Les élites dirigeantes réunies d’urgence démontrent leur incompétence. Le journaliste décrit deux solutions à la fois ultimes et théoriques. Toutefois, elles heurtent l’entendement. Si le gouvernement islandais fait main basse sur la capitalisation des caisses de retraite, il vole littéralement les retraités pour un résultat aléatoire, et provoquera à court terme des émeutes. S’il croit ensuite à la « la solidarité des banques nordiques », il prend ses désirs pour des réalités. Même assortie d’une demande d’adhésion à l’Union Européenne, la demande virtuelle ne rencontrera aucun succès. Pour quelles raisons les banques sollicitées secourraient-elles les banques d’un pays en dehors de l’Union ?
Le journaliste du Monde ne tourne pas autour du pot pour expliquer la situation. Que les Islandais s’en prennent à eux-mêmes : « grisés par les mirages d’une hyperconsommation à crédit, [ils] n’ont rien vu venir, d’autant que les banques continuaient à les encourager à s’endetter. » Gérard Lemarquis ne dissimule pas sa réprobation envers les banques islandaises apatrides et menées par des capitalistes fous, « libres de leurs mouvements au nom de la liberté de circulation des capitaux et assujetties à une réglementation réduite à sa plus simple expression ». En plus, elles ont osé investir à l’étranger, au Royaume-Uni, au Danemark ; pire, en France. [2] Ils ont fauté, mais ils ne vont pas échapper à la punition : « les Islandais vont devoir réduire leur train de vie. » Le même journaliste prédit le lendemain en page 3 que l’Islande est au bord du gouffre.
Mais sur le fond, les vingt-quatre heures n’ont guère modifié la situation de l’île. L’Islandais de Reykjavik conduit un 4×4. Il longe ou traverse des quartiers en chantier. Son père et son grand-père ont avant lui profité de l’argent roi, d’une facilité offerte par les banques de s’endetter sans limites [3]. La consommation a imprégné en profondeur les moeurs islandaises « On a ici le sentiment de vivre quand on a de l’argent, c’est-à-dire quand on n’en a plus le temps. » Obnubilés par l’achat de biens immobiliers, les Islandais ont fabriqué une bulle qui a finalement éclaté : beaucoup d’Islandais paient désormais pour un bien fictif, un bien dont la valeur s’effrite.
Comme il faut clore ce papier, j’en arrive donc à la blague islandaise vantée au départ… De quoi s’agit-il ? Tout ce qui précède est l’histoire de l’Occident. Seulement, il est moins facile de parler de soi que des autres. Tout ce qui est avancé dans les articles du Monde (un tour rapide de la presse francophone confirme ce biais) vaut pour l’Amérique du Nord et pour l’Europe : la politique des taux d’intérêts écrasés facilitant la surconsommation, la croyance dans l’immobilier, les banques investissant à l’autre bout de la planète, les hommes d’affaires prêts à investir dans tout ce qui peut recevoir de l’argent et attirant sur eux les lumières médiatiques, etc. Que l’on comprenne par conséquent mon agacement et, surtout, que l’on attende pas de moi une condamnation des Islandais. Je n’oublie pas que j’ai pu moi aussi bénéficié des largesses de banques disposées à me prêter de l’argent : il n’y a pas de morale dans cette histoire récente.
La blague islandaise, c’est que tout le monde (occidental) est islandais.










Elise Vincent met de l’eau au moulin dans le Monde du 24 octobre, sous le titre ‘Naufragés d’Islande’. La critique ne semble plus de mise. La journaliste évoque avec commisération les victimes de la ‘finance folle’.
Des victimes pourtant bien consentantes, si l’on creuse un peu les portraits :
“Il y a encore trois semaines, Ragnar Kristinn Kristjansson était un entrepreneur à qui les vents polaires avaient réussi. A 48 ans, ce rouquin dynamique vivait de ses rentes. Son exploitation de champignons lui avait apporté fortune et félicité. […] A la banque, il avait droit aux meilleurs égards. Des conseillers attitrés, des taux privilégiés. Le secteur financier de l’île était à son apogée. Toutes les audaces étaient permises. Sur son dernier investissement, on lui avait promis 40 % de bénéfices. C’était pour un hôtel à Pittsburgh, aux Etats-Unis. Il y a cru. En trois jours, début octobre, tout a sombré : les rentes, l’hôtel à Pittsburgh. Après une décennie d’euphorie, une croissance entre 4 % et 7 % par an, la crise financière internationale a atteint l’Islande, qui n’a rien vu venir. Elle a fait banqueroute, façon Monopoly, avec comptes gelés, crédits bloqués, épargne partie en fumée.
En 72 heures, les 7, 8 et 9 octobre, le gouvernement a dû brutalement nationaliser les trois principales banques du pays pour sauver ce qui était encore sauvable. Des banques aux noms barbares jusqu’alors respectées : Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing. C’est chez elles que M. Kristjansson avait fait ses placements. Comme la plupart des 300 000 Islandais. Aujourd’hui, comme beaucoup, il est en colère.
A Reykjavik, des manifestants réclament la tête du gouverneur de la Banque centrale. Dans les rues de la capitale, pas un passant qui n’ait perdu quelque chose dans la banqueroute. ‘Je n’ai aucune idée de ce qui reste de ma pension !’ se désole Peter, 58 ans, consultant en informatique. Comme beaucoup, il avait une retraite par capitalisation. ‘C’est simple, j’ai perdu toutes mes années d’épargne !’, lâche, le pas pressé, Hafsteinn Halldorsson, un intérimaire de 48 ans. […]
Dans les magasins, face à une demande qui s’écroule, on tente par tous les moyens d’écouler les stocks. Sur les prospectus distribués dans les boîtes aux lettres, on casse les prix : - 50 % sur les pâtisseries, - 80 % sur les meubles, - 90 % sur les chaussures. Les galeries d’art et le milieu artistique, très dépendants du mécénat d’entreprise, craignent le pire. Chez les jeunes, l’humeur est morose. Des étudiants inscrits dans des universités étrangères ont été obligés de revenir en urgence. Avec l’effondrement de la couronne, la vie hors d’Islande est devenue inabordable. […]
Ces dix dernières années, c’était la finance qui avait nourri la croissance. Grâce à elle, les Islandais avaient pris l’habitude de se considérer comme ‘le peuple le plus heureux du monde’. Les statistiques les confortaient. Après avoir été l’un des pays les plus pauvres du monde occidental, l’île était devenue l’endroit sur terre où l’on mourait le plus tard, le moins malade et le plus riche.
Mais cette croissance était fragile. Elle était basée sur des emprunts massifs à l’étranger - jusqu’à 550 % du produit national brut - avec une monnaie surévaluée. La crise mondiale n’a eu aucun mal à renverser le château de cartes. […] L’aide du Fonds monétaire international (FMI) ne résoudra pas tout. Depuis trois semaines, l’inflation a fait exploser les prix. Les comptes courants fonctionnent, mais tous les comptes d’épargne ou de placement sont gelés. Personne n’a eu le temps de retirer son argent. En attendant une éventuelle aide étrangère, l’Etat a imposé des mesures de sauvegarde du jour au lendemain.
Toutes les importations sont bloquées. A court de devises, la Banque centrale refuse les sorties de couronnes. Beaucoup de produits manquent dans les boutiques. Seuls les secteurs alimentaire et pharmaceutique sont épargnés. […]
Pour des ménages comme celui de Ragnhildur Sigurdordottir, 42 ans, et son époux, la situation est devenue critique. Ils sont propriétaires d’un ranch près de Selfoss, une petite ville sur la côte atlantique, à trente minutes de Fludir. Ils ont deux enfants, et 50 poneys islandais qu’il faut nourrir. Or, il y a trois ans, pour pouvoir investir près de cette bourgade où, comme partout en Islande, les murs des maisons sont recouverts de tôles ondulées colorées, ils ont dû emprunter.
Le crédit qu’on leur a fait souscrire, comme à beaucoup d’Islandais, était en devises étrangères. Un produit que les banques avaient élaboré pour obtenir des taux d’intérêt peu élevés et attirer les clients. Les autres prêts proposés à l’époque étaient à des taux trois fois plus chers, mais le pari était risqué. Avec la dévaluation de la couronne des dernières semaines, les mensualités ont explosé. Pour Mme Sigurdordottir, elles ont doublé. Le ménage était régulièrement à découvert, il l’est encore plus. […]
Jusqu’à la banqueroute, le crédit était presque une religion, en Islande. Prêt pour le 4 × 4, prêt pour la cuisine, la télévision. Quand les enfants voulaient acheter une maison, ils hypothéquaient celle des parents. Toutes les cartes de crédit étaient à débit différé et tout se payait avec : les cigarettes comme le pain. Dans les boutiques, le 18 de chaque mois était une date attendue. C’était le début de plusieurs semaines de vie à crédit. Pour les fêtes de fin d’année, en décembre, les banques avançaient cette date au 11 du mois.
Le système a attiré de nombreux Polonais. Comme la famille Tozefir, qui a débarqué à Fludir il y a huit ans. Grâce aux miracles du crédit, Michal, 30 ans, et sa femme, serveurs dans un hôtel, n’ont rien à envier à une famille de cadres français : grande maison, Jeep, iMac, trampoline dans le jardin…
Beaucoup de leurs compatriotes ont carrément décidé de retourner au pays. C’est particulièrement le cas à Reykjavik, où ils venaient travailler comme saisonniers dans le bâtiment. En trois semaines, avec la dévaluation de la couronne, les paies ont perdu jusqu’à la moitié de leur valeur. Dans la capitale, le blocage des crédits a subitement obligé les nombreuses grues de chantiers surplombant la mer à ralentir la cadence. Partout fleurissent des écriteaux ‘à vendre’ sur des pavillons encore en travaux.
A l’ANPE locale, c’est l’ébullition. En quelques jours, l’agence a subi un afflux de chômeurs auquel elle n’avait jamais été confrontée jusque-là. Ces dernières années, le taux de chômage n’avait jamais dépassé 1,5 %. Là, sur un marché de l’emploi de 170 000 postes, 3 500 personnes se sont précipitées à l’agence, dont 600 licenciées du secteur bancaire. L’organisation a dû embaucher du personnel en urgence.”


Rédigé par : geographie | le 23 octobre 2008 à 14:52
Merci pour ce papier!
Les articles sur l’Islande dans les médias ce temps sont un exemple de plus du traitement majoritairement noir/blanc de l’information.
Avant: Un paradis écologique (très loin de la vérité)
Après: Un pays de profiteurs qui volent l’argent des “bons” Européens continentaux.


Dernière édition par petitpas le Mer 5 Nov - 21:21, édité 1 fois

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2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe) Empty Kaupthing Bank Deutschland, Foren, Kontaktaufnahme

Message  HGM Mar 4 Nov - 22:40

Hallo,
ich bin einer der ca. 30800 Kaupthing-Geschädigte in Deutschland mit € 50.000,-. Leider spreche ich nur Deutsch. Wir sind in der gleichen Lage, wie Sie und ich denke, wir sollten Kontakt zueinander finden. Auch wir haben uns zu Foren zusammengeschlossen:
http://kaupthingedge.foren-city.de/
http://kaupthing-edge.helft-uns.de/
Bitte nehmen Sie zu uns Kontakt auf.

Unsere letzte Information:

http://kaupthing-edge.helft-uns.de/2008/11/04/habe-gestern-0311-ein-langeres-telefonat-mit-der-kaupthing-zentrale-gefuhrt/#respond

Text:

Habe gestern (03.11.) ein längeres Telefonat mit der Kaupthing Zentrale geführt
Nathalie, 04.November 2008

Es ging im Kern um die Frage, wie sich solche Sparer verhalten sollen, die am 08.10. und 09.10. erfolglos versuchten, Geld von ihrem Tagesgeldkonto bei Kaupthing auf das Referenzkonto zu überweisen. Hier weist das Kontosaldo jetzt den Betrag „0“ aus, obwohl das Geld nicht auf dem Referenzkonto eingegangen ist.

Kaupthing Deutschland hat in dieser Sache bereits mehrfach Gespräche mit der DZ Bank geführt, die als Dienstleister von Kaupthing für die Zahlungsabwicklung zuständig ist. Die überwiesenen Gelder befinden sich offenbar auf einem Zwischenkonto der DZ. Die DZ sträubt sich aber, dieses Geld an Kaupthing zurück zu überweisen bzw. die Kontosalden zu berichtigen. Kaupthing sieht deshalb aber nicht den Anspruch der betroffenen Anleger gefährdet, weil die isländische Finanzaufsicht auf dieses Problem, das durchaus eine größere Zahl von Sparern betrifft, auf kurz oder lang stoßen wird und dann eine Lösung finden muß.

Nachdem die Kaupthing Bank in Island neu gegründet wurde, gibt es nunmehr zwei Kaupthing-Banken. Es wurde mir gegenüber betont, daß die alte Kaupthing Bank nicht insolvent ist. Die isländische Einlagensicherung hat den Entschädigungsfall festgestellt, weil Kaupthing Deutschland innerhalb der 3-Wochen-Frist nicht in der Lage war, Guthaben der Kunden auf Anforderung auszubezahlen. Damit war nach isländischem Recht die gesetzliche Voraussetzung für den Entschädigungsfall eingetreten. Man wollte auf Nachfrage auch nicht die Möglichkeit ausschließen, daß Kaupthing Deutschland seinen Geschäftsbetrieb fortsetzt, dann aber nicht unter der Marke Kaupthing, die wegen der jüngsten Ereignisse natürlich „verbrannt“ ist. Es laufen schon seit einiger Zeit hinter den Kulissen Gespräche zwischen Kaupthing und interessierten Banken in Deutschland und im Ausland, die das Geschäft von Kaupthing Deutschland übernehmen und ggf. fortführen könnten. Trotz der Feststellung des Entschädigungsfalls ist auch diese Option noch nicht vom Tisch.

Davon unabhängig hält es Kaupthing für richtig, jetzt den Anspruch auf Entschädigung bei der isländischen Einlagensicherung geltend zu machen, um die Frist zu wahren. Alles Weitere wird sich zeigen. Innerhalb der dreimonatigen Frist bis zur Auszahlung kann sich, so die Aussage, noch jede Menge tun. Man zeigte sich übrigens zuversichtlich, daß zumindest die Garantiesumme bis 20.887 Euro erstattet werden wird.

Die Finanzsituation von Kaupthing alt sieht offenbar deutlich besser aus als die von Landsbanki. Zwar reichen die noch vorhandenen Gelder bei Kaupthing Deutschland bei weitem nicht aus, um die offenen Guthaben zu decken; die Lage ist aber weniger dramatisch, als manche Medien behaupten. Der Grund, warum in Österreich eine weitgehende Rückzahlung der Einlagen an die Sparer aus Bestandsmitteln der dortigen Kaupthing-Niederlassung möglich war, ist der, daß Kaupthing Österreich zum Zeitpunkt des Moratoriums durch die Finanzaufsicht erst knapp eine Woche am Markt aktiv war und die Gelder deshalb noch nicht von der Muttergesellschaft in Island abgerufen worden waren.
Die Niederlassungen von Kaupthing in Europa waren, so die Aussage, „Geldsammelstellen“, die die Mittel der Sparer auf Anforderung an die isländische Mutter weiterleiteten, die dann damit am Markt arbeitete.

Die Mitarbeiter von Kaupthing Deutschland sind kaum besser über die Lage im Bilde als die betroffenen Sparer selbst. Auch sie beziehen die meisten Informationen aus der deutschen Presse. Es bestehen nur sporadische Kontakte zur Zentrale von Kaupthing alt in Island. Die Internetseite von Kaupthing Deutschland wird von Island aus betreut. Die deutsche Niederlassung kann deshalb nicht von sich aus Veröffentlichungen auf der Webseite www.kaupthingedge.de einstellen. Man geht aber davon aus, daß es demnächst offizielle Infos von Kaupthing Deutschland geben wird.

HGM

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Message  Invité Mar 4 Nov - 23:10

Hallo HGM und Gute Abend.

Möchten Sie bitte ihre post da wieder schreiben https://kaupthing.forumactif.org/propositions-d-actions-f6/a-ceux-qui-parlent-allemand-contact-avec-le-forum-allemand-t1219.htm#8110 ? Vielen Danke. Ich werde versuchen, es ins Englische zu übersetzen.

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2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe) Empty post d'un client allemand

Message  Roland SLOCK Mar 4 Nov - 23:30

Si je peux etre utile concernant des traductions allemand-français, faut pas hésiter. Je travaille en Allemagne et suis parfait bilingue.

Roland SLOCK

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Message  Invité Mar 4 Nov - 23:32

Roland SLOCK a écrit:Si je peux etre utile concernant des traductions allemand-français, faut pas hésiter. Je travaille en Allemagne et suis parfait bilingue.

Ah quelle merveille !!!!

Alors pourriez-vous svp, quand vous aurez le temps, traduire l'essentiel de ce qu'a dit notre ami Allemand, et dans le topic que j'ai cité ?? Merci beaucoup en tout cas !

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2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe) Empty Re: 2008-10-09 :: geographie.blog.lemonde.fr :: Histoire drôle islandaise. (De la crise ‘financière’ mondiale vue à travers un biais xénophobe)

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