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2008-10-08 12 h 55 :: challenges.fr :: Crise financière : l'Union européenne mise sur une réponse coordonnée

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Message  Invité Sam 8 Nov - 21:19

http://www.challenges.fr/depeches/20081007.FAP1926/?xtmc=kaupthing&xtcr=33

08.10.2008 | 12:55
Crise financière : l'Union européenne mise sur une réponse coordonnée

Les 27 pays de l'Union européenne ont décidé mardi de porter à 50.000 euros le minimum de garantie des dépôts bancaires, misant sur une réponse coordonnée face à la crise financière, alors que depuis plusieurs jours des mesures étaient annoncées en ordre dispersé par les différents gouvernements.

Au lendemain d'un lundi noir, les bourses se montraient hésitantes: celle de Londres a terminé la séance en très légère hausse, celle de Paris aussi, tandis que celle de Francfort perdait encore un peu. New York s'orientait à la baisse.

Réunis à Luxembourg, les ministres européens de l'Economie et des Finances ont insisté sur la nécessité de trouver des réponses communes à la crise. Ces derniers jours, plusieurs pays avaient décidé unilatéralement de relever le minimum de garantie des dépôts bancaires. Après l'Irlande, la Grèce, l'Allemagne, l'Autriche et la Suède avaient emboîté le pas.

Les ministres européens ont laissé aux différents gouvernements la possibilité de relever le seuil de garantie au-delà de 50.000 euros. Les Pays-Bas et l'Espagne ont annoncé mardi qu'ils le portaient à 100.000 euros. Par ailleurs, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'injecter 50 milliards de dollars (37 milliards d'euros) de liquidités destinées aux banques, pour le deuxième jour consécutif.

Dans le même temps, aux Etats-Unis, la Réserve fédérale a annoncé un plan de rachat massif des emprunts à court terme, tentant de mettre un coup d'arrêt à la crise du crédit, qui met en péril l'économie américaine. Le président de la "Fed", Ben Bernanke, a prévenu que la crise financière n'avait pas seulement "assombri les perspectives de croissance économique", mais qu'elle pourrait aussi faire durer les difficultés plus longtemps. M. Bernanke a laissé entendre que la Fed pourrait encore abaisser son principal taux d'intérêt, maintenu à 2% depuis juin, lors de sa réunion des 28 et 29 octobre, voire avant.

De son côté, le Fonds monétaire international (FMI) a lancé un appel à un "engagement collectif" des autorités financières partout dans le monde contre la crise du crédit. Dans son rapport semi-annuel, le FMI a aussi revu à la hausse ses estimations concernant les pertes financières aux Etats-Unis, les évaluant à environ 1.400 milliards de dollars, contre 1.000 milliards envisagés en avril.

En Allemagne, la chancellière Angela Merkel a souligné devant le Parlement la nécessité pour l'Union européenne de s'unir pour combattre la crise, mais elle a réitéré son opposition à la création d'un fonds commun de sauvetage des banques.

Les caisses d'épargne publiques allemandes ont fait état mardi d'un afflux massif de nouveaux dépôts, les clients considérant ces comptes comme plus sûrs bien que le gouvernement se soit engagé dimanche à garantir tous les comptes bancaires, y compris privés.

Au Royaume-Uni, le Premier ministre Gordon Brown a convoqué le gouverneur de la Banque d'Angleterre et le président de l'Autorité des services financiers pour des discuter de la dégringolade des titres de plusieurs banques. Les investisseurs redoutent que l'action du gouvernement en faveur des établissements bancaires touchés par la crise soient insuffisante. Le cours de la Royal Bank of Scotland plongeait de 39% mardi à la clôture de la bourse de Londres, tandis que le titre de la banque HBOS avait décroché de 41,5%.

Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a quant à lui annoncé la mise en place d'un fonds de 30 milliards d'euros pour venir en aide au secteur financier, précisant que ce montant pourrait être porté à 50 milliards d'euros si nécessaire.

En Islande, particulièrement touchée par la crise, le gouvernement a pris le contrôle de la deuxième banque du pays, Landsbanki, comme il l'avait fait avec Glitnir, le troisième établissement bancaire islandais. Kaupthing, la plus grande banque du pays, a annoncé que la Banque centrale islandaise lui avait octroyé un prêt de 500 millions d'euros.

Le président russe Dimitri Medvedev a pour sa part dévoilé de nouvelles mesures, à commencer par l'injection de 950 milliards de roubles (36,3 milliards de dollars), via des prêts de cinq ans aux banques, pour tenter de combler le manque de liquidités, au lendemain d'un lundi noir pour les bourses du pays.

En Asie, plusieurs banques centrales ont annoncé des mesures très différentes mardi, sans concertation. La Banque centrale australienne a réduit son taux d'intérêt officiel d'1 point, à 6%, tandis que la Banque centrale du Japon maintenait au contraire son principal taux d'intérêt à 0,5% pour le 20e mois consécutif. En Indonésie, les autorités ont augmenté le taux d'intérêt d'un quart de point, dans l'espoir de stopper l'inflation galopante. AP

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