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2008-11-19 16 h 21 :: trends.be :: Exclusif : 15.000 licenciements dans les banques belges d'ici 2012 (pour les affamés de sang et de vengeance)

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Message  Invité Jeu 20 Nov - 12:53

http://www.trends.be/fr/economie/banque-et-finance/12-1636-46637/exclusif---15-000-licenciements-dans-les-banques-belges-d-ici-2012.html

Exclusif : 15.000 licenciements dans les banques belges d'ici 2012

19/11/2008 16:21

Alors que Wall Street et la City licencient à tour de bras, nos banques n'ont pas encore activé de plans de licenciement massifs. Le syndicat LBC-NVK augure toutefois 15.000 suppressions d'emplois d'ici 2012...

Après la chute de Bearn Stearns, l'effondrement de Lehman Brothers et la reprise de Merrill Lynch par Bank of America, les banquiers et traders sont sous pression. Plus de 125.000 employés ont déjà été remerciés depuis le début de la crise. Et d'ici la fin de l'année, les grandes banques américaines auront réduit leurs effectifs de 25 à 30 %, soit plus de 250.000 postes supprimés au total. Constat similaire à Londres où 28.000 emplois disparaîtront cette année. Mais à la City, tout le monde s'accorde à dire que le pire est encore à venir. On s'y attend en effet à une nouvelle vague de licenciement l'an prochain : 35.000 personnes seraient concernées.
Le rachat de Fortis coûtera 3.000 postes

Si Wall Street et Londres éternuent de concert, les 63.000 «banquiers» belges risquent-ils de s'enrhumer ? «Il n'existe encore aucun signe avant-coureur, constate Jean-Michel Cappoen, secrétaire général SETCa. A l'exception des 74 emplois supprimés chez Kauphting Belgique, aucun plan de licenciements massifs n'a été activé. Je reste toutefois attentif à l'intégration de Fortis dans BNP Paribas.»

Et pour cause : une estimation réalisée par Fortis chiffre le coût de la concentration à 3.000 emplois, dont une grande partie aux sièges centraux de Bruxelles et dans la salle de marché. Dick-Jan Abbringh, auteur de l'ouvrage Marche ou crève , n'est guère plus optimiste pour le secteur de la banque de détail. Une crainte corroborée par le syndicat LBC-NVK qui augure également un bain de sang social. «L'addition sera bientôt présentée au personnel et 15.000 emplois disparaîtront dans les quatre prochaines années, commente Stefaan Decock, responsable pour le secteur financier au sein du syndicat chrétien. Et il s'agit d'une estimation prudente...»

Cette évaluation, qui replonge le milieu bancaire à des taux d'emploi équivalents à ceux de l'année 1980, fait sortir Febelfin de ses gonds : «Il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur les répercussions possibles de la crise sur l'emploi», tempête Marina De Moerlooze, directrice de la communication.
Même les remplacements ne sont plus assurés

Un élément annonce cependant la tempête : «La demande pour des profils financiers connaît un sérieux coup d'arrêt et même les remplacements ne sont plus assurés, constate Frank Vande Voorde, directeur général du bureau de recrutement Robert Walters Belux. Et lorsqu'un engagement est en cours, le délai pour le concrétiser s'est allongé considérablement. Les entreprises temporisent car elles savent que de plus en plus de profils de haut niveau investiront prochainement le marché de l'emploi.»

Un afflux de nouveaux candidats qui fait dire aux cabinets spécialisés que la «guerre des talents» est passée des recruteurs vers les génies des algorithmes eux-mêmes. Une bataille qui se joue aussi sur le terrain salarial. «A l'analyse de l'enveloppe et de l'offre des employeurs, l'austérité salariale pointe à l'horizon», affirme Joël Poilvache, directeur chez Robert Half.

Et vu le peu de fonctions de traders , d'analystes et autres métiers de tritisation sur la place financière belge, les principales victimes de la crise se situent dans les activités bancaires de financement, d'investissement et sur le marché des fusions-acquisitions. «Pour ceux-là, le reclassement risque d'être plus difficile à moins de se reconvertir», augure-t-on au sein d'un cabinet d' outplacement .

Reste qu'en dépit d'un petit regain d'activité dû à la fusion contrainte de certaines banques, la tendance globale reste à l'immobilisme de l'ensemble des activités. «De nombreuses opérations et missions a priori plus saines restent gelées en raison de la paralysie des marchés du crédit et la prudence croissante des sociétés impliquées», analyse Joël Poilvache. Ce qui n'est pas sans conséquence sur les activités des cabinets de recrutement et de chasseurs de têtes. Cela dit, les engagements dans les banques et l'assurance ne s'arrêteront pas pour autant.

Sans surprise, les métiers de contrôle interne, des risques et des opérations de marché sont dopés par la crise. «Ces postes conservent des niveaux très élevés et recherchés, ils offrent des perspectives intéressantes tout comme les fonctions commerciales et gestion de fortune», assure Frank Vande Voorde.

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