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Kaupthing: les clients veulent participer à la reprise

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Kaupthing: les clients veulent participer à la reprise Empty Kaupthing: les clients veulent participer à la reprise

Message  Invité Mar 17 Mar - 18:30

Kaupthing: les clients veulent participer à la reprise

http://www.lecho.be/actualite/entreprises_finance/Kaupthing__les_clients_veulent_participer_a_la_reprise.8157806-584.art

L'Etat doit faire pression sur les banques qu'il a soutenues dernièrement pour qu'elles retournent à la table de négociations après le refus lundi, par une majorité des créanciers interbancaires, du processus de reprise de Kaupthing Luxembourg, ont dit les épargnants belges de Kaupthing au ministre des Finances Didier Reynders mardin matin.

Bruxelles (L'Echo) - Les épargants et déposants belges de la banque Kaupthing sont décidément prêts à beaucoup pour favoriser l’accord de reprise de la banque luxembourgeoise, rejeté lundi par ses créanciers interbancaires à une courte majorité de 53%.

"Nous avons fait part au ministre des Finances Didier Reynders de l’idée que les clients belges pourraient prendre une participation dans Kaupthing. En cas de faillite de la banque, certaines personnes, celles qui possèdent plus de 100.000 euros chez Kaupthing, pourraient perdre 30, 40 voire 50% de leur épargne”, a expliqué André Meyers, porte-parole du Groupe K. "L’idée est qu’ici, ils ne transformeraient qu’une petite partie de leur épargne en actions, disons 3, 5 ou 10%. Ils privilégieraient donc sans doute cette option au risque de perdre beaucoup plus en cas de faillite".

L’opération, toujours au stade de simple suggestion, ne serait pas uniquement destinée aux comptes qui dépassent les 100.000 euros. Selon André Meyers, "il serait dommage que les clients qui n’ont pas autant d’argent chez Kaupthing et dont l'épargne est donc garantie se désolidarisent des autres". Pour rappel, un accord prévoit que les autorités luxembourgeoises garantissent les 20.000 premiers euros et que la Belgique assure, avec le Luxembourg, les montants compris entre 20.000 et 100.000 euros.

De son côté, le ministre des Finances a déclaré mardi matin, à l’issue de la rencontre avec les représentants du groupe K, qu’il privilégiait toujours la poursuite des activités de Kaupthing. "Nous ne sommes pas loin d’un accord, le rejet a été remporté à une très courte majorité, comme on l’a déjà vu dans d’autres dossiers...", a-t-il indiqué. "Il faut désormais revoir le plan de restructuration. Des modifications peuvent être aménées sur la table", a confirmé Didier Reynders, qui a rappelé que le projet de loi concernant 160 millions d’euros que le gouvernement belge est disposé à prêter au Luxembourg dans le cadre de la reprise de Kaupthing sera examiné ce mercredi en Commission des Finances de la Chambre.

Selon André Meyers, qui estime qu’un accord est encore possible, “il reste quelques petites choses, telles que des garanties supplémentaires des pouvoirs publics, une demande de cash supplémentaire”.

Ce plan remanié sera présenté au vote des 25 banques créancières, dont KBC, ING et Dexia mardi 24 mars. Selon André Meyers, cette date est l’ultime deadline. "Ca passe ou ça casse. Si on n’a pas d’accord à ce moment-là, ce sera la faillite".

D’où l’importance pour le Groupe K que KBC, Dexia et ING, qui se sont prononcées en faveur de l’accord, reviennent à la table des négociations et usent de leur pouvoir de persuasion pour convaincre les banques récalcitrantes. “Alors que les banques sont à l’origine de la crise financière (...) et que le contribuable, à travers l’Etat, leur vient massivement en aide, ces dernières privilégient encore une stratégie de profit à court terme”, s’est indigné le Groupe K. “Il nous paraît donc légitime qu’elles soient réciproquement solidaires des états et des épargnants”.

L’accord des banques créancières de Kaupthing sur le plan de restructuration était l’une des conditions qui devait permettre de donner le feu vert à la reprise des 16.000 clients Kaupthing Edge par Keytrade Bank, filiale du Crédit Agricole. Conséquence, leurs avoirs, gelés depuis début octobre 2008, restent bloqués jusqu’à nouvel ordre.

isabelle.dykmans@lecho.be

17:11 - 17/03/2009 Copyright ©️ L'Echo.be

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Kaupthing: les clients veulent participer à la reprise Empty Kaupthing : les épargnants prêts à monter dans le capital

Message  Invité Mar 17 Mar - 18:36

Kaupthing : les épargnants prêts à monter dans le capital


http://www.lesoir.be/actualite/economie/l-etat-doit-faire-pression-2009-03-17-696243.shtml
BELGA

mardi 17 mars 2009, 16:41
Les épargnants et déposants belges de la banque luxembourgeoise Kaupthing ont fait part au ministre des Finances Didier Reynders de leur disponibilité à prendre une participation dans Kaupthing pour favoriser un accord de reprise.
Kaupthing : les épargnants prêts à monter dans le capital

Belga

« C’est un geste fort », souligne André Meyers, porte-parole du Groupe K, une association d’épargnants et de déposants belges de Kaupthing.

« Les épargnants de plus de 100.000 euros (le plafond qu’est prêt à garantir l’Etat belge en cas d’échec d’une reprise, NDLR), mais aussi ceux de la tranche au-delà de 20.000 euros, pourraient être prêts à transformer disons 3 pc, 5 pc, voire 10 pc du montant épargné en une prise de participation en actions. Ils privilégieraient sans doute cette option au risque de perdre 30 à 40 pc de leur épargne » en cas de faillite de la banque, a-t-il expliqué.

Un nouveau vote est attendu mardi prochain sur un plan de reprise renégocié, alors qu’une audience prévue ce vendredi devant le tribunal de commerce de Luxembourg a été reportée.

Les créanciers interbancaires ont voté lundi contre la restructuration de la filiale luxembourgeoise de la banque islandaise Kaupthing, refusant ainsi un accord conclu entre le gouvernement luxembourgeois et un consortium d’investisseurs arabes emmené par un fonds libyen.

Dix-sept banques sur les 25 créanciers interbancaires concernés ont rejeté ce plan, à une majorité de 53 pc. « C’est un vote secret, on ignore quelles banques précisément ont voté contre », a relevé André Meyers, pour qui les institutions bancaires que le gouvernement belge a soutenues, telles que KBC et Dexia, mais aussi ING, doivent désormais user de leur pouvoir de persuasion pour convaincre les banques récalcitrantes. KBC et Dexia, de leur côté, ont confirmé mardi qu’elles avaient voté pour le plan de reprise.

Didier Reynders, pour sa part, a rappelé le projet de loi – qui est examiné ce mercredi en Commission des Finances de la Chambre – concernant 160 millions d’euros que le gouvernement belge est disposé à prêter au Grand-Duché de Luxembourg dans le cadre de la reprise de Kaupthing Luxembourg. M. Reynders a aussi rappelé la disponibilité de l’Etat à garantir l’épargne jusqu’à 100.000 euros en cas de faillite.

La Belgique n’est pas directement impliquée dans les négociations et n’a pas d’obligation juridique à intervenir dans le dossier, mais le nombre de clients belges concernés a motivé ces gestes, a-t-il ajouté.

« On n’est plus très loin d’un accord ; il n’y a eu qu’une courte majorité de non, comme on l’a déjà vu dans d’autres dossiers », commente Didier Reynders, dans une allusion au vote négatif des actionnaires de Fortis à une reprise par BNP Paribas, un rejet qui avait généré un nouvel accord devant repasser en AG début avril.

« Le rapport est de 47-53 pc, on y est presque. L’effort pourrait représenter quelques dizaines de millions d’euros. Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités », a confirmé André Meyers, soulignant que les épargnants et déposants représentaient pas moins de 600 millions d’euros, soit un poids équivalent à celui des 25 créanciers interbancaires.

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