Kaupthing : les banques veulent-elles vraiment la reprise ?

GROUPE K COMMUNIQUE DE PRESSE

Kaupthing : les banques veulent-elles vraiment la reprise ?
20.000 épargnants belges menacés


Fin décembre 2008, un consortium d’investisseurs signait un compromis pour la reprise de la banque Kaupthing Luxembourg. 20.000 épargnants belges, dont les comptes à vue et les comptes d’épargne sont bloqués depuis octobre 2008, se sont alors repris à espérer.

Dès ce compromis signé, les modalités pratiques de la reprise ont été discutées. Les Etats belge et luxembourgeois ont décidé de faciliter la reprise en octroyant des prêts pour environ 500 millions d’euros. Un accord a été conclu avec le Crédit Agricole et Keytrade pour la reprise des épargnants belges. Les administrateurs de Kaupthing Islande ont également pris les décisions nécessaires pour rendre possible la reprise de Kaupthing Luxembourg.

Ce lundi 16 mars, les banques qui ont accordé des crédits interbancaires à Kaupthing Luxembourg doivent également donner leur accord sur la reprise. Ces 25 banques, parmi lesquelles DEXIA, KBC et ING, considèrent que l’accord ne leur offre que trop peu de garanties et pourraient dès lors voter la faillite car, sur base d’une évaluation pessimiste, elles estiment pouvoir grapiller quelques dizaines de millions d’euros de plus en cas de faillite. Pourtant, pour la plupart d’entre elles, la différence entre une reprise et une faillite ne serait, dans le pire des cas, que de quelques centaines de milliers d’euros ! Le prix d’une telle décision ? 250 employés au Luxembourg seraient licenciés et 20.000 épargnants belges perdraient la quasi totalité de leur épargne.

Le Groupe K, l’association des épargnants de Kaupthing, réagit de manière indignée.
Nous estimons que, dans le contexte actuel, le comportement de ces banques est inacceptable. Dans tous les pays, comme en Belgique, les banques bénéficient de milliards d’euros d’argent public pour éviter l’effondrement. Dans le dossier de Kaupthing Luxembourg, les Etats luxembourgeois et belge ont prévu d’octroyer des prêts. Cependant, puisque les banques créancières n’ont pas reçu la garantie absolue qu’elles ne courreraient aucun risque financier, elles décident de planter un poignard dans le dos des épargnants de Kaupthing mais aussi des Etats belge et luxembourgeois en votant la faillite.

Le Groupe K demande fermement à DEXIA, KBC et ING de convaincre les autres banques créancières de prendre leur responsabilité. En votant ce lundi pour la reprise de Kaupthing Luxembourg, elles éviteraient aux 20.000 épargnants belges de perdre l’essentiel de leur épargne. Elles auraient ainsi l’opportunité de prouver qu’elles ne sont pas là uniquement pour ‘se sucrer’ mais aussi pour prendre leurs responsabilités citoyennes et redonner confiance dans le système bancaire !

Bruxelles, le 14 mars 2009
Pour le Groupe K

Contact presse FR : Jean-François BECK
Contact presse NL : André MEYERS

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combien de milliards investi en action bnp paribas à 70 euros l'action alors que l'on est a 20 maintenant, dans ethias, fortis,

notre epargne doit etre garantie a 100%

put de m..de, cette crise est causée par les banques et des epargnants en seraient victimes ? LES BANQUES FONCTIONNENT GRACENT AUX EPARGNANTS !!!!!!!