Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
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lebae
HANQUET
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Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Bonsoir,.
Le Soir de vendredi annonce pour ce w-e, un article intitulé "Bienvenue à Kaupthing-land.", dans le supplément économie.
Bon w-e.
Le Soir de vendredi annonce pour ce w-e, un article intitulé "Bienvenue à Kaupthing-land.", dans le supplément économie.
Bon w-e.
HANQUET- Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
J'espère que vous nous le posterez, merci M. Hanquet
Invité- Invité
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Personne n'a lu l'article du Soir ? je viens de voir sur le site, format .pdf (minuscule, trop petit pour lire) que l'article est en page 42.
Invité- Invité
Article du soir 28/2
Islande, l’île en faillite
LA COHÉSION DE CE PAYS de 312.000 habitants est fortement éprouvée par la crise financière. L’Islande s’enfonce dans la banqueroute.
Reykjavik, devant la banque centrale, chaque matin : armés de casseroles, quelques dizaines de manifestants essaient mollement d’empêcher les employés de gagner leurs bureaux. Les travailleurs rasent les murs ou baissent les
yeux lorsqu’ils sont en voiture. Certains attendent que l’attroupement devant leur véhicule se disperse, après quelques
minutes, d’autres font demi-tour, gênés. Les hommes de la sécurité avancent parfois en direction du groupe, embarrassés.
C’est qu’en Islande, la crise financière ne peut se vivre comme ailleurs. Si la population réclame des têtes, elle ne souhaite
pas les désigner trop franchement : le pays compte 312.000 âmes… et tout le monde se connaît.
Après la démission de la moitié du gouvernement fin janvier – officiellement pour raisons de santé – la grogne publique
s’est tournée vers un seul homme : David Oddsson, gouverneur de la banque centrale et Premier ministre de 1991
à 2004. C’est après lui qu’en ont les contestataires, autant que ceux qui emplissent la place du parlement chaque samedi
après-midi. « Les conservateurs doivent lâcher le pouvoir, tempête Sigrin Unnsteinsdottir, agrippée à sa pancarte.
Ils tiennent le pays depuis 18 ans, ce sont eux qui nous ont menés là. Je travaille dans une agence immobilière et je serai
licenciée à la fin de ce mois. Mon mari, qui est chauffeur de poids lourd, n’a plus que deux ou trois appels par mois. Nous
avons quatre enfants. »
Au coeur de la capitale islandaise, les propos claquent autant que la bise. Björg Sigurdardottir est venue manifester
avec son fils. Elle a perdu son emploi, après trente années passées à la banque Kaupthing, un des trois établissements
nationalisés en catastrophe, début octobre. Ses économies d’une vie ont été emportées dans la débâcle. Son garçon, Sigvardur, n’a – pour l’heure – rien laissé dans la crise, mais il proteste par anticipation: « Je fais partie des rares personnes à ne pas s’être endettées, aussi je deviens l’un des types les plus riches de la contrée ! Cela dit, nous devrons tous payer pour une poignée d’escrocs. » Comprenez : les conservateurs, donc, mais surtout les « Nouveaux Vikings », une trentaine d’hommes d’affaires proches de David Oddsson qui avaient « hérité » des banques après leur privatisation en 2002 et qui ont entraîné le pays dans une course folle : le secteur financier a
été hypertrophié, et l’Etat bien incapable de le soutenir lors de l’explosion du marché des « subprimes ».
Oddsson, vilipendé sur les tee-shirts des boutiques branchées de Reykjavik, s’est longtemps accroché à son fauteuil.
« Le reste de la bande s’est réfugié à l’étranger, dans les villas chèrement acquises en Grande-Bretagne et sur des îles
exotiques », dénonce un Islandais. La nation exige leur retour, sous peine d’explosion sociale. « Nous traversons la fin
d’une illusion, analyse Egill Helgasson, animateur du show politique le plus populaire de la télévision nationale. Nous
pensions vivre dans une société sans corruption mais l’Etat entier appartenait à la même clique ; ils contrôlaient les banques, les médias, le parlement, les tribunaux et tout ce qui a trait au business. Nous pensions vivre dans une société
sans violence (NDLR, l’Islande n’a pas d’armée) et les manifestations de janvier ont été émaillées de heurts inconcevables
jusqu’ici. » Mais l’acharnement des manifestants aura été payant : jeudi, le parlement contraignait le gouverneur à enfin
donner sa démission. Et vendredi, il était remplacé par l’économiste norvégien Svein Harald Oeygard. L’Islande, donc, se retrouve coupée endeux. Le « bon peuple » d’un côté ; les politiciens véreux et les capitalistes éhontés, de l’autre.
Les journalistes en prennent également pour leur grade, accusés de s’être toujours contentés de relayer le discours officiel. Nombre d’entre eux ont fait leur mea culpa, et ils s’attellent désormais avec ardeur à la chasse aux banquiers. Les employés de la finance ne sont pas officiellement attaqués. « Ils sont victimes comme nous et les premiers à avoir perdu leur job », admet Agnar, lors d’une réunion de citoyens. En privé ou de manière anonyme, les langues se délient. Audur, salariée d’une des principales banques islandaises, témoigne : « Des horreurs circulent sur internet sur notre compte, simplement parce que nous travaillons dans ces établissements. Les gens nous haïssent. Mes collègues des guichets se font parfois agresser. C’est dur à vivre, car, nous aussi, nous sommes en colère… et nous ne pouvons pas l’exprimer. Je ne peux pas aller dans la rue comme les autres, ni participer au débat public. Comment sortir de cette crise alors que les experts n’ont plus droit à la parole ? »
Anna, elle non plus, n’a pas accès à la hargne populaire : « Mon frère travaille à la banque centrale. Je ne peux décemment
pas aller manifester ! Je ne peux même pas lui en vouloir. Difficile de s’indigner sur une île comme la nôtre : tout le monde connaît quelqu’un qui a participé à la banqueroute. »
D’autant que chacun, jusqu’à l’implosion finale, a profité de l’expansion fulgurante du pays, n’hésitant pas à s’endetter lourdement. Les gigantesques 4×4 qui défient aujourd’hui les routes islandaises en sont la marque la plus visible.
« Le problème du capitalisme, c’est que si l’on n’est pas dedans, on est dehors, souligne Einar Mar Gudmundsson,
écrivain fameux. Chacun, dès lors, a entraîné l’autre. Tout le monde a voulu acheter plus gros que son voisin. Les classes
laborieuses ont oublié leur histoire pour se jeter dans la spirale effrénée de la consommation. Nous sommes un peuple
de pêcheurs et de paysans, nous aurions dû rester sur nos tracteurs. » Mais rares sont les Islandais à se remettre aujourd’hui en question. « Plutôt que de nous galvaniser, les responsables auraient dû nous prévenir », regrettent les ménages débiteurs. Les emprunts ont pour la plupart été contractés en monnaies étrangères – yen et franc suisse viennent en tête de ce hit-parade. La couronne ayant perdu la moitié de sa valeur depuis l’année passée, les dettes ont doublé. « Je n’arrive plus à rembourser les traites de mon appartement, annonce Kolfinna Baldvinsdottir, attablée dans un bistrot couru
de Reykjavik. A 38 ans, je suis retournée vivre chez mes parents et j’ai placé mon logement en location. J’ai de la chance, mes enfants sont grands et indépendants. Certaines familles ont dû en placer un ici, l’autre là, faute de pouvoir rester tous ensemble à la maison. »
Si la crise divise la population, elle rassemble aussi les citoyens. Partout, des initiatives fleurissent, des associations
se créent. Gunnar Sigurdsson, par exemple, organise des forums mêlant politiciens, citoyens lambda et journalistes :
« Jusque-là, je passais mon temps chez moi à regarder la télé. Je ne me posais pas de questions. Cette catastrophe m’a
réveillé. Pour la première fois, les gens se sentent impliqués. » Gérard Lemarquis, journaliste et professeur de français à l’Université d’Islande, vit sur l’île depuis près de 35 ans. Il craint que ces unions de circonstance ne survivent pas longtemps : « C’est maintenant que les personnes licenciées à l’automne perdent leurs salaires. Le pays va forcément s’enfoncer dans la crise et le chômage augmenter (environ 7 %actuellement). On n’a rien vu encore de la haine ressentie contre ceux qui nous ont tout pris. Les tensions risquent d’être conséquentes. Le plein-emploi confère une liberté extraordinaire aux travailleurs et fait plus pour les droits sociaux que tout un ensemble de régulations. Cette époque est révolue. » L’augmentation inéluctable des impôts dans un pays pris à la gorge ajoutera à la nervosité. « L’Etat sera amené à couper les budgets des aides sociales, de la santé ou de l’éducation. A ce momentlà, tout risque de dégénérer. Car la tolérance de la population est devenue extrêmement basse », avertit de son côté le sociologue Stefan Olafsson.
Les profits que certains pourraient réaliser sur le malheur des autres constituent une autre source de conflit pour les quelque 150.000 habitants de Reykjavik. Dans la rue Laugavegur, l’artère principale de la capitale, quelques boutiques fermées témoignent des difficultés, malgré les bicoques colorées affichant un enthousiasme immuable. Les snacks paraissent avoir subtilisé la plupart des clients des restaurants chics, les manteaux de fourrure datent des hivers précédents, les chantiers sont arrêtés.
Franck Michelsen, lui, manifeste un contentement relatif. Il est le seul revendeur Rolex de l’île et n’a jamais livré autant
de montres de luxe. « Les gens ne font plus confiance aux banques, et l’Islande ne possède pas d’or. Les seuls investissements fiables restent donc les bijoux et l’horlogerie. Les valeurs monétaires fluctuent sans cesse ; le prix des Rolex, lui, ne fait que monter. » Les touristes se précipitent dans le magasin : grâce à la dévaluation de la couronne, les Rolex islandaises sont devenues les plus abordables au monde. Franck Michelsen se défend cependant de « faire son beurre » grâce à la crise : « Je vends plus, mais moins cher. »
Le secteur qui profite sans doute le plus de la situation est le tourisme. Pour les étrangers, la pizza ne vaut « plus » que 14 euros et le hamburger-frites est à 10,5 euros – contre le double, il y a six mois. Ils sont nombreux à visiter l’île cet hiver, malgré le froid. Les entreprises de pêche y gagnent également. Elles paient les marins en couronnes… mais cèdent les poissons en yens ou en euros. Et des investisseurs, déjà, prospectent, à la recherche d’entreprises ou de villas à racheter
à bon prix.
Le capitalisme, pourtant, n’est plus à la mode. S’il était de bon ton d’afficher ses richesses ces dernières années, les grands voyageurs restent à la maison. « On n’a jamais eu autant d’argent sur notre compte car on n’ose plus dépenser, rigole un habitant du vieux Reykjavik. On avait prévu depuis longtemps un week-end en Europe à Pâques… On doit s’en excuser lorsqu’on en parle ! »
Dans le Havamal, sorte de manuel « taoïste » viking rédigé aux alentours du Xe siècle, la sagesse prévenait déjà : « Les richesses se perdent. Les lignées s’éteignent et les hommes meurent de même façon. Mais jamais ne périssent estime
et renom, la réputation de ceux qui l’ont bonne. » L’an passé, l’Islande avait obtenu la plus belle note des Nations
unies au classement planétaire du meilleur niveau de vie.
■ CAROLINE STEVAN
LA COHÉSION DE CE PAYS de 312.000 habitants est fortement éprouvée par la crise financière. L’Islande s’enfonce dans la banqueroute.
Reykjavik, devant la banque centrale, chaque matin : armés de casseroles, quelques dizaines de manifestants essaient mollement d’empêcher les employés de gagner leurs bureaux. Les travailleurs rasent les murs ou baissent les
yeux lorsqu’ils sont en voiture. Certains attendent que l’attroupement devant leur véhicule se disperse, après quelques
minutes, d’autres font demi-tour, gênés. Les hommes de la sécurité avancent parfois en direction du groupe, embarrassés.
C’est qu’en Islande, la crise financière ne peut se vivre comme ailleurs. Si la population réclame des têtes, elle ne souhaite
pas les désigner trop franchement : le pays compte 312.000 âmes… et tout le monde se connaît.
Après la démission de la moitié du gouvernement fin janvier – officiellement pour raisons de santé – la grogne publique
s’est tournée vers un seul homme : David Oddsson, gouverneur de la banque centrale et Premier ministre de 1991
à 2004. C’est après lui qu’en ont les contestataires, autant que ceux qui emplissent la place du parlement chaque samedi
après-midi. « Les conservateurs doivent lâcher le pouvoir, tempête Sigrin Unnsteinsdottir, agrippée à sa pancarte.
Ils tiennent le pays depuis 18 ans, ce sont eux qui nous ont menés là. Je travaille dans une agence immobilière et je serai
licenciée à la fin de ce mois. Mon mari, qui est chauffeur de poids lourd, n’a plus que deux ou trois appels par mois. Nous
avons quatre enfants. »
Au coeur de la capitale islandaise, les propos claquent autant que la bise. Björg Sigurdardottir est venue manifester
avec son fils. Elle a perdu son emploi, après trente années passées à la banque Kaupthing, un des trois établissements
nationalisés en catastrophe, début octobre. Ses économies d’une vie ont été emportées dans la débâcle. Son garçon, Sigvardur, n’a – pour l’heure – rien laissé dans la crise, mais il proteste par anticipation: « Je fais partie des rares personnes à ne pas s’être endettées, aussi je deviens l’un des types les plus riches de la contrée ! Cela dit, nous devrons tous payer pour une poignée d’escrocs. » Comprenez : les conservateurs, donc, mais surtout les « Nouveaux Vikings », une trentaine d’hommes d’affaires proches de David Oddsson qui avaient « hérité » des banques après leur privatisation en 2002 et qui ont entraîné le pays dans une course folle : le secteur financier a
été hypertrophié, et l’Etat bien incapable de le soutenir lors de l’explosion du marché des « subprimes ».
Oddsson, vilipendé sur les tee-shirts des boutiques branchées de Reykjavik, s’est longtemps accroché à son fauteuil.
« Le reste de la bande s’est réfugié à l’étranger, dans les villas chèrement acquises en Grande-Bretagne et sur des îles
exotiques », dénonce un Islandais. La nation exige leur retour, sous peine d’explosion sociale. « Nous traversons la fin
d’une illusion, analyse Egill Helgasson, animateur du show politique le plus populaire de la télévision nationale. Nous
pensions vivre dans une société sans corruption mais l’Etat entier appartenait à la même clique ; ils contrôlaient les banques, les médias, le parlement, les tribunaux et tout ce qui a trait au business. Nous pensions vivre dans une société
sans violence (NDLR, l’Islande n’a pas d’armée) et les manifestations de janvier ont été émaillées de heurts inconcevables
jusqu’ici. » Mais l’acharnement des manifestants aura été payant : jeudi, le parlement contraignait le gouverneur à enfin
donner sa démission. Et vendredi, il était remplacé par l’économiste norvégien Svein Harald Oeygard. L’Islande, donc, se retrouve coupée endeux. Le « bon peuple » d’un côté ; les politiciens véreux et les capitalistes éhontés, de l’autre.
Les journalistes en prennent également pour leur grade, accusés de s’être toujours contentés de relayer le discours officiel. Nombre d’entre eux ont fait leur mea culpa, et ils s’attellent désormais avec ardeur à la chasse aux banquiers. Les employés de la finance ne sont pas officiellement attaqués. « Ils sont victimes comme nous et les premiers à avoir perdu leur job », admet Agnar, lors d’une réunion de citoyens. En privé ou de manière anonyme, les langues se délient. Audur, salariée d’une des principales banques islandaises, témoigne : « Des horreurs circulent sur internet sur notre compte, simplement parce que nous travaillons dans ces établissements. Les gens nous haïssent. Mes collègues des guichets se font parfois agresser. C’est dur à vivre, car, nous aussi, nous sommes en colère… et nous ne pouvons pas l’exprimer. Je ne peux pas aller dans la rue comme les autres, ni participer au débat public. Comment sortir de cette crise alors que les experts n’ont plus droit à la parole ? »
Anna, elle non plus, n’a pas accès à la hargne populaire : « Mon frère travaille à la banque centrale. Je ne peux décemment
pas aller manifester ! Je ne peux même pas lui en vouloir. Difficile de s’indigner sur une île comme la nôtre : tout le monde connaît quelqu’un qui a participé à la banqueroute. »
D’autant que chacun, jusqu’à l’implosion finale, a profité de l’expansion fulgurante du pays, n’hésitant pas à s’endetter lourdement. Les gigantesques 4×4 qui défient aujourd’hui les routes islandaises en sont la marque la plus visible.
« Le problème du capitalisme, c’est que si l’on n’est pas dedans, on est dehors, souligne Einar Mar Gudmundsson,
écrivain fameux. Chacun, dès lors, a entraîné l’autre. Tout le monde a voulu acheter plus gros que son voisin. Les classes
laborieuses ont oublié leur histoire pour se jeter dans la spirale effrénée de la consommation. Nous sommes un peuple
de pêcheurs et de paysans, nous aurions dû rester sur nos tracteurs. » Mais rares sont les Islandais à se remettre aujourd’hui en question. « Plutôt que de nous galvaniser, les responsables auraient dû nous prévenir », regrettent les ménages débiteurs. Les emprunts ont pour la plupart été contractés en monnaies étrangères – yen et franc suisse viennent en tête de ce hit-parade. La couronne ayant perdu la moitié de sa valeur depuis l’année passée, les dettes ont doublé. « Je n’arrive plus à rembourser les traites de mon appartement, annonce Kolfinna Baldvinsdottir, attablée dans un bistrot couru
de Reykjavik. A 38 ans, je suis retournée vivre chez mes parents et j’ai placé mon logement en location. J’ai de la chance, mes enfants sont grands et indépendants. Certaines familles ont dû en placer un ici, l’autre là, faute de pouvoir rester tous ensemble à la maison. »
Si la crise divise la population, elle rassemble aussi les citoyens. Partout, des initiatives fleurissent, des associations
se créent. Gunnar Sigurdsson, par exemple, organise des forums mêlant politiciens, citoyens lambda et journalistes :
« Jusque-là, je passais mon temps chez moi à regarder la télé. Je ne me posais pas de questions. Cette catastrophe m’a
réveillé. Pour la première fois, les gens se sentent impliqués. » Gérard Lemarquis, journaliste et professeur de français à l’Université d’Islande, vit sur l’île depuis près de 35 ans. Il craint que ces unions de circonstance ne survivent pas longtemps : « C’est maintenant que les personnes licenciées à l’automne perdent leurs salaires. Le pays va forcément s’enfoncer dans la crise et le chômage augmenter (environ 7 %actuellement). On n’a rien vu encore de la haine ressentie contre ceux qui nous ont tout pris. Les tensions risquent d’être conséquentes. Le plein-emploi confère une liberté extraordinaire aux travailleurs et fait plus pour les droits sociaux que tout un ensemble de régulations. Cette époque est révolue. » L’augmentation inéluctable des impôts dans un pays pris à la gorge ajoutera à la nervosité. « L’Etat sera amené à couper les budgets des aides sociales, de la santé ou de l’éducation. A ce momentlà, tout risque de dégénérer. Car la tolérance de la population est devenue extrêmement basse », avertit de son côté le sociologue Stefan Olafsson.
Les profits que certains pourraient réaliser sur le malheur des autres constituent une autre source de conflit pour les quelque 150.000 habitants de Reykjavik. Dans la rue Laugavegur, l’artère principale de la capitale, quelques boutiques fermées témoignent des difficultés, malgré les bicoques colorées affichant un enthousiasme immuable. Les snacks paraissent avoir subtilisé la plupart des clients des restaurants chics, les manteaux de fourrure datent des hivers précédents, les chantiers sont arrêtés.
Franck Michelsen, lui, manifeste un contentement relatif. Il est le seul revendeur Rolex de l’île et n’a jamais livré autant
de montres de luxe. « Les gens ne font plus confiance aux banques, et l’Islande ne possède pas d’or. Les seuls investissements fiables restent donc les bijoux et l’horlogerie. Les valeurs monétaires fluctuent sans cesse ; le prix des Rolex, lui, ne fait que monter. » Les touristes se précipitent dans le magasin : grâce à la dévaluation de la couronne, les Rolex islandaises sont devenues les plus abordables au monde. Franck Michelsen se défend cependant de « faire son beurre » grâce à la crise : « Je vends plus, mais moins cher. »
Le secteur qui profite sans doute le plus de la situation est le tourisme. Pour les étrangers, la pizza ne vaut « plus » que 14 euros et le hamburger-frites est à 10,5 euros – contre le double, il y a six mois. Ils sont nombreux à visiter l’île cet hiver, malgré le froid. Les entreprises de pêche y gagnent également. Elles paient les marins en couronnes… mais cèdent les poissons en yens ou en euros. Et des investisseurs, déjà, prospectent, à la recherche d’entreprises ou de villas à racheter
à bon prix.
Le capitalisme, pourtant, n’est plus à la mode. S’il était de bon ton d’afficher ses richesses ces dernières années, les grands voyageurs restent à la maison. « On n’a jamais eu autant d’argent sur notre compte car on n’ose plus dépenser, rigole un habitant du vieux Reykjavik. On avait prévu depuis longtemps un week-end en Europe à Pâques… On doit s’en excuser lorsqu’on en parle ! »
Dans le Havamal, sorte de manuel « taoïste » viking rédigé aux alentours du Xe siècle, la sagesse prévenait déjà : « Les richesses se perdent. Les lignées s’éteignent et les hommes meurent de même façon. Mais jamais ne périssent estime
et renom, la réputation de ceux qui l’ont bonne. » L’an passé, l’Islande avait obtenu la plus belle note des Nations
unies au classement planétaire du meilleur niveau de vie.
■ CAROLINE STEVAN
Dernière édition par lebae le Sam 28 Fév - 14:59, édité 2 fois (Raison : mise en page)
lebae- Nombre de messages : 122
Date d'inscription : 13/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Merci bien Mr. Lebae, je transfère dans presse.
Invité- Invité
Merci
Bonjour et merci.
Désolé mais je ne suis pas encore sorti pour acheter Le Soir...mais comme ça tout le monde y a accès...Je n'ai pas de scan et donc il m'aurait été impossible de le transférer en PDF!
Désolé mais je ne suis pas encore sorti pour acheter Le Soir...mais comme ça tout le monde y a accès...Je n'ai pas de scan et donc il m'aurait été impossible de le transférer en PDF!
HANQUET- Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
tant qu'a lire ce Soir, p44 il y a un article du directeur belge de la banque triodos. encore plus negatif envers nous que l'article de la DB dans la Libre. Encore une banque ou je ne mettrai jamais mon epargne si je la recupere.
Bich- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Oui, M. de Marneffe m'en a envoyé une copie ... Ce qui me sidère c'est qu'un directeur de banque puisse tenir de tels propos. Sans doute a-t-il perdu de vue que les épargnants Kaupthing sont des êtres humains et qu'il vaudrait beaucoup mieux s'abstenir d'en remettre une couche, qui prouve bien soit qu'il n'a pas compris leur motivation, soit qu'il est complètement à côté de ses pompes. En tout cas, son commentaire sur la garantie "tout le monde dans le secteur financier savait que cette banque allait mal..." est une arme à double tranchant qui pourrait bien lui péter à la figure, car "si tout le monde savait", en tout cas "personne n'a rien dit" et c'est bien ce qu'on leur reproche. Vrai ou pas ?
Je vous mets une copie de ce que M. de Marneffe m'a envoyé.
Je vous mets une copie de ce que M. de Marneffe m'a envoyé.
Invité- Invité
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
J'ai envoye un mail au Soir:
C'est au sujet de l'article d'Olivier Marquet dans le Soir du 28.02.09. Il s'en prend entre autres aux épargnants de la banque Kaupthing qui selon lui ne mériteraient pas d'être secourus. J'ai l'habitude de lire un peu n'importe quoi a ce sujet sur les forums, mais venant d'un professionnel dans les pages spécialisées d'un journal sérieux (le mien) je tiens a réagir. D'abord il faut observer une stricte chronologie pour éviter tout anachronisme (et ici c'est une question de semaines, voire de jours). Sur les conseils de Test Achats, mais pas seulement, je m'étais décidé a transférer mon épargne de l'ING vers Rebeco, une des nombreuses "petites banques" a proposer un meilleur taux que celui, alors ridicule, des "grandes" (maintenu très bas sans doute pour attirer le client vers des produits plus risqués qui ont plonge depuis). Il y a un an, le branche belge de Rebeco a éte reprise par Kaupthing, sans que je m'en inquiète spécialement. Kaupthing était de droit luxembourgeois mais le Luxembourg passait pour un pays sérieux tout comme l'Islande ou se trouvait la maison mère. La garantie était de 20000 euros comme en Belgique et la faillite d'une banque était considérée alors comme hautement improbable. Le taux d'interet était dans la norme des "petites banques". Plus récemment, et comme quasi toutes les banques y compris les "grandes", Kaupthing a créé un compte en ligne a 4,25% (rien d'extraordinaire a ce moment) avec une prime de fidélité de 2% pendant 6 mois. Seuls ces 2% la détachaient du peloton, et ca ne s'appliquait pas au compte "normal" et a fortiori pas au compte a vue qui ont pourtant éte gelés également par la suite. Quelques bruits alarmants ont ete repris dans Test Budget et dans "le Soir" mais on apprenait aussi que la garantie allait etre portee a 50000 voire a 100000 euros. La cessation de paiement est alors survenue au lendemain d'un mail rassurant de la part de Kaupthing, et le Luxembourg a bien augmente sa garantie mais avec retard et sans effet rétroactif.
Un compte d'épargne (et un compte courant!) est supposé sans risques
et est proposé a tous, meme aux enfants. Il ne postule pas un niveau de connaissances et un suivi serré de l'actualite economique qui a apparemment manque a bien des professionnels. Et j'ajoute que sans l'intervention de l'état, les épargnants des "grandes" Dexia et Fortis auraient connu le meme sort que nous. Si meme le compte d'epargne, ce degré zero de l'investissement, n'est plus protegé, il ne reste plus que l'argent dans le coffre, voire le matelas.
C'est au sujet de l'article d'Olivier Marquet dans le Soir du 28.02.09. Il s'en prend entre autres aux épargnants de la banque Kaupthing qui selon lui ne mériteraient pas d'être secourus. J'ai l'habitude de lire un peu n'importe quoi a ce sujet sur les forums, mais venant d'un professionnel dans les pages spécialisées d'un journal sérieux (le mien) je tiens a réagir. D'abord il faut observer une stricte chronologie pour éviter tout anachronisme (et ici c'est une question de semaines, voire de jours). Sur les conseils de Test Achats, mais pas seulement, je m'étais décidé a transférer mon épargne de l'ING vers Rebeco, une des nombreuses "petites banques" a proposer un meilleur taux que celui, alors ridicule, des "grandes" (maintenu très bas sans doute pour attirer le client vers des produits plus risqués qui ont plonge depuis). Il y a un an, le branche belge de Rebeco a éte reprise par Kaupthing, sans que je m'en inquiète spécialement. Kaupthing était de droit luxembourgeois mais le Luxembourg passait pour un pays sérieux tout comme l'Islande ou se trouvait la maison mère. La garantie était de 20000 euros comme en Belgique et la faillite d'une banque était considérée alors comme hautement improbable. Le taux d'interet était dans la norme des "petites banques". Plus récemment, et comme quasi toutes les banques y compris les "grandes", Kaupthing a créé un compte en ligne a 4,25% (rien d'extraordinaire a ce moment) avec une prime de fidélité de 2% pendant 6 mois. Seuls ces 2% la détachaient du peloton, et ca ne s'appliquait pas au compte "normal" et a fortiori pas au compte a vue qui ont pourtant éte gelés également par la suite. Quelques bruits alarmants ont ete repris dans Test Budget et dans "le Soir" mais on apprenait aussi que la garantie allait etre portee a 50000 voire a 100000 euros. La cessation de paiement est alors survenue au lendemain d'un mail rassurant de la part de Kaupthing, et le Luxembourg a bien augmente sa garantie mais avec retard et sans effet rétroactif.
Un compte d'épargne (et un compte courant!) est supposé sans risques
et est proposé a tous, meme aux enfants. Il ne postule pas un niveau de connaissances et un suivi serré de l'actualite economique qui a apparemment manque a bien des professionnels. Et j'ajoute que sans l'intervention de l'état, les épargnants des "grandes" Dexia et Fortis auraient connu le meme sort que nous. Si meme le compte d'epargne, ce degré zero de l'investissement, n'est plus protegé, il ne reste plus que l'argent dans le coffre, voire le matelas.
Bich- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 28/11/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Pour risquer une comparaison, il existe dans notre pays certains quartiers ou il vaut mieux ne pas s'aventurer la nuit, ou meme jamais. Ces quartiers sont bien connus des gens qui habitent a proximite, moins bien des autres. Faut-il repondre a ceux qui y auront ete agresses qu'ils l'ont bien cherché? C'est a l'autorité publique d'assurer la securité partout. Il est en revanche normal que des gens puissent perdre a la loterie ou avec des actions, a condition qu'ils aient ete bien informes et que toutes les regles aient ete respectees.
Bich- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 28/11/2008
fuyons Triodos
Après M. Richeter de Kaupthing qui mentait, voici le directeur de Triodos qui dit des âneries. Conclusion : fuyons Triodos.
Sobek- Nombre de messages : 153
Date d'inscription : 11/10/2008
Intérêts élevés = jouer avec le feu ??? JE REVE
Qui peut envoyer un courrier à cet imbécile ?
Dites-lui bien qu'il n'aie pas acheter des marchandises chez Aldi sinon il va avoir le cancer du colon, prix bas = qualité médiocre...
VRAIMENT N'IMPORTE QUOI !
Tout comme les prix et la qualité de produits de ces magasins (moins chers), il y a des autorité responsables qui se doivent de controler et de valider ce qui est fait dans ce pays et ce au nom des concitoyens qui y sont confrontés !
Je trouve que nous sommes trop frileux et n'usons pas de notre "droit de réponse"... ALORS UN VOLONTAIRE POUR SAUVER NOTRE HONNEUR (à défaut de notre argent) ?
P.S. Je suis prêt à payer la publication si cela est nécessaire mais de grâce arrêtons de nous faire agresser sans réagir !!!
Viva la revolutión !
Dites-lui bien qu'il n'aie pas acheter des marchandises chez Aldi sinon il va avoir le cancer du colon, prix bas = qualité médiocre...
VRAIMENT N'IMPORTE QUOI !
Tout comme les prix et la qualité de produits de ces magasins (moins chers), il y a des autorité responsables qui se doivent de controler et de valider ce qui est fait dans ce pays et ce au nom des concitoyens qui y sont confrontés !
Je trouve que nous sommes trop frileux et n'usons pas de notre "droit de réponse"... ALORS UN VOLONTAIRE POUR SAUVER NOTRE HONNEUR (à défaut de notre argent) ?
P.S. Je suis prêt à payer la publication si cela est nécessaire mais de grâce arrêtons de nous faire agresser sans réagir !!!
Viva la revolutión !
Pierrot- Nombre de messages : 277
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Bich a répondu et sa réponse est bien tournée je trouve. J'espère que le Soir la transmettra au dirlo de Triodos.
Invité- Invité
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
petitpas a écrit:Bich a répondu et sa réponse est bien tournée je trouve. J'espère que le Soir la transmettra au dirlo de Triodos.
"Espérons", "Attendons", "Souhaitons", "Faisons confiance", ...
des mots bien trop souvent utiliser pour nous garder sages comme des moutons... BASTA envoyons notre réponse directement à ce con et allons nous faire entendre...
La guerre ne se gagne pas dans les chaumières mais sur le terrain, avec des "soldats" en nombre et déterminés. Ils nous ont déclaré la guerre mes amis, je ne vois aucun autre mot, alors tous à vos armes...
Viva la revolutión.
Le 10 avril IL SERA TROP TARD, REVEILLONS-NOUS !!!
Pierrot- Nombre de messages : 277
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Que te voilà excité Pierrot !
pp sors du corps de Pierrot
Pierrot ... fais ce que tu veux ... quand tu veux, comme tu peux ... Promis juré, je l'écris sur le forum, ils pourront témoigner : "si tu vas à Lantin, je viendrai te voir au moins une fois par semaine avec des oeufs (en chocolat)".
Mais si jamais tu fais capoter l'affaire et qu'à cause de toi tout tombe à terre, fais gaffe à tes fesses, parce que même si Mme Pierrot se met devant, je finirai toujours bien par trouver un coin de fesse où poser mon pied
Bonne nuit.
pp sors du corps de Pierrot
Pierrot ... fais ce que tu veux ... quand tu veux, comme tu peux ... Promis juré, je l'écris sur le forum, ils pourront témoigner : "si tu vas à Lantin, je viendrai te voir au moins une fois par semaine avec des oeufs (en chocolat)".
Mais si jamais tu fais capoter l'affaire et qu'à cause de toi tout tombe à terre, fais gaffe à tes fesses, parce que même si Mme Pierrot se met devant, je finirai toujours bien par trouver un coin de fesse où poser mon pied
Bonne nuit.
Invité- Invité
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
bonsoir Mme PetitPas,
Désole mais je n'aime pas le chocolat. Merci qd même
Mais que puis je faire capoter puisqu'il n'y a rien de réjouissant et surtout rien d'officiel (arrivé à mes oreilles) du moins, je demande qu'à être infirmé...
Ceci dit l'Armaniac sur le Saint Emillion, sur le Champagne, sur la Leffe c'est pas le meilleur ami du raisonnable je le reconnais. Au moins c'est pas en coffrage que je continuerai cette beuvrie, faut savoir regarder le bon côté des choses...
Bonne nuit.
Désole mais je n'aime pas le chocolat. Merci qd même
Mais que puis je faire capoter puisqu'il n'y a rien de réjouissant et surtout rien d'officiel (arrivé à mes oreilles) du moins, je demande qu'à être infirmé...
Ceci dit l'Armaniac sur le Saint Emillion, sur le Champagne, sur la Leffe c'est pas le meilleur ami du raisonnable je le reconnais. Au moins c'est pas en coffrage que je continuerai cette beuvrie, faut savoir regarder le bon côté des choses...
Bonne nuit.
Pierrot- Nombre de messages : 277
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Pierrot a écrit:bonsoir Mme PetitPas,
Désole mais je n'aime pas le chocolat. Merci qd même
Mais que puis je faire capoter puisqu'il n'y a rien de réjouissant et surtout rien d'officiel (arrivé à mes oreilles) du moins, je demande qu'à être infirmé...
Ceci dit l'Armaniac sur le Saint Emillion, sur le Champagne, sur la Leffe c'est pas le meilleur ami du raisonnable je le reconnais. Au moins c'est pas en coffrage que je continuerai cette beuvrie, faut savoir regarder le bon côté des choses...
Bonne nuit.
Effectivement si tu es coffré plus d'Armagnac, mais de la gnaque, au lieu de Saint-Emilion tu risques qu'on te fasse du Sente-Fion, le Champagne-la-tour du robinet et le Lèche-bottes seront ton lot; par contre si tu continues cette beuverie comme tu dis, c'est pas coffré que tu seras, c'est à l'hosto avec 6 roses. Alors entre Charybde et Scylla (ou la peste et le cholera) préfère l'abstinence dans la patience (ou la patience dans l'abstinence, à toi de voir ce qui te convient le mieux). Demain tu vas te lever, et en même temps le petit monsieur avec son petit marteau qui fera boum-boum dans ta tête ... bobo, maman bobo !
Moi c'est pas 6 roses c'est m'Adam et pas la pomme hein ... Et des fois on s'étonne que les bébés hurlent la nuit ... comme je les comprends.
Invité- Invité
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
Petitpas a dit:
Celle-là, elle m'a fait plaisir à lire . Elle compense les heures perdues à lire les bouffonades de pp. Je ne lui apporterai pas de chocolats à l'asilepp sors du corps de Pierrot
alan carter- Nombre de messages : 60
Age : 61
Date d'inscription : 16/10/2008
Le droit de réponse
Ce n'est pas la première fois qu'on entend parler de ce droit de réponse. Quelqu'un (Pierrot) peut-il expliquer si Bitch aurait pu faire valoir ce droit, sans décision du tribunal par exemple et comment l'exercer.
alan carter- Nombre de messages : 60
Age : 61
Date d'inscription : 16/10/2008
Re: Article sur l'Islande, dans le Soir du week-end.
alan carter a écrit:Petitpas a dit:Celle-là, elle m'a fait plaisir à lire . Elle compense les heures perdues à lire les bouffonades de pp. Je ne lui apporterai pas de chocolats à l'asilepp sors du corps de Pierrot
Euh ... pardon mais pp n'a rien d'un bouffon. Désolée si vous avez interprété ma phrase ainsi, c'était purement humoristique.
En attendant les Islandais ce sont des fameux troufignons. J'ai posté hier soir un article prétendant qu'ils savaient un an à l'avance que les banques seraient en faillite en octobre 2008. Maintenant il faut voir si c'est vrai, ou si l'ancien ex-PM se venge d'avoir été limogé en balançant des contre-vérités. Néanmoins, j'aurais quand même tendance à croire que c'est vrai. Dommage qu'on ne puisse pas le prouver même si ça ne changerait pas grand chose in fine, puisque le pays est en faillite. Mais savoir qu'on va poursuivre ses dirigeants et ceux des banques en justice, et les punir (peine de prison et leurs fonds propres gelés) pourrait peut-être nous rendre la pilule moins amère.
Invité- Invité
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