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2008-11-07 :: gouvernement.lu :: Le Premier ministre Jean-Claude Juncker à la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l'UE

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Message  Invité Mar 11 Nov - 13:38

http://www.gouvernement.lu/salle_presse/actualite/2008/11-novembre/07-juncker/index.html

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker à la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l'UE
07-11-2008

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a participé le 7 novembre 2008 à la réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne.
Cette rencontre avait pour but de dégager une position commune des États membres de l’Union européenne sur la future architecture financière internationale en amont des discussions des chefs d’État et de gouvernement de pays membres du G20 qui se tiendra le 15 novembre 2008 à Washington.

La réunion de Bruxelles a ainsi permis aux États membres de se mettre d’accord sur toute une série de principes qui, selon eux, devront régir les activités financières à l’avenir, tant au niveau des opérations et transactions financières, qu’au niveau de la surveillance prudentielle ou encore au niveau du fonctionnement et de la surveillance des agences de notation (cf. document).

Les chefs d’État et de gouvernement ont également convenu de réserver l’essentiel des travaux du Conseil européen des 11 et 12 décembre 2008 "à l’évaluation des bonnes réponses économiques qu’il conviendra d’apporter au ralentissement conjoncturel qui prend toutes les formes d’une récession caractérisée", a expliqué Jean-Claude Juncker.

Concernant la crise financière et économique, Jean-Claude Juncker a reconnu que l’ampleur de la crise avait été sous-estimée par les dirigeants politiques: "Nous sommes tous surpris - certains l’avouent, d’autres ne l’avoueront jamais - par l’ampleur de la crise. Nous avions pensé que la crise des subprimes aux États-Unis n’affecterait pas outre mesure l’économie réelle aux États-Unis, nous avions pensé qu’il y avait un degré de déconnexion plus important de l’économie européenne par rapport à l’économie américaine. Nous constatons aujourd’hui que l’économie réelle européenne est atteinte par la crise américaine. Il faut partir de l’idée que l’Europe, très probablement, sera en récession en 2009."

D’où l’importance du Conseil européen de décembre: "En décembre et au vu des évolutions qui auront été les nôtres dans les différents États membres de l’Union européenne, nous verrons quelle réponse de politique économique nous pourrons apporter à la crise économique qui sera longue, qui sera profonde, qui sera substantielle, tout en étant d’accord que les règles du pacte de stabilité et de croissance devront être respectées, des règles qui ont été amendées en mars 2005. Le pacte, dans toutes ses articulations, permet de répondre aux circonstances exceptionnelles que nous sommes en train de traverser. La bonne réponse, sans doute, ne serait pas de laisser filer les déficits, d’augmenter les montagnes accumulées de dettes, puisque ce seraient les générations à venir qui en paieraient les frais."

Pour ce qui est de la composition du sommet du G20 à Washington, Jean-Claude Juncker a rappelé que ni le G7 ni le G20 étaient aptes à résoudre les problèmes à l’échelle planétaire, mais qu’il faudrait une enceinte beaucoup plus large et disposant d’une légitimité exemplaire pour prétendre agir au niveau mondial: "Depuis quatre années - on le dit jamais, je ne sais pas pourquoi - nous disons à nos amis américains que la crise des subprimes va éclater. Nous disons depuis quatre années aux Américains qu’il y a un réel problème de bulle immobilière aux États-Unis. Nous disons depuis quatre années aux États-Unis que leur problème du double déficit est un problème qui à terme n’est plus gérable. Depuis quatre années nous disons aux Japonais que le Carry Trade japonais renferme des dangers d’explosion imminents. Tous les problèmes qui sont à l’origine de la crise financière ont été mentionnés, identifiés, discutés et ceux avec lesquels nous avons discuté cela, les Américains et les Japonais - je ne dirais pas se moquaient de nous - mais nous faisaient savoir que finalement nous étions nerveux, hyperactifs, que nous ne comprenions pas la nouvelle planète qu’ils avaient imaginée pouvoir imposer aux autres. Tout ce que nous avions prédit est arrivé. Probablement nous l’expliquions insuffisamment vers l’extérieur. Nous devons aujourd’hui toujours donner l’impression d’avoir été surpris par la crise. Je n’ai pas été surpris par la crise, j’ai été surpris par l’ampleur de la crise. Comment voulez-vous que l’on découvre à ce cénacle du G20 des vertus que le G7 ou le G8 n’ont pas eues? Nous sommes toujours à la recherche d’une instance internationale pleinement légitimée pour pouvoir discuter de ces problèmes".

Pour Jean-Claude Juncker, il est "aberrant" que l’Union africaine ne soit pas invité au sommet de Washington.

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