Création du groupe K Suisse - samedi 6 décembre

Samedi 6 décembre la première réunion du "Groupe K Suisse" s'est tenue à Yverdon-les-Bains. Ce groupe entend défendre les intérêts des clients de la Kaupthing Bank Luxembourg S.A., Luxembourg, Geneva Branch (Kaupthing suisse) qui a été mise en faillite par la commission fédérale des banques (suisse) le 17 novembre 2008 à 8h00.
L'objectif du groupe est que chaque épargnant de la succursale suisse de la banque Kaupthing récupère l'intégralité de ses avoirs. En effet, si les personnes disposant de moins de CHF 30'000.- ont pu récupérer leur argent via la garantie bancaire suisse, la situation pour les clients disposant de plus de CHF 30'000.- est pour le moins incertaine.
Le groupe va faire parvenir des lettres aux autorités suisses, luxembourgoises et islandaises ainsi qu'aux medias et aux associations de consommateurs. En effet, le discours officiels (relayés par les médias suisses) que la garantie interbancaire a bien fonctionné, et que par conséquent tout va bien au niveau de la place financière suisse, n'est pas correcte puisque des épargnants d'un banque avec une licence suisse, risquent de perdre des montants parfois importants.
Si vous êtes client de la succursale genevoise de la Kaupthing Bank Luxembourg (KaupthingEdge), n'hésitez pas à vous faire connaître auprès de l'email : kaupthing.swiss@gmail.com (plus nous serons nombreux plus nous serons forts !)
D'autre part un forum a été créé pour coordonner les actions: http://www.forum-kaupthing-suisse.ch/
Finalement, une requête pour le groupe K belge...... dans vos discussions avec le Lux, n'oubliez pas la Suisse qui est dans une situation semblable à celle de la belgique (succursale de Kaupthing Lux). On a l'impression que la succursale genevoise n'est jamais mentionnée nulle part ... Merci beaucoup.
Roland Tissot, au nom du groupe K suisse

Kaupthing Edge est suisse????

Je ne comprends plus rien....

Mon compte épargne est bien un KEdge!

Quelqu'un pourrait-il nous éclairer sur ce point?????

K Lux avait des succursales dans 2 pays: Belgique, Suisse; Pour l'Allemagne, je pense que c'est une filiale directement de l'Islande

Oui, d'accord. Mais concrètement: j'ai ouvert un compte Kaupthing Edge par internet. Sur les documents que j'ai reçus, en son temps de la banque, était mentioné "KE, division de KBBelgium, succursale de KBLxbg SA". J'ai donc tjs cru dépendre du GDL, mais le message ci-dessus semble dire que les comptes "Edge" dépendraient de la Suisse????

Je pense plutot que les épargnants suisses sont dans la même situation que nous.
ils ont placés des sommes au dessus de la garantie suisse, et les médias et l'état essayent de faire croire que la situation est totalement arrangée (un peu comme chez nous).
Ils ont donc crée un groupe de pression pour défendre leurs intérets (un groupe K suisse).
Je ne pense pas que K edge soit plus suisse que belge (juste un moyen islandais de rafler le max de pognon le plus vite possible).

Bien sur, ceci n'engage que moi, c'est une opinion personnelle étayée sur les infos que je pense comprendre (je ne suis pas dans le secret des dieux, et je me forge une opinion d'après ce qui est dit a gauche et a droite).

Ce qui interpelle c'est que l'article dit qu'ils ont reçu leur indemnisation via « la garantie bancaire suisse » et non du Luxembourg comme nous. C'est étrange puisqu'ils sont dans la même situation que nous (client d'une succursale d'une banque étrangère). Il faudrait en savoir plus dans la mesure où on constate ici que c’est le système du pays d’accueil qui a fonctionné et non celui du pays d’origine.
La Suisse n’étant pas dans l’UE, les épargnants ne relèvent pas des directives européennes. Ceci explique peut-être la différence. Avons-nous des contacts avec des Suisses lésés ? Je les contacterais volontiers (en anglais s’il le faut).

J'ai trouvé la réponse à ma question ci-dessus: les Suisses ont fait l'objet d'une procédure de faillite secondaire (uniquement de la succursale) par le pouvoir judiciaire suisse. Ils relèvent donc du système d'indemnisation suisse. Si (espérons qu'on n'en arrive pas là) nous obtenons que la faillite belge soit déclarée indépendamment de la faillite luxembourgeoise, nous bénéficierions du système belge 100 000.
Voilà pourquoi M. Kleinen demande d'influencer les choses dans ce sens.
Voir: https://kaupthing.forumactif.org/informations-reactions-idees-diverses-f1/pourquoi-je-me-suis-retire-t2215-105.htm#15887

La faillite secondaire n'a de sens que si les actifs sont en Belgique et suffisants pour indemniser les >100.000€.
Nous n'avons actuellement aucune donnée précise permettant d'affirmer que cette solution serait plus avantageuse pour les épargnants belges qu'une faillite au Lux.
Pour la Suisse c'était apparemment la solution la plus favorable mais les autorités en ont aussi profité pour éliminer une banque qui perturbait trop le ronron bancaire habituel aux taux les plus bas d'Europe!
Ceci est d'autant plus important que la Suisse qui n'est pas dans la zone euro pourrait devenir la nouvelle Islande avec ses banques extrêmement fragilisées par leurs engagements dépassant largement leur PIB.
Il est dès lors politiquement important de donner un signal fort aux épargnants suisses qu'ils ne doivent recourir qu'aux seules banques suisses.

Papafranz a bien compris la situation. Je confirme c'est tout à fait cela.

Giberte, si les clients de Kaupthing Suisse (succursale de K Lux, comme en belgique) ont reçu l'indemnisation de la garantie bancaire suisse, il me semble que c'est parce que la Suisse ne fait pas partie de la Communauté européenne et donc que le Luxembourg n'est pas tenu d'intervenir.

à Gilberte et JJC:
M Kleynen vient d'expliquer dans sa rubrique "pourquoi je me suis retiré", les contr'arguments de la faillite secondaire.
Bien sûr, tout cela me dépasse, mais vous semblez vraiment bien au courant. Faites-nous part de vos remarques!

Je crains fort que l'information relative à la possibilité d’une « faillite secondaire » de la succursale belge ne soit une vraie fausse piste.

Ce type de faillite est, en effet, organisé par le règlement CE 1346/2000 relatif aux procédures d’insolvabilité (JOL 160 du 30/06/2000).

Or, l’article 1.2 de ce règlement dit explicitement qu’il ne s’applique pas aux établissements de crédits.

Ces derniers sont régis par la directive 2001/24 CE concernant l’assainissement et la liquidation des établissements de crédit (JOL 125 du 05/05/2001 page 15). J’avais, comme il se doit, déjà étudié cette directive et, à moins d’une grosse distraction (toujours possible) de ma part, il n’y est nullement question de faillite secondaire.

jjc a écrit:La faillite secondaire n'a de sens que si les actifs sont en Belgique et suffisants pour indemniser les >100.000€.

Nous qui est ce nous, le groupe K ?
n'avons actuellement aucune donnée précise qui est supposé les détenir ?

permettant d'affirmer que cette solution serait plus avantageuse pour les épargnants belges qu'une faillite au Lux.
Pour la Suisse c'était apparemment la solution la plus favorable mais les autorités en ont aussi profité pour éliminer une banque qui perturbait trop le ronron bancaire habituel aux taux les plus bas d'Europe!

Ceci est d'autant plus important que la Suisse qui n'est pas dans la zone euro pourrait devenir la nouvelle Islande avec ses banques extrêmement fragilisées par leurs engagements dépassant largement leur PIB.

INFO ou INTOX ?

Il est dès lors politiquement important de donner un signal fort aux épargnants suisses qu'ils ne doivent recourir qu'aux seules banques suisses.

N'est-ce pas également le cas en Belgique ?

cordialement,
Dorian

Guy Kleynen a écrit:Je crains fort que l'information relative à la possibilité d’une « faillite secondaire » de la succursale belge ne soit une vraie fausse piste.

Ce type de faillite est, en effet, organisé par le règlement CE 1346/2000 relatif aux procédures d’insolvabilité (JOL 160 du 30/06/2000).

Or, l’article 1.2 de ce règlement dit explicitement qu’il ne s’applique pas aux établissements de crédits.

Ces derniers sont régis par la directive 2001/24 CE concernant l’assainissement et la liquidation des établissements de crédit (JOL 125 du 05/05/2001 page 15). J’avais, comme il se doit, déjà étudié cette directive et, à moins d’une grosse distraction (toujours possible) de ma part, il n’y est nullement question de faillite secondaire.

Je suis toujours content de vous lire.
Merci pour toute la contribution utile (juridique ou autre) que vous pourrez nous apportez
Cordialement