Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
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Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/01/20/fragilise-par-les-scandales-le-luxembourg-se-defend-de-tout-laxisme_1144152_3234.html
Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
LE MONDE | 20.01.09 | 14h30
Un léger vent de panique souffle sur le Luxembourg, premier centre européen de fonds d'investissement et de réassurance, huitième centre financier mondial. Contraint d'intervenir avec les gouvernements belge et néerlandais dans le dossier Fortis, puis avec Bruxelles et Paris dans Dexia, exposé à la critique dans l'affaire de la banque islandaise Kaupthing, basée à Luxembourg, le gouvernement de Jean-Claude Juncker affronte désormais une commission d'enquête parlementaire.
Celle-ci examine les effets de la récente crise financière et l'attitude des autorités dans des événements récents. C'est elle qui a révélé que des fonds d'investissement luxembourgeois étaient exposés à hauteur de 5 milliards voire 7 milliards d'euros dans le scandale Madoff. C'est bien plus que le montant évoqué, à la fin du mois de décembre 2008, par le Conseil de surveillance du secteur financier (CSSF), l'autorité nationale de contrôle et de supervision, qui avait parlé de 1,9 milliard.
DÉTERMINER "LES RESPONSABILITÉS"
Soucieuses d'éviter que l'image de leur place ne soit ternie, les autorités grand- ducales affirment vouloir faire toute la clarté sur le dossier Madoff et sur tous les autres. Rapidement, Luc Frieden, ministre du budget et du Trésor, a appuyé l'idée française de légiférer sur le droit des titres et de favoriser une harmonisation européenne dans ce domaine. Le sujet devait être abordé, mardi 20 janvier à Bruxelles, par les ministres des finances des 27 pays membres de l'Union européenne.
Le gouvernement luxembourgeois se dit prêt à déterminer "toute l'étendue des responsabilités" des banques dépositaires, à savoir les filiales d'UBS et HSBC. Dans la foulée, le Luxembourg soutient qu'il offre toujours une protection adéquate aux épargnants et qu'il respectera tous ses engagements à leur égard.
"Il existe en France une conviction selon laquelle les règles luxembourgeoises sont moins protectrices que les règles françaises pour ce qui concerne les dépositaires. C'est faux. Les investisseurs sont aussi bien protégés au Luxembourg qu'en France", déclare Charles Muller, directeur général adjoint de l'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement (ALFI).
L'enjeu est de taille pour un pays qui vit au rythme de son activité bancaire, gage de la richesse du micro-Etat et du niveau de vie de sa population, le plus élevé d'Europe. Après les activités bancaires classiques, basées sur le secret et l'absence de retenue à la source sur les revenus de l'épargne, le Grand-Duché s'est spécialisé depuis les années 1980 dans la gestion privée et les fonds d'investissement, auxquels il se faisait fort de garantir protection, sécurisation et planification "uniques en Europe". En 2002, il a adapté sa législation pour accueillir en masse les fonds spéculatifs (hedge funds). Selon l'Association européenne de la gestion d'actifs (Efama), les encours des fonds domiciliés au Grand-Duché représentaient 30 % du total des fonds européens à fin 2008, soit plus de 1 600 milliards d'euros.
Aujourd'hui, les autorités redoutent les conséquences d'une crise qui pourrait ternir l'image du Luxembourg et menacer un secteur qui regroupe près de 15 % des salariés du pays.
Jean-Pierre Stroobants
Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
LE MONDE | 20.01.09 | 14h30
Un léger vent de panique souffle sur le Luxembourg, premier centre européen de fonds d'investissement et de réassurance, huitième centre financier mondial. Contraint d'intervenir avec les gouvernements belge et néerlandais dans le dossier Fortis, puis avec Bruxelles et Paris dans Dexia, exposé à la critique dans l'affaire de la banque islandaise Kaupthing, basée à Luxembourg, le gouvernement de Jean-Claude Juncker affronte désormais une commission d'enquête parlementaire.
Celle-ci examine les effets de la récente crise financière et l'attitude des autorités dans des événements récents. C'est elle qui a révélé que des fonds d'investissement luxembourgeois étaient exposés à hauteur de 5 milliards voire 7 milliards d'euros dans le scandale Madoff. C'est bien plus que le montant évoqué, à la fin du mois de décembre 2008, par le Conseil de surveillance du secteur financier (CSSF), l'autorité nationale de contrôle et de supervision, qui avait parlé de 1,9 milliard.
DÉTERMINER "LES RESPONSABILITÉS"
Soucieuses d'éviter que l'image de leur place ne soit ternie, les autorités grand- ducales affirment vouloir faire toute la clarté sur le dossier Madoff et sur tous les autres. Rapidement, Luc Frieden, ministre du budget et du Trésor, a appuyé l'idée française de légiférer sur le droit des titres et de favoriser une harmonisation européenne dans ce domaine. Le sujet devait être abordé, mardi 20 janvier à Bruxelles, par les ministres des finances des 27 pays membres de l'Union européenne.
Le gouvernement luxembourgeois se dit prêt à déterminer "toute l'étendue des responsabilités" des banques dépositaires, à savoir les filiales d'UBS et HSBC. Dans la foulée, le Luxembourg soutient qu'il offre toujours une protection adéquate aux épargnants et qu'il respectera tous ses engagements à leur égard.
"Il existe en France une conviction selon laquelle les règles luxembourgeoises sont moins protectrices que les règles françaises pour ce qui concerne les dépositaires. C'est faux. Les investisseurs sont aussi bien protégés au Luxembourg qu'en France", déclare Charles Muller, directeur général adjoint de l'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement (ALFI).
L'enjeu est de taille pour un pays qui vit au rythme de son activité bancaire, gage de la richesse du micro-Etat et du niveau de vie de sa population, le plus élevé d'Europe. Après les activités bancaires classiques, basées sur le secret et l'absence de retenue à la source sur les revenus de l'épargne, le Grand-Duché s'est spécialisé depuis les années 1980 dans la gestion privée et les fonds d'investissement, auxquels il se faisait fort de garantir protection, sécurisation et planification "uniques en Europe". En 2002, il a adapté sa législation pour accueillir en masse les fonds spéculatifs (hedge funds). Selon l'Association européenne de la gestion d'actifs (Efama), les encours des fonds domiciliés au Grand-Duché représentaient 30 % du total des fonds européens à fin 2008, soit plus de 1 600 milliards d'euros.
Aujourd'hui, les autorités redoutent les conséquences d'une crise qui pourrait ternir l'image du Luxembourg et menacer un secteur qui regroupe près de 15 % des salariés du pays.
Jean-Pierre Stroobants
Invité- Invité
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
Je ne sais si c'est bon ou pas bon pour nous, mais je me dis que cela devait arriver. Voir le très intéressant dossier sur "Les mystères Madoff" dans Le Monde daté 18-19 janvier. Notamment les fonds Luxalpha (1.4 milliards de $ chez Madoff) et Luxinvest filiales de l'UBS basés au Luxembourg. Nos amis de Kaupthing Lux aurait-il misé sur ce type de cheval avec nos économies ? Serait-ce ça "l'autre problème" mentionné par PWC ? C'est juste une question.
Voir : http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2009/01/17/la-colere-des-clients-europeens_1143144_0.html
Voir : http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2009/01/17/la-colere-des-clients-europeens_1143144_0.html
bdb- Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
Comme chez nous, une commission spéciale de la Chambre des députés luxembourgoise aura lieu
Voir article:
http://lequotidien.editpress.lu/news/127/ARTICLE/1796/2009-01-06.html
Voir agenda de la Chambre:
http://www.chd.lu/fr/seances/commissions/liste.jsp
Vendredi, 23 janvier 2009
COMMISSION SPÉCIALE "CRISE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE"
Lieu de réunion : Maison Printz et Richard - Salle 4 et 5
10:00
1. Entrevue avec un expert
2. Réflexions sur les perspectives de diversification
Nous aurions sans doute des choses à dire aux députés... Je vais chercher à en contacter.
Voir article:
http://lequotidien.editpress.lu/news/127/ARTICLE/1796/2009-01-06.html
Voir agenda de la Chambre:
http://www.chd.lu/fr/seances/commissions/liste.jsp
Vendredi, 23 janvier 2009
COMMISSION SPÉCIALE "CRISE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE"
Lieu de réunion : Maison Printz et Richard - Salle 4 et 5
10:00
1. Entrevue avec un expert
2. Réflexions sur les perspectives de diversification
Nous aurions sans doute des choses à dire aux députés... Je vais chercher à en contacter.
Gilberte- Nombre de messages : 131
Date d'inscription : 21/10/2008
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
CSSF et CBFA, même combat ! Ces 2 autorités de "contrôle" ont toutes les 2 l'air aussi douées pour "surveiller" le secteur bancaire ...Celle-ci examine les effets de la récente crise financière et l'attitude des autorités dans des événements récents. C'est elle qui a révélé que des fonds d'investissement luxembourgeois étaient exposés à hauteur de 5 milliards voire 7 milliards d'euros dans le scandale Madoff. C'est bien plus que le montant évoqué, à la fin du mois de décembre 2008, par le Conseil de surveillance du secteur financier (CSSF), l'autorité nationale de contrôle et de supervision, qui avait parlé de 1,9 milliard.
(...) L'enjeu est de taille pour un pays qui vit au rythme de son activité bancaire, gage de la richesse du micro-Etat et du niveau de vie de sa population, le plus élevé d'Europe. Après les activités bancaires classiques, basées sur le secret et l'absence de retenue à la source sur les revenus de l'épargne, le Grand-Duché s'est spécialisé depuis les années 1980 dans la gestion privée et les fonds d'investissement, auxquels il se faisait fort de garantir protection, sécurisation et planification "uniques en Europe". En 2002, il a adapté sa législation pour accueillir en masse les fonds spéculatifs (hedge funds). Selon l'Association européenne de la gestion d'actifs (Efama), les encours des fonds domiciliés au Grand-Duché représentaient 30 % du total des fonds européens à fin 2008, soit plus de 1 600 milliards d'euros.
Aujourd'hui, les autorités redoutent les conséquences d'une crise qui pourrait ternir l'image du Luxembourg et menacer un secteur qui regroupe près de 15 % des salariés du pays.
Hoplà !
Pour le Luxembourg, l'enjeu est de taille...niveau de vie le plus élevé d'Europe... 30% (soit 1600 Milliards !!!) du total des fonds européens sont au Luxembourg... 15% des salariés du pays... Commission d'enquête parlementaire... l'image du Luxembourg pourrait être ternie...
Ouille...
pp- Nombre de messages : 622
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
"On n'est pas sorti de l'auberge"...Le monde de la finance et les états sont sur une bombe
La KBC, l'Irlande la Hongrie. Nous arrivons ds la période de AG des banques et sociétés....certains fantômes risque de sortir de leurs cacettes.
Ce mois de fèvrier et mars vont être très long.
La KBC, l'Irlande la Hongrie. Nous arrivons ds la période de AG des banques et sociétés....certains fantômes risque de sortir de leurs cacettes.
Ce mois de fèvrier et mars vont être très long.
asbl Les Sentiers- Nombre de messages : 164
Date d'inscription : 21/10/2008
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
Bonjour,
Je considère plutôt d'un œil favorable le fait que la pression et les comparaisons viennent d'autres pays que le bélux et obligent ainsi le Luxembourg à avoir une attitude responsable et conséquente.
C'est pour cela, je le répète, qu'il faut "pointer" les failles, les responsabilités, le laxisme... Par de responsables = pas de solution et pas de réparation. Le crédit de la place financière est bien le levier qui poussera le Luxembourg à prendre une attitude. Nous devons rechercher à communiquer vers des médias diffusant hors du Bélux... Mais pour l'instant, il faut reconnaître que la situation ne nous permet que d'attendre silencieusement.
Manu
Je considère plutôt d'un œil favorable le fait que la pression et les comparaisons viennent d'autres pays que le bélux et obligent ainsi le Luxembourg à avoir une attitude responsable et conséquente.
C'est pour cela, je le répète, qu'il faut "pointer" les failles, les responsabilités, le laxisme... Par de responsables = pas de solution et pas de réparation. Le crédit de la place financière est bien le levier qui poussera le Luxembourg à prendre une attitude. Nous devons rechercher à communiquer vers des médias diffusant hors du Bélux... Mais pour l'instant, il faut reconnaître que la situation ne nous permet que d'attendre silencieusement.
Manu
Manu_VZ- Nombre de messages : 95
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Fragilisé par les scandales, le Luxembourg se défend de tout laxisme
Manu a dit:
" Mais pour l'instant, il faut reconnaître que la situation ne nous permet que d'attendre silencieusement."
Oui, et c'est long... Ce pénible hiver ne finira donc jamais?
" Mais pour l'instant, il faut reconnaître que la situation ne nous permet que d'attendre silencieusement."
Oui, et c'est long... Ce pénible hiver ne finira donc jamais?
Martinetartine- Nombre de messages : 292
Date d'inscription : 14/10/2008
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