Clients Kaupthing
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L’épargnant, aussi responsable

+5
PetitPhil
Sobek
Andral
Pierrot
cedricvdw
9 participants

Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty L’épargnant, aussi responsable

Message  Invité Lun 2 Mar - 10:30

L’épargnant, aussi responsable

http://archives.lesoir.be/banque-triodos-a-cartonne-en-2008.-entretien-avec-le_t-20090228-00LY9T.html?query=Kaupthing&queryor=Kaupthing&firstHit=0&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=1&all=177&nav=1

MUNSTER,JEAN-FRANCOIS

Samedi 28 février 2009
Banque Triodos a cartonné en 2008. Entretien avec le patron belge

Olivier Marquet revient sur les causes de la débâcle des banques. Pour lui, les épargnants sont aussi en cause.

Entretien

Deux mille huit, année maudite pour les banques ? Pas pour toutes. Triodos, une banque différente qui n’investit que dans des projets ayant une valeur ajoutée pour la société (social, environnement, culturel), cartonne. Olivier Marquet, patron de la filiale belge, nous explique pourquoi.

Comment s’est comporté Triodos en 2008 ?

Très bien. Le nombre de comptes au niveau du groupe (Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne) a grimpé de 30 % à 169.517. L’encours des crédits a progressé de 25 % et celui des dépôts de 28,4 %. En Belgique, la progression est plus forte encore. On a maintenant 30.434 comptes, soit 25 % de plus qu’en 2007. Nous avons connu une progression harmonieuse de l’encours des dépôts (+ 38 %, à 572 millions) et des crédits (+ 40 % à 259 millions). Si notre bénéfice est en baisse (– 13,4 %), c’est parce que la croissance 2008 a été deux fois plus importante que ce que nous avions budgété. Il a fallu investir beaucoup dans l’engagement de nouveaux collaborateurs.

Vous n’avez ressenti aucun impact négatif de la crise ?

On a dû prendre une provision pour crédit douteux de 3 millions d’euros. Autant dire pas grand-chose.

Elle vous a plutôt été profitable ?

La crise n’explique pas à elle seule notre succès. Nous avons amélioré notre visibilité et notre pénétration sur le marché du crédit. Nous finançons aujourd’hui beaucoup de projets éoliens, hydroélectriques, de cogénération… Nos chiffres explosent depuis deux ans parce que les secteurs dans lesquels nous investissons (développement durable, social…) sont des secteurs qui sont aujourd’hui reconnus par l’ensemble des acteurs politiques et économiques comme ceux qui assureront notre croissance dans le futur. La crise va encore accélérer cette prise de conscience.

Elle a néanmoins eu un impact favorable…

Tout à fait. Durant les trois derniers mois de 2008, nous avons vu 4 à 5 fois plus de nouveaux clients. Leur profil ? Des gens intéressés par Triodos depuis de nombreuses années mais qui ne franchissaient pas le pas. La crise a joué un rôle de déclencheur. Ils cherchaient une banque qui investit dans l’économie réelle plutôt que dans des produits financiers dont plus personne ne sait ce qu’ils recouvrent.

Comment analysez-vous cette débâcle bancaire ?

C’est la faillite d’un modèle qui s’est, en vingt ans, totalement détourné de son métier premier – servir de système sanguin à l’économie – pour un seul objectif : le profit maximal et immédiat. On a fait croire à l’actionnaire qu’on pouvait connaître des croissances à deux chiffres chaque année avec des investissements de bon père de famille. N’importe qui sait pourtant qu’il y a un lien entre risque et rendement. Cette recherche effrénée du profit a amené les banquiers à se déconnecter de l’économie réelle pour s’aventurer dans des produits financiers. Les banques sont devenues structurellement dépendantes du marché interbancaire alors qu’auparavant, elles avaient des excédents de liquidités. Pour mener cette politique, elles ont concentré les pouvoirs dans les mains de directeurs généraux qui étaient incités à prendre tous les risques via leur politique de rémunération. On a recruté des joueurs plutôt que des gestionnaires. Autre dérive : cette foi naïve dans le fait que la taille est importante. Dans les faits, cette quête du gigantisme a détruit énormément de valeurs. On constate que les banques qui sont restées petites et concentrées sur une clientèle qu’elles connaissent fonctionnent très bien aujourd’hui.

Les responsabilités sont-elles uniquement dans le chef des banques ?

Elles sont partagées. Il y a les actionnaires. Je suis scié de les entendre aujourd’hui revendiquer toutes sortes de choses… Ils ont laissé faire. Ce sont eux qui ont autorisé ces gigantesques fusions, qui ont approuvé les politiques de rémunération délirantes des dirigeants. C’est un peu tard pour venir se plaindre… Et il y a ensuite le monde politique. Il n’a pas légiféré à temps pour contraindre les banques à transformer l’épargne en crédit plutôt que de jouer au casino. Il est temps aujourd’hui que l’Etat ordonne la scission entre banque classique et banque d’investissement. La garantie de l’Etat sur l’épargne ne devrait valoir que pour les banques qui investissent dans l’économie réelle. Les autres devraient être exclues. Il y a un prix à payer pour recevoir cette garantie. C’est inacceptable qu’aujourd’hui, elle soit offerte de façon inconditionnelle. De la même manière, l’Etat doit lier le renflouage des banques à des exigences de réforme. Pas de chèque en blanc pour le secteur.

On a souvent évoqué les défaillances des autorités de régulation (CBFA…)

Celles-ci ne peuvent que vérifier l’application de la loi. Si les lois sont faibles, elles sont faibles.

D’autres responsables ?

Oui. La presse, qui s’est contentée de répercuter la pensée unique des banques sans se poser de questions. Et bien sûr l’épargnant.

Pourquoi l’épargnant ?

L’épargnant doit comprendre que l’argent qu’il dépose au guichet d’une banque continue à avoir une vie. Quand il ouvre un compte chez Kaupthing, à des taux invraisemblables, il doit se poser la question de savoir à quoi l’argent va servir ? Pourquoi ces taux sont-ils aussi élevés ? Tout le monde dans le secteur financier savait que cette banque allait mal… Je trouve que le signal donné par l’Etat dans le cadre de ce dossier, à savoir relever a posteriori la garantie sur l’épargne de 20.000 à 100.000 euros, est le plus mauvais qui soit. Cela déresponsabilise l’épargnant.

Que faudrait-il faire ?

L’inverse. Limiter la garantie de l’Etat à 90 % du dépôt jusqu’à 100.000 euros de façon à ce que l’épargnant participe au risque et réfléchisse à deux fois avant de déposer son argent n’importe où. L’erreur des banques, c’est d’avoir coupé ce lien entre l’épargnant et le client crédit. Il faut le recréer. Placer de l’argent auprès d’une banque n’est pas un acte neutre mais un choix politique dans le sens noble du terme. On ne peut pas d’un côté s’indigner du réchauffement climatique ou de l’exploitation des ouvriers dans les usines chinoises et dans le même temps verser de l’argent à des banques qui financent des entreprises qui polluent, qui exploitent leur main-d’œuvre… L’épargnant doit être responsable et citoyen. J’espère que 2009 sera, pour lui, une année de réflexion.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  cedricvdw Lun 2 Mar - 11:10

Autant j'ai trouvé l'intervention de la Deutsche Bank révoltante, autant je pense malheureusement que ce monsieur de triodos n'a pas totalement tort, et qu'il est grand que chacun se remette en question. La recherche du profit maximum nous a tous mis dans un sacré pétrain. A l'avenir je ferai beaucoup plus attention à l'utilisation que les banques feront de mon argent. Je ne croirai plus jamais être entièrement protégé par les institutions belges (CBFA,....). Il est temps d'avoir un comportement moins égoïste et plus citoyen.

cedricvdw

Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Pierrot Lun 2 Mar - 12:23

Du grand n'importe quoi une fois de plus... Ce personnage prie pour sa paroisse mais c'est avec l'argent des clients !
A le suivre vous vous devez de demandez la traçabilité de la viande que vous achetez, l'origine des vêtements, la connaissance parfaite des produits de synthèses et autres Exxx, le contenu ou non d'OGM et de leurs impacts sur la santé, ... Bref nous devons être des encyclopédies vivantes, autant dire que nous serions adultes et responsables à 95 ans et que le terme "professionnel" n'aurait plus sa place dans notre vocabulaire !
Alors pardon mais approuver ces dires c'est faire un bon de quelque 10 siècles dans le passé !

Moi je dis : Olivier au bûcher, ça nous fera un pourri de moins et un bon feu de camps pour les enfants...

Je m'attends à ce qu'un jour un bien pensant nous présente comme les responsables de la crise mondiale... No
Pierrot
Pierrot

Nombre de messages : 277
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Andral Lun 2 Mar - 12:35

Et que dire des clients ROBECO ( plusieurs milliers) dont le compte épargne était rémunéré aux environs de 2,6% bruts !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et ce même sous la sinistre ère K !!!!!!!!!!!

Andral

Nombre de messages : 209
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Invité Lun 2 Mar - 12:50

cedricvdw a écrit:Autant j'ai trouvé l'intervention de la Deutsche Bank révoltante, autant je pense malheureusement que ce monsieur de triodos n'a pas totalement tort, et qu'il est grand que chacun se remette en question. La recherche du profit maximum nous a tous mis dans un sacré pétrain. A l'avenir je ferai beaucoup plus attention à l'utilisation que les banques feront de mon argent. Je ne croirai plus jamais être entièrement protégé par les institutions belges (CBFA,....). Il est temps d'avoir un comportement moins égoïste et plus citoyen.

D'accord sur le fond. Ce qui me fait tiquer c'est la phrase où il parle du relèvement de la garantie à 100.000 euros. Parce qu'il faut tout de même bien se rendre compte d'une chose : au moment où les épargnants ont décidé de mettre tout ou partie de leurs économies chez Kaupthing, ils n'avaient aucun moyen de savoir que la banque allait faire faillite dans les mois qui suivent. Personne, aucun banquier, aucun politicien, aucun organisme de surveillance bancaire, ne les a prévenus du danger potentiel à déposer son argent dans cette banque. Que ce soit bien clair, je ne pense pas qu'il y ait UN SEUL épargnant qui, connaissant la situation réelle de Kaupthing, ait passé outre le risque et déposé son argent quand même. Alors, c'est facile, a posteriori, de dire "oui, mais ils le savaient". Ce n'est pas vrai !!! Et c'est bien pour ça que les autorités ont décidé de remonter la garantie à 100.000 euros, comme pour les autres banques. Ce n'est pas un "cadeau" qu'on nous fait, c'est une juste compensation de LEURS erreurs.

Et ça, pour l'expliquer aux gens ... il faut du temps, de l'énergie, et de la bonne volonté. Allez, vous, faire comprendre aux gens que même les patrons des autres banques se trompent, et battez-vous contre les montagnes Sad Empêchez-les d'écrire des vérités partielles, insidieuses, parce qu'elles donnent une fausse idée aux lecteurs, que les clients Kaupthing sont de vils chercheurs du plus grand profit ...

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Sobek Lun 2 Mar - 15:44

cedricvdw a écrit:Autant j'ai trouvé l'intervention de la Deutsche Bank révoltante, autant je pense malheureusement que ce monsieur de triodos n'a pas totalement tort, et qu'il est grand que chacun se remette en question. La recherche du profit maximum nous a tous mis dans un sacré pétrain. A l'avenir je ferai beaucoup plus attention à l'utilisation que les banques feront de mon argent. Je ne croirai plus jamais être entièrement protégé par les institutions belges (CBFA,....). Il est temps d'avoir un comportement moins égoïste et plus citoyen.
PAS D'ACCORD.
Ce M. Marquet dit des âneries (pour rester poli). Je cite M. Andral : "Et que dire des clients ROBECO ( plusieurs milliers) dont le compte épargne était rémunéré aux environs de 2,6% bruts !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et ce même sous la sinistre ère K !!!!!!!!!!!"
Dans les circonstances actuelles je me méfie des banques non systémiques.
Et dans l'avenir je ne placerai RIEN CHEZ TRIODOS et DEUTSCHE BANK aussi longtemps qu'ils ont à leur tête des directeurs mal informés.

Sobek

Nombre de messages : 153
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  PetitPhil Lun 2 Mar - 17:13

petitpas a écrit:L’épargnant, aussi responsable

Que faudrait-il faire ?

L’inverse. Limiter la garantie de l’Etat à 90 % du dépôt jusqu’à 100.000 euros de façon à ce que l’épargnant participe au risque et réfléchisse à deux fois avant de déposer son argent n’importe où. L’erreur des banques, c’est d’avoir coupé ce lien entre l’épargnant et le client crédit. Il faut le recréer. Placer de l’argent auprès d’une banque n’est pas un acte neutre mais un choix politique dans le sens noble du terme. On ne peut pas d’un côté s’indigner du réchauffement climatique ou de l’exploitation des ouvriers dans les usines chinoises et dans le même temps verser de l’argent à des banques qui financent des entreprises qui polluent, qui exploitent leur main-d’œuvre… L’épargnant doit être responsable et citoyen. J’espère que 2009 sera, pour lui, une année de réflexion.

Mais où donc ai-je mis mon dictionnaire des synonymes ?

Comment dire autrement que mièvre, naïf, ridicule, ... Question ... Ah, oui : pas besoin de synonyme : c'est juste d'une mauvaise foi criante !!!

Comme si dans ce monde de globalisation économique, on était encore maître de ce qu'on fait de notre argent... Finallement, peut-être que les projets soutenus par Triodos conduisent aussi à des excès. Imagineons un versement fait à quelqu'un dans le cadre d'un de ces projets et qu'ensuite ce quelqu'un réinvestisse cette somme dans une entreprise dont les activités sont en contradiction avec les critères même de la banque : comment va-t-elle réagir ? Elle ne réagira pas, par le fait même qu'il n'y aucune traçabilité possible.

Avec ce genre d'arguments, ne faites plus jamais circuler votre argent pour rien, ne payez plus vos impôts, retournons au troc (et encore...) et ... Triodos serait aussi en faillite alors scratch

Bref, un argumentaire qui plairait à celui pour qui la marmotte met le chocolat dans le papier Suspect

PetitPhil

Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 05/12/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Réponse

Message  Gilberte Mar 3 Mar - 13:49

Réponse que je compte envoyer à M.Marquet et au Soir :

"Arrivée à la cinquantaine, je n’ai pas mis tous mes œufs dans le même panier : je suis cliente Triodos (pour m’acheter une bonne conscience), j’ai une assurance pension déductible chez Ethias, mon mari a un fonds de pension chez Fortis… J’ai aussi placé l’argent d’un prêt hypothécaire chez Kaupthing en attendant que le corps de métiers contacté pour mes travaux soit disponible. Mère de famille, ne crois pas avoir le profil de la spéculatrice avide de rendements faramineux. Je suis donc interpellée par le ton triomphant et moralisateur de M. Marquet directeur de Triodos Belgique notamment envers les épargnants de la banque Kaupthing (le Soir des 28 février et 1er mars 2009 : « L’épargnant est aussi responsable »). Ce que dit M. Marquet est même insultant pour les milliers d’épargnants Kaupthing anciens Robeco « vendus » avec leur banque et dont le compte épargne était rémunéré aux environs de 2,6 % bruts !

Lorsqu’il m’arrive d’acheter une obligation, j’en regarde le rating. Lorsque je place mes économies sur compte d’épargne favorisé fiscalement par les pouvoirs publics et dont le taux est réglementé, je me dis légitimement, comme la plupart des gens, que des autorités veillent sur moi… Beaucoup d’épargnants sur compte d’épargne ne savent même pas ce qu’est un rating ! Il faut, de plus, chercher pour trouver ces indices de solvabilité et comprendre les nuances entre les différentes notations … Certes, l’évolution du taux interbancaire, est un indice de risque , mais comment voulez-vous que l’épargnant « bon père de famille » accède à ce type d’information ? Oui, certains savaient, mais l’épargnant lambda ne savait pas et c’est bien là que se situe le scandale !

La confiance dans le système financier est nécessaire au système économique: l’économie a besoin des petits ruisseaux de l’épargne populaire pour alimenter l’investissement. Elle est aussi nécessaire à la cohésion sociale : les personnes épargnantes se mettant à l’abri de tout recours aux systèmes d’assistance (revenus d’insertion, minimum garanti aux personnes âges…) ou de la dépendance envers leurs enfants comme c’était encore le cas au XIe siècle. Nos autorités ont d’ailleurs œuvré à la construction de cette confiance. Voyez ce que dit le site de la CBFA aux particuliers...


À la longue liste des responsables pointés du doigt avec très peu de nuances par M. Marquet, on pourrait encore ajouter les transferts, scandaleusement peu transparents, intragroupes financiers qui sont pour beaucoup dans nos déboires. La banque Kaupthing s’est fait voler par sa maison-mère, mais, comme cela s’est produit à l’intérieur d’un groupe, cela ne s’appelle pas un « vol » mais un « emprunt »… Il n’y a pas d’infraction ! Chez Fortis, chez Dexia et ailleurs, il y a des transferts peu clairs entre maison-mère et filiales américaines ou dans des paradis fiscaux…

Le choix des épargnants qui ne comparaient pas les taux et restaient auprès de leur agence de quartier ne s’est, au demeurant, pas révélé meilleur que celui des épargnants dynamiques louangés hier voués aux gémonies aujourd’hui.

M. Marquet dit ailleurs dans l’entretien, que Triodos : « a dû prendre une provision pour crédit douteux de 3 millions d’euros. Autant dire pas grand-chose. ». Je croyais naïvement que Triodos n’était pas du tout mêlé à des problèmes de crédits douteux ! Notons aussi que Triodos est une petite banque : les chiffres absolus n’ont donc aucun sens. M Marquet, en banquier rigoureux, devrait nous fournir des chiffres relatifs et des points de comparaison.

Je voudrais souligner que, si j’étais uniquement cliente Triodos, il me serait difficile de m’assurer une maison de repos correcte pour mes vieux jours avec la faible rémunération que la banque accorde à mon épargne même en temps d’inflation. Leurs fonds ont par ailleurs aussi piqué du nez…. Enfin, j’aurais souhaité un discours plus solidaire de la part d’une banquier qui bénéficie de cet adjectif."

.

Gilberte

Nombre de messages : 131
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  asso Mar 3 Mar - 17:44

La banque Triodos est une banque de droit néerlandais, en cas de faillite.......nooooooooon, une fois mais pas deux !
En tant qu'épargnant responsable, je me limiterai dorénavant aux banques sous licence belge !

asso

Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 15/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  HANQUET Mer 4 Mar - 0:55

Bonsoir.
Merci pour vos commentaires critiques, ça aide!
Cet article me restait en tête, à vous lire, j'ai maintenant mes réponses.

Merci à vous.

HANQUET

Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty lecture savante

Message  asso Mer 4 Mar - 12:59

" Les pouvoirs publics doivent poser des limites aux actions du marché, comme garant de l'intérêt général "

dixit notre cher Premier à la FEB en février 2009.
Voilà qui aura manifestement échappé au Soir et au directeur (belge) de Triodos (hollandaise) qui n'est certainement pas la seule banque à avoir résisté à la crise.

http://www.scribd.com/full/12919637?access_key=key-21xvmognfiuq8f1h4tjk

asso

Nombre de messages : 142
Date d'inscription : 15/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Gilberte Mer 4 Mar - 16:29

J'ai téléphoné chez Triodos. J'ai été partiellement entendue. Mes arguments seront communiqués à M. Marquet. Une mise au point ne serait pas exclue. Vous pouvez faire la même chose que moi. Tel.02 548 28 28

La situation et la réputation d'une banque peut très vite basculer. Lu sur le Forum de TA concernant K: "En 2007, la publication Euromoney l'a consacrée comme la meilleure banque des régions scandinave et baltique." Le petit épargnant même très prudent ne pourrait suivre de près l'évolution de la solvabilité de sa (ses) banque(s). Il faut aussi penser à ses proches et pas seulement à ses placements!

Merci à la personne qui a rédigé un article rectificatif publié dans le courrier des lecteurs du Soir d'aujourd'hui.

Gilberte

Nombre de messages : 131
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Réponse de M. Marquet

Message  Gilberte Mer 4 Mar - 22:55

Voici la réponse que m'a fait parvenir M.Marquet.
"Madame,

Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter mes excuses si mon interview a pu vous donner l'impression que je cherchais à culpabiliser les épargnants d'autres banques. ce n'était absolument pas mon but, et je n'étais d'ailleurs pas du très heureux du choix des titres de mon interview.

L'objectif de ma référence à Kaupthing était essentiellement d'en appeler à responsabiliser les épargnants, en les invitant à réfléchir à ce qui se passe avec leur argent une fois cet argent déposé à la banque. Responsabiliser, pas culpabiliser. Et surtout, demander aux banques d'être transparantes, et de contribuer à recréer un lien entre l'épargne collectée, et l'usage qui en est faite.
Je crois en effet que les épargnants doivent être plus critiques vis-à-vis de leurs banques sur la façon dont elles gèrent leurs dépôts, tant au niveau financier qu'au niveau de la destination finale qui est donnée à leur argent.

En ce qui concerne la réputation de la banque Kaupthing au mois d'avril 2008, il se fait que par hasard j'ai été appelé à cette date à conseiller des amis sur le sujet, et que les renseignements obtenus m'ont mené à donner un avis absolument négatif. Mais vous avez raison, il ne faut pas demander à de simples épargnants d'être plus futés que des experts financiers (qui d'ailleurs, se trompent aussi, souvent).
Mon point était je le répète, d'en appeler à une certaine responsabilisation de l'épargnant, en lui faisant porter une partie fut-ce symbolique, du risque encouru.
Et cela dans une interview dont la teneur générale était de dire que si bien entendu, les banques portent l'essentiel de la responsabilité de la crise actuelle, il faudrait que l'ensemble des acteurs de la société (media, actionnaires, état, épargnants) développent une attitude plus critique.

Je vous réitère mes excuses si ces propos ont pu vous paraître blessants."

Gilberte

Nombre de messages : 131
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  HANQUET Mer 4 Mar - 23:08

Bonsoir.
Ce serait bien qu'il demande au Soir de publier cette réponse!
Cordialement.

HANQUET

Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Invité Mer 4 Mar - 23:34

Gilberte a écrit:Voici la réponse que m'a fait parvenir M.Marquet.
"Madame,

Tout d'abord, permettez-moi de vous présenter mes excuses si mon interview a pu vous donner l'impression que je cherchais à culpabiliser les épargnants d'autres banques. ce n'était absolument pas mon but, et je n'étais d'ailleurs pas du très heureux du choix des titres de mon interview.

L'objectif de ma référence à Kaupthing était essentiellement d'en appeler à responsabiliser les épargnants, en les invitant à réfléchir à ce qui se passe avec leur argent une fois cet argent déposé à la banque. Responsabiliser, pas culpabiliser. Et surtout, demander aux banques d'être transparantes, et de contribuer à recréer un lien entre l'épargne collectée, et l'usage qui en est faite.
Je crois en effet que les épargnants doivent être plus critiques vis-à-vis de leurs banques sur la façon dont elles gèrent leurs dépôts, tant au niveau financier qu'au niveau de la destination finale qui est donnée à leur argent.

En ce qui concerne la réputation de la banque Kaupthing au mois d'avril 2008, il se fait que par hasard j'ai été appelé à cette date à conseiller des amis sur le sujet, et que les renseignements obtenus m'ont mené à donner un avis absolument négatif. Mais vous avez raison, il ne faut pas demander à de simples épargnants d'être plus futés que des experts financiers (qui d'ailleurs, se trompent aussi, souvent).
Mon point était je le répète, d'en appeler à une certaine responsabilisation de l'épargnant, en lui faisant porter une partie fut-ce symbolique, du risque encouru.
Et cela dans une interview dont la teneur générale était de dire que si bien entendu, les banques portent l'essentiel de la responsabilité de la crise actuelle, il faudrait que l'ensemble des acteurs de la société (media, actionnaires, état, épargnants) développent une attitude plus critique.

Je vous réitère mes excuses si ces propos ont pu vous paraître blessants."


Ce serait effectivement une bonne chose si ce message pouvait être publié dans la presse, ça apporterait de l'eau au moulin disant que beaucoup savaient, mais n'ont rien dit ! je pense notamment à la cbfa ...

Bravo Gilberte, vous avez marqué un bon point.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty RECTIFICATIF

Message  CASSOUILLE Jeu 5 Mar - 21:39

Bravo Gilberte beau travail merci +++

CASSOUILLE

Nombre de messages : 150
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

L’épargnant, aussi responsable Empty Re: L’épargnant, aussi responsable

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum