Petit message aux banques qui tiennent la clé de notre sauvetage
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Petit message aux banques qui tiennent la clé de notre sauvetage
Voilà 5 mois que nous sommes les victimes d'une crise en partie provoquée par les banques. Depuis plusieurs mois le monde entier a fait fonctionner le principe de solidarité afin de venir en aide au systeme bancaire, ceci grace a nos impots. On compte les milliards par dizaines pour soutenir le capital de banques comme ING, KBC, DEXIA, ETHIAS, FORTIS, RBS, CITIBANK, AIG, et d'autres.
Nos représentants politiques siegent aux conseils d'administration des banques dans lessquelles de l'argent public a été investi afin de soutenir leur activité. Je demande a ces derniers également de respecter les promesses faites par notre Premier Ministre et notre Ministre des Finances, à savoir qu'aucun épargnant ne perdra 1 euro dans la crise financière actuelle.
Aujourd'hui, j'ose esperer que ces banques (ING, KBC, Dexia, etc) prennent leurs responsabilités et la mesure de ce que cela signifierait en terme d'image que de laisser tomber des épargants qui ont mis des années à se constituer un capital au prix de gros efforts et de nombreuses privations
Je ne demande pas l'aumone mais simplement la restitution complete et totale de mon épargne.
Car finalement pas d'épargnants, pas de crédits, pas de banques, pas d'économie..
Merci pour l'attention accordée et cet email.
Nos représentants politiques siegent aux conseils d'administration des banques dans lessquelles de l'argent public a été investi afin de soutenir leur activité. Je demande a ces derniers également de respecter les promesses faites par notre Premier Ministre et notre Ministre des Finances, à savoir qu'aucun épargnant ne perdra 1 euro dans la crise financière actuelle.
Aujourd'hui, j'ose esperer que ces banques (ING, KBC, Dexia, etc) prennent leurs responsabilités et la mesure de ce que cela signifierait en terme d'image que de laisser tomber des épargants qui ont mis des années à se constituer un capital au prix de gros efforts et de nombreuses privations
Je ne demande pas l'aumone mais simplement la restitution complete et totale de mon épargne.
Car finalement pas d'épargnants, pas de crédits, pas de banques, pas d'économie..
Merci pour l'attention accordée et cet email.
Dernière édition par fundee le Jeu 12 Mar - 15:59, édité 2 fois
fundee- Nombre de messages : 467
Date d'inscription : 11/10/2008
L'état banquier (article du Monde)
Les difficultés des grandes banques mondiales ont atteint une telle ampleur qu'une solution que l'on croyait définitivement obsolète, rayée de la vulgate économique, parce que jugé inefficace, archaïque, est réapparue : la nationalisation.
Comme souvent, la réalité a précédé le débat idéologique : depuis le début de la crise, les Etats ont déjà injecté, dans le monde entier, 400 milliards de dollars dans le capital des établissements bancaires en difficulté, en plus des garanties et des liquidités qui leur ont permis de continuer à remplir leur rôle.
Les faits L'Etat britannique prend le contrôle du colosse fragile Lloyds Banking Group
Les faits L'Islande prend le contrôle d'une quatrième banque
Au Royaume-Uni, le Trésor de Sa Majesté, qui a pris le 7 mars le contrôle du Lloyds Banking Group, est très présent, voire majoritaire, dans les conseils d'administration de plusieurs grands noms de la City. L'administration américaine, elle, a injecté de 40 % à 60 % des capitaux frais dans les majors de Wall Street, destinés à éviter leur naufrage.
Il s'agissait jusqu'ici d'intervenir au coup par coup pour éviter qu'une banque fasse défaut. C'est pour cette raison que, hormis Dexia, le cas ne s'est pas présenté en France, où les banques sont réputées plus solides. Mais que faire dans les pays où, chaque semaine ou presque, des pertes abyssales s'ajoutent à des pertes abyssales ? Ainsi, le nouveau "trou" de l'assureur américain AIG révélé le 2 mars.
Pour certains économistes, le doute n'est plus permis : le total des pertes enregistrées par les banques a dépassé, à l'échelon mondial, le total de leurs actifs. Le système est de facto en faillite.
Dès lors, quelqu'un doit payer. Les capitaux privés faisant défaut, restent les Etats. Le moment est venu d'admettre que l'entrée de fonds publics au capital des banques ne peut continuer sous la forme de bricolages successifs dictés par l'urgence. Mais qu'il doit relever d'une véritable stratégie, aux objectifs clairement tracés : favoriser le crédit, financer la relance... Cette prise de contrôle doit s'accompagner d'un nouveau partage des pouvoirs, d'une moralisation des comportements des uns et des autres et de règles encadrant la distribution des bénéfices. Tout en fixant les conditions de revente, à terme, au privé, des parts acquises par l'Etat.
En contrepartie, les fonds publics qui se substituent aux investisseurs privés doivent être correctement rémunérés. Si ces opérations se résumaient à la socialisation des pertes, en attendant la privatisation de futurs profits, le sentiment que l'Etat préfère voler au secours des "gros" plutôt que des "petits" subsistera. C'est là le danger
Comme souvent, la réalité a précédé le débat idéologique : depuis le début de la crise, les Etats ont déjà injecté, dans le monde entier, 400 milliards de dollars dans le capital des établissements bancaires en difficulté, en plus des garanties et des liquidités qui leur ont permis de continuer à remplir leur rôle.
Les faits L'Etat britannique prend le contrôle du colosse fragile Lloyds Banking Group
Les faits L'Islande prend le contrôle d'une quatrième banque
Au Royaume-Uni, le Trésor de Sa Majesté, qui a pris le 7 mars le contrôle du Lloyds Banking Group, est très présent, voire majoritaire, dans les conseils d'administration de plusieurs grands noms de la City. L'administration américaine, elle, a injecté de 40 % à 60 % des capitaux frais dans les majors de Wall Street, destinés à éviter leur naufrage.
Il s'agissait jusqu'ici d'intervenir au coup par coup pour éviter qu'une banque fasse défaut. C'est pour cette raison que, hormis Dexia, le cas ne s'est pas présenté en France, où les banques sont réputées plus solides. Mais que faire dans les pays où, chaque semaine ou presque, des pertes abyssales s'ajoutent à des pertes abyssales ? Ainsi, le nouveau "trou" de l'assureur américain AIG révélé le 2 mars.
Pour certains économistes, le doute n'est plus permis : le total des pertes enregistrées par les banques a dépassé, à l'échelon mondial, le total de leurs actifs. Le système est de facto en faillite.
Dès lors, quelqu'un doit payer. Les capitaux privés faisant défaut, restent les Etats. Le moment est venu d'admettre que l'entrée de fonds publics au capital des banques ne peut continuer sous la forme de bricolages successifs dictés par l'urgence. Mais qu'il doit relever d'une véritable stratégie, aux objectifs clairement tracés : favoriser le crédit, financer la relance... Cette prise de contrôle doit s'accompagner d'un nouveau partage des pouvoirs, d'une moralisation des comportements des uns et des autres et de règles encadrant la distribution des bénéfices. Tout en fixant les conditions de revente, à terme, au privé, des parts acquises par l'Etat.
En contrepartie, les fonds publics qui se substituent aux investisseurs privés doivent être correctement rémunérés. Si ces opérations se résumaient à la socialisation des pertes, en attendant la privatisation de futurs profits, le sentiment que l'Etat préfère voler au secours des "gros" plutôt que des "petits" subsistera. C'est là le danger
fundee- Nombre de messages : 467
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Petit message aux banques qui tiennent la clé de notre sauvetage
Bonsoir.
Il faut supprimer les "Bourses"!
C'est mon avis, si vous ne partagez pas, j'en ai d'autres, des avis!
Cordialement.
Il faut supprimer les "Bourses"!
C'est mon avis, si vous ne partagez pas, j'en ai d'autres, des avis!
Cordialement.
HANQUET- Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008
Re: Petit message aux banques qui tiennent la clé de notre sauvetage
Il faudra tirer des conclussions profonde de ce qui nous arrive. Les biens ne sont pas la propriété des plus malin…qui, dans leurs jeux, mettent toute l’humanité en danger….bien sur notre épargne, mais aussi l’emploi, les pays du tiers monde…etc.
Je pense que plus aucunes banques ne peuvent avoir l’insolence de penser à ses seuls intérêts. Et nous aussi, si par bonheur nous récupérons nos sous….il faudra changer notre façon de penser……La richesse de ce monde est un bien collectif qu’il faut partager justement. L’égoïsme perdra l’homme.
Je pense que plus aucunes banques ne peuvent avoir l’insolence de penser à ses seuls intérêts. Et nous aussi, si par bonheur nous récupérons nos sous….il faudra changer notre façon de penser……La richesse de ce monde est un bien collectif qu’il faut partager justement. L’égoïsme perdra l’homme.
asbl Les Sentiers- Nombre de messages : 164
Date d'inscription : 21/10/2008
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