Clients Kaupthing
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

+28
bizi
Gérald
philboo
A. W
jsalle
lebae
oliveira
moneypenny
jjc
baboo
AMIGE
alex123
Christie
John
asbl Les Sentiers
Sobek
bankrun
liboism
calainmust
Bich
fundee
Pêcheur d'Islande
Pierrot
sabineBastin
HANQUET
Gilberte
bdb
KaupthingNL
32 participants

Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  A. W Mar 20 Jan - 16:49

nadine48 a écrit:Axel Miller avait dit qu'après les subprimes, il y aurait la crise des CDO, mais s'ils sont synthétiues, je frise l'angoisse alien
Quelle subtilité, chère Nadine.

Un CDO synthétique est un CDO basé sur des CDS plutôt que sur des actifs liés à de réelles créances.
A. W
A. W

Nombre de messages : 276
Date d'inscription : 12/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  nadine48 Mar 20 Jan - 16:53

AW, je n'ai pas bien compris

nadine48

Nombre de messages : 282
Date d'inscription : 10/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  A. W Mar 20 Jan - 17:14

nadine48 a écrit:AW, je n'ai pas bien compris
Que n'avez-vous pas compris, chère Nadine ?


Dernière édition par A. W le Mar 20 Jan - 17:46, édité 3 fois
A. W
A. W

Nombre de messages : 276
Date d'inscription : 12/11/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  bdb Mar 20 Jan - 17:22

nadine48 a écrit:AW, je n'ai pas bien compris

C'est pourtant simple :-)

Un CDO ou Collateralized Debt ObligationObligation : une obligation est un titre de créance négociable représentatif d'une fraction d'un emprunt émis par une entreprise, une entité du secteur public ou l'Etat. En tant que créancier d'une entreprise, le porteur d'une obligation ne court pas le risque industriel de celle-ci puisque sa rémunération est contractuelle. Il sera remboursé avant les actionnaires en cas de faillite de l'entreprise. En contrepartie, il ne bénéficie pas des droits sociaux liés à l'action (droit au bénéfice et droit à la gestion de l'entreprise via le droit de vote). est une obligation sécurisée par un ensemble d’actifs comprenant généralement des crédits bancaires, des obligations, des CDS ...

Comment marchent les CDO ?

La banque crée un SPV (Special Purpose Vehicle) qui va détenir les actifs. Face au portefeuille d’actifs, différentes classes de notes représentant des niveaux de séniorité différentes sont émises (« tranching »). La tranche « equity » assume les premiers risques , la tranche « senior » les derniers et différentes tranches « mezzanines » complètent la structure. Les investisseurs sur la tranche Equity assument les premières pertes sur le portefeuille. Ils obtiennent ainsi un coupon plus élevé typiquement égal au Libor + un spread. Plus la séniorité est faible, plus le spread sera élevé ! Les investisseurs sur la tranche Senior sont payés avant ceux de la Mezzanine, eux même payés avant ceux de la tranche Equity.

Les banques ont de nombreux avantages à avoir recours aux CDO :

En émettant un CDO de bilan, elle a un objectif règlementaire, par exemple le transfert de crédits dans un but de libération de fonds propres, respectant ainsi les accords de Bâle, et le fameux ratio Cooke qui font que le ROE (Return On Equity) d’une créance classique n’est pas élevé
En émettant un CDO d’arbitrage, elle cherche à faire de la marge (maximiser l’écart entre les emplois et le coût du funding).
Réduire sa concentration de risques de crédit en les transférant à des investisseurs qui veulent bien les porter en échange de rendements attractifs
endre accessible aux investisseurs des actifs peu liquides

En fonction du type des actifs constituants le portefeuille, on va parler de :
CDO cash, le SPV investit sur des produits du type obligations, crédits bancaires ou des ABS
CDO synthétique, le SPV s’expose à des crédits via des instruments dérivés type Credit Default Swaps. Il investit le produit de l’émission des différentes tranches dans du collatéral Aaa

Si le portefeuille de référence est défini à l’initiation de la transaction et ne bouge plus, on parlera de CDO statique.

Sinon, on parle de CDO managé :
Un gérant est désigné et a la possibilité d’effectuer un certain nombre de transactions sur le portefeuille de référence.
Il retient en général une position sur une des tranches basses du deal et est rémunéré par une commission.

bdb

Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  nadine48 Mar 20 Jan - 18:02

OUAW bdb, merci pour toutes ces informations. J'ai maintenant mieux compris.

Donc le véhicule est composé de plusieurs tranches avec des risques différents, et les clients choisissent une de ces tranches.

Mais alors comment les banques perdent-elles de l'argent (ou pourquoi doivent eles faire des provisions) si le risque est porté par le client?

Désolée de vous ennuyer, mais cela me passionne,j'adore apprendre et comprendre. Si cela dérange les autres, je passerai en MP

nadine48

Nombre de messages : 282
Date d'inscription : 10/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Invité Mar 20 Jan - 18:53

Encore mieux:
Shocked Shocked

Et bonne lecture Nadine Laughing

"A présent que la récession s'étend au monde entier, les CDO synthétiques sont à deux doigt d'un cataclysme qui pourrait en fait sauver le système financier mondial.

C'est vraiment très ironique : les banques du monde entier pourraient finalement se retrouver sauvées non pas par les gouvernements, mais bien par la bombe à retardement des CDO qu'elles ont mise à feu, durant le boom du crédit, en usant de procédés pour le moins spécieux.

Ou alors, l'irruption de défauts de paiement, sur les CDO d'une valeur de milliers de milliards de dollars, qui ont été vendus avant 2007, pourrait entraîner un désastre capable de faire basculer l'économie mondiale de la récession dans la dépression. Personne n'en sait rien. Mais l'événement ne risque pas de passer inaperçu.

Un CDO synthétique est un CDO ('Collaterized Debt Obligation') qui est basé sur des CDS ('Credit Default Swaps') plutôt que sur des actifs liés à de réelles créances.

Les CDO, ou obligations garanties par des créances multiples, ont été inventés à la fin des années 80 par Drexel Burnham Lambert de chez Michael Milken, comme moyen de conditionner des titres liés à des créances bénéficiant de la même notation [ndt : notation des agences comme Moody's et Fitch : AAA, AA, etc.], de telle sorte que les investisseurs puissent se concentrer uniquement sur cette notation et plus sur la solvabilité de l'émetteur du CDO.

[ndt : on suppose que le risque réparti sur 100 créances de même notation équivaut au risque défini par cette notation, puisque le risque lié à l'émetteur est globalement effacé par la provenance éparse des créances d'origines multiples]

Environs dix ans après, une équipe employée chez JP Morgan Chase inventa les Credit Default Swaps (CDS), qui sont des paris pris entre deux parties sous forme d'un contrat, et portant sur la possibilité de défauts de paiement de la part d'une partie tierce. En 2000 on rendit les CDS légaux, et on les préserva en même temps de toute forme de régulation, par le biais du Commodity Futures Modernization Act, qui spécifie que les produits offerts par les institutions bancaires ne peuvent pas être soumis aux règles qui s'appliquent par ailleurs aux contrats d'options.
[ndt : contrat d'options, au sens de 'stock-options', options sur actions en bourse]

Cette ordonnance, soit dit en passant, faisait quelques 11.000 pages de long, n'a jamais été débattue au Congrès, et a été signée par le Président Clinton une semaine après avoir été promulguée. Elle est à la racine de l'incapacité des Etats-Unis à réguler les dérivés du crédit qui aujourd'hui menancent l'économie mondiale.

Quoi qu'il en soit, continuant sur cette lancée, quelque temps après, dans l'une des grandes banques d'investissements, un esprit éclairé et méconnu avança l'idée d'accoupler CDS et CDO pour créer le CDO synthétique.

Voici comment ça marche : une banque crée, aux îles Cayman ou ailleurs, une société écran avec 2$ de capital et des actionnaires en dehors de la banque. Ces actionnaires sont en général l'une ou l'autre des sociétés de bienfaisance auxquelle la banque verse habituellement un peu de cash, et quand un banquier dans son beau costume se présente et leur offre de l'argent pour signer l'un ou l'autre document, elles s'éxécutent.

Dès lors, la société ainsi créée, appelée pour la circonstance 'Special Purpose Vehicle' (SPV), est 'déniable', on peut dire 'on n'a rien à voir là-dedans' - un concept que les banques auraient tout aussi bien pu trouver en regardant "Le Parrain".

La banque crée alors entre elle et le SPV un CDS [ndt : portant sur la dette d'une partie tierce]. En général les CDS référencent une seule partie tierce, mais le principe des CDO synthétiques, c'est qu'ils référencent au moins 100 sociétés différentes.

Les contrats CDS avec les SPV peuvent aller de 500 milllions à 1 milliard de dollars, ou parfois plus. Ils ont une grande gamme de variantes et de subtilités, mais en général, ca se passe comme ceci : en cas de défauts de paiement de la part de sept des 100 parties référencées, le SPV doit payer à la banque un tiers du montant du contrat; si huit parties sont en défaut, c'est deux tiers; et si neuf font défaut, le montant entier doit être remboursé.

En échange de cela, la banque accepte de payer au SPV 1 ou 2 pour cent par an du montant total du contrat.

Enfin, le SPV est trimballé chez Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch’s, et les agences de notation le saupoudrent de leur perlimpinpin AAA, les transformant de citrouille en carosse.

Les vendeurs de la banque se mettent alors en route pour vendre aux investisseurs [des CDO émis par] le SPV. C'est présenté comme un produit de la banque, et les équipes de vente déclarent que la banque est à fond derrière, mais bien sûr il y a juste une boîte aux îles Cayman avec juste une ou deux sociétés de bienfaisance comme actionnaires.

Le SPV offre des produits d'excellente notation et de risque minime, à intérêts fixes, avec une prime de un ou deux pour cent. Ceux des investisseurs qui se mettent en peine de lire les paragraphes en petits caractères découvrent qu'ils perdront en partie ou en totalité leur argent si au moins sept, huit ou neuf noms font faillite, sur une longue liste de sociétés multinationales apparemment en excellente santé. Les sociétés sur la liste ne pouvaient pas faire faillite, cétait impensable.

Voici quelques-unes des sociétés qui se trouvent sur toutes les listes de référence des CDO synthétiques : les trois banques Islandaises, Lehman Brothers, Bear Stearns, Freddie Mac, Fannie Mae, American Insurance Group (AIG), Ambac, MBIA, Countrywide Financial, Countrywide Home Loans, PMI, General Motors, Ford et une jolie tripotée de constructeurs immobiliers US.

En d'autres mots, les banquiers qui ont créé les CDO synthétiques savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. Ce n'étaient pas uniquement des produits d'investissement créés ex nihilo et conçus pour donner à leurs forces de vente de quoi se faire des commissions - quoique, effectivement, ça l'était également.

Les CDO synthétiques ont été conçus par les banques pour se protéger contre les sociétés les plus endettées du monde. Et, évidemment, les banques savaient mieux que quiconque qui étaient ces sociétés.

Chaque banque, tandis qu'elle prêtait de l'argent à tour de bras à ces mêmes sociétés par devant, vendait par derrière à tour de bras des contrats d'assurance contre leur risque de défaut de paiement, à des investisseurs confiants qui en fait jouaient un peu le rôle des “Lloyds Names” – ces plus ou moins 1500 personnes qui soutiennent le géant londonien de la réassurance.

Excepté que dans ce cas-ci très peu de "noms" savaient ce qu'ils achetaient. Et personne n'a la moindre idée de combien ont été vendus, ni pour quel montant.

On sait que quelque deux milliards de dollars ont été vendus aux oeuvres de bienfaisance et aux administrations municipales en Australie, mais c'est juste la pointe de l'iceberg dans notre pays. Et l'Australie, bien sûr, est la plus petite des pointe de l'iceberg global des CDO synthétiques. Le total sans aucun doute se chiffre en milliers de milliards de dollars.

Toutes les banques [d'investissements] ont trempé dans la combine, pas juste Lehman Brothers, qui avait la plus grande part de marché, et beaucoup d'entre elles ont également investi dans ces produits (un peu comme un chien qui mange son propre vomi).

C'est là que ça devient très intéressant. Les défauts de paiement sont bel et bien survenus dans les trois banques islandaises, tout comme chez Countrywide, Lehman and Bear Stearns. AIG a été reprise par le gouvernement US, ce qui est considéré comme un défaut partiel, et Freddie Mac et Fannie Mae sont sous “conservatorship”, ce qui constitue aussi un défaut partiel – un 'défaut partiel' ne comptant pas autant qu'un 'défaut complet' dans le calcul des neuf qui déclencheraient le remboursement des CDS.

Ambac, MBIA, PMI, General Motors, Ford et un grand nombre de constructeurs immobilier US sont en train de vaciller.

Si la liste des défauts - partiels et complets - arrive à neuf, alors on assistera à un transfert massif d'argent vers le système financier, de la part d'investisseurs du monde entier, qui ne s'attendent à rien. Combien? Personne n'en sait rien, mais c'est beaucoup de milliers de milliards de dollars.

Ce sera la plus colossale libération de capital de l'histoire, en une seule levée, et non-révocable. En fait, on peut parler de souscription obligatoire.

La détresse de ceux qui perdront leur argent sera immense. Ca sera une perte réelle, pas une perte théorique sur papier. Le cash sera transféré depuis leurs comptes en banque vers celui de la banque émettrice, via ces 'Special Purpose Vehicles' des îles Cayman.

Les répercussions sur les perdants et sur les économies où ils prospèraient, sont imprévisibles, mais seront dans tous les cas énormes. Les taux d'intérêts et les taxes vont devoir augmenter. Les sociétés de bienfaisance vont aller dans le mur et seront incapables d'aider ceux qui en ont besoin. Les particuliers qui ont investi auront tout perdu.

Ce sera aussi un tsunami de poursuites légales, quand les investisseurs sidérés essaieront de récupérer leur argent, clamant qu'ils ont été manipulés par ceux qui leur ont vendu ces produits. En Australie, certaines municipalités poursuivent déjà feu Lehman Brothers, et le bailleur de fonds pour les poursuites, IMF Australia, a étudié les CDOs synthétiques pendant 9 mois en prévision de l'ouragan.

Mais pour les banques, c'est le retour des beaux jours. Tout d'un coup, quand la neuvième institution de référence basculera, elles seront inondées de capital. Il est possible qu'elles aient des capitaux frais à ne savoir qu'en faire.

Tout ceci ne connaît aucun précédent, de telle sorte qu'il est impossible de savoir ce qui arrivera. Mais il est possible que la crise du crédit prenne soudainement fin de manière définitive, comme une tornade qui s'évanouit d'un coup, abandonnant dans un silence de mort le monde dévasté par son passage."


Dernière édition par de Marneffe le Mar 20 Jan - 18:57, édité 1 fois (Raison : erreur de lien)

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Invité Mar 20 Jan - 19:07

M. de Marneffe, c'est un scenario catastrophe ça affraid Où avez-vous trouvé ce texte ? Shocked

Tout compte fait je n'aurais pas dû lire ça ... c'est bien trop cauchemardesque.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Invité Mar 20 Jan - 19:15

petitpas a écrit:M. de Marneffe, c'est un scenario catastrophe ça affraid Où avez-vous trouvé ce texte ? Shocked

Tout compte fait je n'aurais pas dû lire ça ... c'est bien trop cauchemardesque.


Je ne sais plus Embarassed . Je l'avais lu et collé sur Word il y a qques temps. Effectivement Shocked

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Invité Mar 20 Jan - 19:30


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  VERTIGO Mar 20 Jan - 19:54

petitpas a écrit:ah j'ai retrouvé http://lacrisepourlesnuls.blogspot.com/2008/11/larnaque-totale-et-mondiale-des-cdo.html

Ca date du 22 novembre ... oufff !
Et il en reparle le 17 janvier

VERTIGO

Nombre de messages : 45
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  nadine48 Mar 20 Jan - 21:24

Merci Monsieur de Marneffe, cela m'éclaire encore un peu plus et me terrorise; Que devons-nous faire face à ce cataclysme potentiel? Car même si certaines banques vont peut-être récupérer des sous d'un côté, elles en perdront d'un autre, c'est certain;

Attendez! Plus immoral que ça, il n'y a pas. Je suis encore un peu plus écoeurée.

Non, finalement, l'hiomme n'est pas fondamentalement bon;

Peut-on encore trouver une petite ile à vendre (avec eau et soleil?)

nadine48

Nombre de messages : 282
Date d'inscription : 10/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  KaupthingNL Mar 20 Jan - 21:27

Pourquoi vous ne changez pas le titre du sujet. Cette discussion n'a plus rien à voir avec la visite à Reykjavik...
KaupthingNL
KaupthingNL

Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  liboism Mer 21 Jan - 15:51

Bonjour Monsieur Meyers,

Selon vous, quand peut-on esperer avoir des nouvelles des negociations entre le K resolution commitee et les administrateur de KLux?

Merci d'avance pour votre reponse,

LIBOIS M.

liboism

Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  KaupthingNL Mer 21 Jan - 16:08

liboism a écrit:Bonjour Monsieur Meyers,

Selon vous, quand peut-on esperer avoir des nouvelles des negociations entre le K resolution commitee et les administrateur de KLux?

Merci d'avance pour votre reponse,

LIBOIS M.

J'en avais parlé ici :

Re: Explications sur les modalités liées au plan d'action
par KaupthingNL Hier à 20:26

2 parties doivent encore signé :
a) l'Islande
Comme vous avez pu lire dans le résumé de mon déplacement en Islande, OLD Kaupthing a une dette envers Kaupthing Luxembourg. Donc, cette dette doit être réglée. Points de discussion :
- la hauteur de la dette
- la façon de transférer des actifs de OLD Kaupthing vers Kaupthing Lux afin d'apurer cette dette
Or, OLD Kaupthing profite des mesures de protection contre tout créancier pour le moment. Donc un cadre très strict pour négocier.
Selon mes dernières informations de sources sûres, l'Administrateur de OLD Kaupthing a annulé tous ses réunions aux Etats-Unis prévues cette semaine afin de se consacrer au dossier Kaupthing Lux.
C'est l'administrateur qui signe l'accord et lui seul. Donc c'est lui qui porte la responsabilité de cette acte. C'est pour ça qu'il a demandé un deuxième avis juridique. Je vous ai parlé également dans mon rapport. Mais, on discute tellement ici, que parfois, et ne m'en voulez pas, l'essentiel se perd.
Donc, ce deuxième avis juridique a été délivré aujourd'hui et est à l'étude par les parties concernées. J'attends un suivi fin de cette semaine, début de la semaine prochaine.


2/ Les banques créancières
Il s'agit d'un groupe de banques, qui ont une relation commerciale avec Kaupthing Lux. Il s'agit non de 40, mais de 25 banques, dont quelques unes représentent la majorité de la créance.
On leur demande concrètement un "ristourne" sur leur créance et un échelonnement de leur créance. Tous doivent être d'accord, sinon le deal ne se fait pas.

Une fois Kaupthing Lux sauvé, les épargnants belges peuvent retrouver leurs avoirs chez Keytrade ou CA.
KaupthingNL
KaupthingNL

Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Invité Mer 21 Jan - 16:35

André tu as vu, Van Rompuy va à Luxembourg demain. Serait-ce en rapport avec le fait que l'admin de OLD K a annulé tous ses rendez-vous ?

https://kaupthing.forumactif.org/presse-en-rapport-direct-avec-kaupthing-be-lu-f30/m-van-rompuy-mercredi-prochain-a-luxembourg-t2942.htm#22282

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  KaupthingNL Mer 21 Jan - 17:43

petitpas a écrit:André tu as vu, Van Rompuy va à Luxembourg demain. Serait-ce en rapport avec le fait que l'admin de OLD K a annulé tous ses rendez-vous ?

https://kaupthing.forumactif.org/presse-en-rapport-direct-avec-kaupthing-be-lu-f30/m-van-rompuy-mercredi-prochain-a-luxembourg-t2942.htm#22282

Je ne pense pas. Il y va le 28/1. J'espère (et je pense) que le deal avec l'Administrateur de OLD K sera réglé d'ici là.

N'oubliez pas que Van Rompuy est nouveau premier ministre et qu'il est normal de rencontrer ses homologues des pays voisins.

Par contre, il n'est pas exclu qu'ils discuteront de leur position vis-à-vis des banques créancières qui doivent encore signées.
KaupthingNL
KaupthingNL

Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  bdb Mer 21 Jan - 17:47

KaupthingNL a écrit:
petitpas a écrit:André tu as vu, Van Rompuy va à Luxembourg demain. Serait-ce en rapport avec le fait que l'admin de OLD K a annulé tous ses rendez-vous ?

https://kaupthing.forumactif.org/presse-en-rapport-direct-avec-kaupthing-be-lu-f30/m-van-rompuy-mercredi-prochain-a-luxembourg-t2942.htm#22282

Je ne pense pas. Il y va le 28/1.

Où va-t-il le 28/1 Van Rompuy ? En Islande ?

PS : OK, j'ai compris : ce n'est pas demain mais le 28 que Herman va à Luxembourg.

bdb

Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  liboism Lun 26 Jan - 14:48

Bonjour Monsieur Meyers,

Auriez-vous recu des informations du "Resolution Commitee" ?

Salutations amicales,

LIBOIS M.

liboism

Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  KaupthingNL Lun 26 Jan - 17:28

liboism a écrit:Bonjour Monsieur Meyers,

Auriez-vous recu des informations du "Resolution Commitee" ?

Salutations amicales,

LIBOIS M.

L'administrateur de Kaupthing Islande avait également demandé un deuxième avis juridique sur la solution qui est sur la table. Depuis lors, pas de nouvelles. Dernier contact vendredi avec quelqu'un sur place et d'après lui tout suit son cours... Vais me renseigner demain matin sur les conséquences de la démission du gouvernement.
KaupthingNL
KaupthingNL

Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  liboism Lun 26 Jan - 17:59

Encore merci pour ce suivi parfait!

liboism

Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Merci André.

Message  HANQUET Lun 26 Jan - 21:37

Bonsoir et merci André pour ces démarches.
Cordialement.

HANQUET

Nombre de messages : 200
Date d'inscription : 12/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty MERCI ANDRE

Message  CASSOUILLE Lun 26 Jan - 22:07

Merci pour votre dévouement

CASSOUILLE

Nombre de messages : 150
Date d'inscription : 21/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  liboism Mer 4 Fév - 15:32

Bonjour Monsieur Meyers,

Selon vous, quand le "Resolution Commitee" doit-il prendre la decision que nous attendons tous?

Merci d'avance pour votre reponse.

liboism

Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  KaupthingNL Mer 4 Fév - 18:27

Quand j'étais en Islande, le 14-15-16 janvier, une solution était sur la table. Et coté politique, il y avait une grande volonté de trouver une solution au plus vite possible pour le dossier Kaupthing Luxembourg.

Si j'ai bien compris, c'est l'Administrateur qui est responsable personnellement des décisions qu'il prend. Comme il s'agit d'un dossier très complexe (et oui, nous l'avons déjà entendu à maintes fois), un deuxième avis juridique a été demandé des deux cotés. Quant à l'avis coté K Lux, tout était en ordre. Je n'ai pas eu des infos quant à l'avis coté K Islande. Et depuis lors, pas de décision prise.

Entretemps, l'administrateur a été à New York.

Dernières infos : il y a toute une délégation de Kaupthing Luxembourg en Islande pour le moment afin de rencontrer une n-ième fois le Receivers Committee et l'Administrateur. Et il s'agit de grosses pointures, me donnant l'impression que c'est la dernière chance pour trouver une solution. Il y a également des contacts avec le nouveau gouvernement sur l'agenda. La délégation sera de retour après le weekend.

Entretemps, nous nous concertons sur le meilleur approche coté "épargnants". Mais nous souhaitons d'abord attendre des infos de la délégation en Islande afin de mieux cibler les interventions.

Donc, désolé de ne pas pouvoir vous avancer une date précise.
KaupthingNL
KaupthingNL

Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 11/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  liboism Mer 4 Fév - 18:38

Merci de nous tenir au courant!

liboism

Nombre de messages : 33
Date d'inscription : 13/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Reykjavik - entretien avec Resolution Committee - Page 4 Empty Re: Reykjavik - entretien avec Resolution Committee

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 4 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum